Chevrolet Corvette 1968 : déshabillée pour le Salon de l'auto de Montréal!

Publié le 23 janvier 2017 dans Voitures anciennes par Alain Morin

Dans la vie, il y a de ces dilemmes… L’an prochain, au Salon international de l’auto de Montréal 2018, nous ferons tirer notre Corvette 1968, soulignant ainsi les 50 ans d’Uni-Select et ceux du Salon de l’auto. Or, cette année, pour l’édition 2017 du Salon, la restauration de notre Corvette est loin d’être terminée. En fait, elle est à peine commencée!

Alors que faire pour le salon de cette année? On passe notre tour et on attend à l’an prochain avant de montrer une voiture parfaite, ou on la montre telle qu’elle est présentement? Comme nous sommes fiers du Projet Corvette 1968, qui comprend bien plus qu’une Corvette 1968 — il englobe aussi une collecte de fonds pour des organismes favorisant la persévérance scolaire et une expérience sans pareille pour les élèves de l’école des métiers en équipement motorisé de Montréal (ÉMÉMM) — nous avons décidé de vous la montrer telle quelle, avec tous ses défauts bien en vue. C’est un peu comme si nous recevions de la visite sans avoir fait le ménage!

Parmi les petits problèmes à régler…

Depuis notre dernier reportage, notre Corvette a continué de livrer ses petits (et gros) secrets. Tout d’abord, notre expert en restauration, Luc Langlois, a entièrement désassemblé la voiture. Il a découvert que des gens ont forcé pour faire entrer le radiateur de la chaufferette dans son boîtier. Ce dernier sera donc à changer. Aussi, entre 1968 et 2016, notre Corvette a reçu le servofrein. Or, le support de la pédale de frein aurait également dû être changé, ce qui n’a pas été fait. Ce sont des détails, dites-vous, mais des détails comme ceux-ci, il y en a des dizaines, que dis-je, des centaines à régler! À la fin, ils auront englouti des heures et des heures de travail.

Parmi les gros problèmes à régler…

Parmi les plus gros problèmes, Luc a remarqué que les rebords des tours d’aile arrière ont été sablés, « buffés » serait plus juste, au point où ils ont pratiquement disparu, sans doute pour pouvoir installer des pneus plus larges qui, autrement, auraient frotté sur ces rebords. Il faudra les refaire. Dans un texte précédent, nous mentionnions qu’il faudrait changer la partie arrière qui a déjà été frappée. Le tableau de bord, propre aux modèles 1968 et très difficile à trouver, devra aussi être remplacé.

Rien de tel qu’une séparation pour un meilleur avenir!

Juste avant le Salon de l’auto, la Corvette a été amenée à l’ÉMÉMM où les professeurs et les élèves ont séparé la carrosserie du châssis, une étape importante. Un cadre spécial a été créé de toutes pièces par ces mêmes étudiants, pour pouvoir placer la carrosserie environ un pied au-dessus du châssis. Ainsi, nous sauvons beaucoup sur l’espace, très restreint.

Notre Corvette se retrouve donc en deux parties au Salon de l’Auto de Montréal 2017, sans que nous ayons eu le temps de la nettoyer. Mais, après tout, n’est-elle pas en pleine restauration? Vous aurez même la possibilité d’acheter des billets pour son tirage l’an prochain (20 $ chaque).

Venez voir notre Corvette, on fera le ménage après!

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