Hyundai Elantra 2017 : atteindre la cible une fois de plus
Les voitures compactes sont toujours très populaires au Canada, mais le segment vit une période plus difficile dernièrement, puisque les consommateurs canadiens se tournent de plus en plus vers des petits VUS et véhicules multisegments. Et la plupart d’entre eux proposent la sécurité additionnelle d’un rouage intégral.
Et pourtant, avec un bon ensemble de pneus d’hiver pour la saison hivernale, une berline compacte peut s’avérer pratique, assez spacieuse pour la famille et peu énergivore aussi. La Hyundai Elantra 2017 en est un parfait exemple et ses ventes vont drôlement bien : elle se classe derrière les deux puissances du segment, la Honda Civic et la Toyota Corolla, devant les Volkswagen Golf et Jetta, la Chevrolet Cruze ainsi que la Mazda3.
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L’Elantra est construite sur une nouvelle plate-forme composée d’acier à haute résistance. Hyundai est fier d’annoncer qu’il fabrique son propre acier en Corée, et que sa voiture est à la fois plus légère et plus rigide. Et on la sent particulièrement solide, bien qu’elle soit l’une des berlines les moins lourdes de sa catégorie.
Et quoique son style ne soit pas aussi audacieux que celui de la génération précédente, lancée pour l’année-modèle 2011, les lignes de la nouvelle Elantra sont angulaires et sophistiquées, et resteront à la mode plus longtemps. Et outre des jantes en alliage et d’un éclairage à DEL, il n’y a presque aucun signe nous permettant de distinguer les versions de base des moutures mieux équipées.
Toutes les variantes de la Hyundai Elantra berline 2017, à part l’Elantra Sport récemment introduite, sont munies de la même motorisation. Il s’agit d’un quatre cylindres de 2,0 litres qui fonctionne sur un cycle Atkinson au lieu du traditionnel cycle Otto. On vous épargne les détails techniques entre les deux… En bref, la différence, c’est que le moteur à cycle Atkinson est habituellement moins énergivore, mais produit généralement un peu moins de puissance et de couple. On retrouve ce type de cycle de combustion surtout dans les motorisations hybrides, puisque les moteurs électriques procurent une assistance afin de compenser la puissance moindre.
Toutefois, on commence à voir apparaître des motorisations non hybrides à cycle Atkinson dans les voitures de production chez Hyundai/Kia et Toyota. Dans le cas de l’Elantra, son moteur développe 147 chevaux et un couple de 132 livres-pied, ce qui n’est pas si mal. La voiture réalise des performances adéquates, et s’avère clairement aussi rapide qu’une Corolla ou une Mazda3 avec son moteur de 2,0 litres. Durant notre essai, nous avons observé une moyenne de 7,5 l/100 km, ce qui est très bon pour une berline compacte. En revanche, ses cotes officielles de consommation la placent en milieu de peloton dans son segment.
Autre que les explications techniques, on sent l’Elantra solide, sa boîte automatique à six rapports fonctionnant de façon très fluide. Notez qu’une boîte manuelle à six rapports est toujours disponible dans la version L de base et dans la Sport, mais chaque autre déclinaison de la berline Elantra obtient l’automatique.
La voiture dispose également d’un roulement raffiné et confortable, grâce à la rigidité de sa structure et sa suspension bien calibrée. Les bosses et les crevasses sur la chaussée sont facilement absorbées, et lorsque l’on se retrouve derrière le volant de cette Elantra, on se sent généralement comme si l’on conduisait une voiture plus dispendieuse. Par contre, on ne peut pas dire qu’elle se démarque nettement dans une catégorie aussi concurrentielle, mais en même temps, ce n’est pas une critique.
En général, le design intérieur est bien étalé et élégant, imitant bien le style peu risqué de la carrosserie. Les commandes donnent une sensation de solidité, alors que l’écran multimédia est réactif, bien que certaines fonctionnalités de balayage du doigt soient plus compliquées à effectuer en conduisant. L’affichage de la position des essuie-glaces ou des phares à l’écran devant le conducteur, pendant que l’on est en train de les régler, est une bonne idée, puisqu’on n’a pas besoin de quitter la route des yeux.
On a aussi aimé les sièges bien conçus de l’Elantra et son espace intérieur, alors que la bosse au plancher des places arrière n’est pas très grosse, permettant à trois passagers de s’asseoir sans se donner des coups de pied. Dommage qu’il n’y ait pas de bouches de ventilation pour ces passagers à l’arrière de la console centrale, par contre. Le coffre est grand, tout comme son ouverture, et les dossiers divisibles 60/40 ont des poignées de relâche à même le coffre pour nous faciliter la vie.
Le garnissage des sièges en tissu vient évidemment de série, alors que les versions SE et Limited obtiennent du cuir. L’Elantra L de base, à 15 999 $ avant les frais de transport et de préparation, comprend des sièges avant chauffants et réglables en hauteur, une chaîne audio à six haut-parleurs avec prise USB et un télédéverrouillage des portes, mais se trouve autrement un peu dégarnie sans commandes audio au volant, sans connectivité Bluetooth et sans climatiseur. Une version pour attirer la clientèle avec un prix alléchant, mais que très peu d’acheteurs finiront par choisir. La version LE à boîte automatique présente beaucoup plus de caractéristiques pour son PDSF de 18 499 $.
Le « gros vendeur », c’est la Hyundai Elantra GL 2017. À 20 349 $, elle est équipée d’un volant chauffant et gainé de cuir, d’une surveillance des angles morts avec alerte de trafic transversal arrière, de jantes en alliage et d’un écran tactile de 7,0 pouces avec intégration Apple CarPlay et Android Auto. Les Limited, Limited SE et Limited Ultimate sont remplies de tout l’équipement que l’on peut maintenant s’attendre à retrouver dans des berlines compactes, y compris une panoplie de dispositifs de sécurité avancés. Bon, elles coûtent nécessairement plus cher, mais on ne dépassera pas le cap des 29 000 $.
La nouvelle Elantra ne révolutionne pas sa catégorie. En revanche, elle fait tout de belle façon, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Elle affiche une belle mine, et outre sa version de base, elle propose un excellent rapport qualité-prix. On ne voit aucune raison qui pourrait empêcher l’Elantra de continuer à bien se vendre et à conserver sa troisième place au classement des voitures compactes au Canada.
Fiche d'évaluation | |
Modèle à l'essai | Hyundai Elantra 2017 |
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Version à l'essai | Limited berline |
Fourchette de prix | 15 999 $ – 28 999 $ |
Prix du modèle à l'essai | 26 249 $ |
Garantie de base | 5 ans/100 000 km |
Garantie du groupe motopropulseur | 5 ans/100 000 km |
Consommation (ville/route/observée) | 8,3 / 6,4 / 7,5 L/100km |
Options | n.d. |
Modèles concurrents | Chevrolet Cruze, Ford Focus, Honda Civic, Kia Forte, Mitsubishi Lancer, Nissan Sentra, Subaru Impreza, Toyota Corolla, Volkswagen Beetle, Volkswagen Golf, Volkswagen Jetta |
Points forts |
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Points faibles |
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Fiche d'appréciation | |
Consommation | Bonne, sans être fantastique |
Confort | Une structure solide permet de meilleurs réglages de la suspension, qui se traduit par un roulement plus confortable |
Performances | Bonne puissance du moteur, bien que le couple à bas régime soit un peu timide |
Système multimédia | En général, un système facile à utiliser et rempli de fonctionnalités |
Agrément de conduite | L’Elantra mise sur le raffinement, et ça paraît dans son comportement routier |
Appréciation générale | Une berline compacte bien équipée, solide et stylisée. Que peut-on demander de plus? |