Lotus Elise Sprint, le retour d'un grand nom... mais pas au Canada

Publié le 17 mars 2017 dans Actualité par Alain Morin

Les amateurs de voitures anglaises connaissent bien la Lotus Elan, dévoilée en 1962. Elle a connu une brillante carrière qui s’est terminée en 1975. On l’a retrouvée entre 1990 et 1995 tandis qu’une tentative de résurrection a eu lieu au Salon de Paris en 2010 alors qu’un très beau coupé sport, qui n’était pas sans ressembler à une Lamborghini Aventador en format réduit, avait été présenté. Mais il n’y a pas eu de suite, les finances de Lotus étant à leur plus bas.

Pendant la première génération (1962 – 1975), plusieurs versions ont vu le jour. La dernière en lice a été la Sprint, produite entre 1971 et 1973. Son quatre cylindres 1,6 litre était plus puissant que celui des autres versions avec ses 126 chevaux et son couple de 113 livres-pied. Offerte en livrées décapotable et coupé, elle pesait entre 698 et 703 kilos, respectivement.

Retour en 2017. Les finances de Lotus ne sont pas beaucoup plus reluisantes qu’au début de la décennie. Pour attirer un tant soit peu les acheteurs vers elle, la marque anglaise multiplie les retouches et les déclinaisons de sa vieillissante Elise, introduite en 1996.
La dernière version sort le nom Sprint des boules à mites. Il s’agit d’une option offerte pour l’Elise Sport et l’Elise Sport 220. Une option de 5 000 euros qui en donne… moins. Moins de poids. Les ingénieurs ont réussi à sauver 41 kilos sur une voiture déjà pas très lourde pour en arriver à 798 kilos (à vide, dry en anglais). Par exemple, la batterie est désormais au lithium-ion, ce qui permet de sauver 9 kilos. Les sièges en fibre de carbone, 6. Les nouvelles roues en alliage, 5. Certaines pièces de plastique sont fabriquées en polycarbonate, ce qui diminue le poids de 6 kilos.

Deux quatre cylindres sont proposés, un 1,6 litre de 134 chevaux et 118 livres-pied et un 1,8 litre surcompressé développant 217 chevaux et 184 livres-pied. Les performances devraient être assez relevées, merci. Et les suspensions aussi dures qu’avant puisqu’aucune modification ne leur a été apportée.

Petit détail… Cette voiture ne sera pas disponible au Canada. D’ailleurs l’Elise ne l’est plus depuis 2011. Mais l’Evora 400 le sera très bientôt, les premiers exemplaires devant arriver en concessions au début de l’été.

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