Suzuki Grand Vitara, plus homogène
De tous les modèles proposés par ce constructeur, le Grand Vitara est l’un des rares offerts sur notre marché qui n’est pas dérivé d’un produit conçu par un concurrent. Par exemple, le XL-7 est une version Suzuki du Chevrolet Equinox tandis que le SX-4 a été développé en collaboration avec Fiat. Bref, ce VUS compact est un Suzuki pur et dur, nous permettant de mieux apprécier le potentiel de ce constructeur. Complètement renouvelé il y a maintenant trois ans, cette année, ce modèle se soumet à de légères modifications quant à sa présentation, mais en subit de plus importantes côté motorisation. Ce qui permet de corriger certaines lacunes à ce chapitre.
Si de nombreux chroniqueurs automobiles ont été enthousiasmés par le Grand Vitara lors de son lancement en 2006, plusieurs lui ont reproché des emprunts à des modèles concurrents au sujet de l’apparence, notamment la partie arrière qui pourrait être confondue avec le RAV4 de Toyota. Malheureusement, les dates de tombée nous empêchent de faire un essai complet de ce véhicule, mais on nous a informés que l’avant serait modifié, alors que la grille de calandre et le pare-chocs seront nouveaux. C’est l’arrière qui a été le plus critiqué, mais curieusement, il semble nous revenir intact...
Les retouches qui font la différence
Lorsqu’un modèle subit une révision intermédiaire après trois ans sur le marché, il est de bonne guerre dans l’industrie d’y apporter quelques améliorations afin de rendre le véhicule plus compétitif et plus confortable. Selon les informations reçues au moment d’écrire ces lignes, l’affichage du centre d’information sera modifié, les commandes montées sur le volant seront illuminées le soir, les poignées d’ouverture des portes intérieures seront chromées, tandis que les pare-soleil couvriront une plus grande superficie. Enfin, soulignons que l’accoudoir central sera dorénavant coulissant.
Bref, une foule de petites retouches apportées afin d’améliorer la présentation et le confort. Il faut ajouter que cette Suzuki est l’une des mieux nanties en fait de présentation avec l’utilisation de bandes chromées contrastant avec le plastique noir de la planche de bord. De plus, la console centrale possède des commandes de climatisation facile à utiliser. Il faut cependant espérer que certains matériaux seront remplacés et que la fini tion sera meilleure. Un détail en passant, la version la plus cossue est équipée d’une clé intelligente, une touche de luxe qui n’est pas courante dans cette catégorie.
Dix cylindres !
Je suis certain d’avoir retenu votre attention avec ce titre de paragraphe ! Mais non, le Grand Vitara n’est pas propulsé par un moteur dix cylindres ! C’est tout simplement pour faire remarquer que, cette année, l’acheteur peut choisir entre un quatre cylindres ou encore un V6, le seul disponible précédemment et dont la cylindrée a été augmentée à 3,2 litres. Désormais, ce dernier moteur produit 230 chevaux soit 45 de plus que le V6 de 2,7 litres qu’il remplace.
Cette motorisation devrait corriger l’une des principales lacunes de ce modèle, à savoir un V6 qui ne livrait pas la marchandise. La fiche technique vous indiquait 185 chevaux mais on avait l’impression qu’il y en avait une trentaine qui ne répondait pas à l’appel. Ce nouveau moteur sera couplé à une boîte automatique à cinq rapports et Suzuki nous promet une consommation de carburant réduite par rapport à l’ancienne version. Autre bonne nouvelle, la plate-forme a été renforcée et cette rigidité accrue permettra de tirer un meilleur parti de ce nouveau groupe propulseur.
Un petit quatre !
On a bien sûr pensé aux acheteurs à la recherche de moteurs économiques et de moindre cylindrée. Cette année, le Grand Vitara pourra également être commandé avec un moteur quatre cylindres de 2,4 litres produisant 166 chevaux. La transmission de série sera une boîte manuelle à cinq rapports tandis que l’automatique à quatre vitesses est offerte en option. Toujours au chapitre de la mécanique, les freins arrière seront à disques, et le modèle V6 sera doté du système de contrôle de descente en pente et d’assistance de démarrage en pente. Ce sont autant de changements qui devraient rehausser le comportement routier, l’agrément de conduite et la polyvalence de ce modèle qui jouit d’une bonne réputation depuis sa révision en profondeur en 2006.
FEU VERT
Choix de moteurs
Habitacle confortable
Efficace en route
Plate-forme plus rigide
Rideau de sécurité
FEU ROUGE
Hayon arrière à ancrage latéral
Finition perfectible
Faible valeur de revente
Fiabilité inférieure à la moyenne