Kia Optima 2017: Toujours belles et encore meilleures

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Marc Lachapelle

On ne dirait pas au premier coup d’œil, mais la berline Optima a eu droit à une refonte complète l’an dernier. Un peu plus longue et large, sur un empattement qui a gagné quelques millimètres, son habitacle est plus spacieux, davantage cossu et mieux équipé. Ses moteurs familiers ont été retouchés et elle en a un nouveau, en plus d’un groupe propulseur hybride amélioré et d’un autre qui est rechargeable. Voilà ce qu’il faut aujourd’hui à une berline intermédiaire pour affronter les meilleures de sa catégorie.

Il est effectivement question ici d’une mue plutôt que d’une métamorphose, parce que la nouvelle Optima semble presque identique à la précédente. Ce qui n’a rien de mauvais quand il s’agit de l’une des plus jolies berlines sur nos routes. Ses formes et ses proportions n’ont pratiquement pas changé et sa silhouette est toujours aussi fine, grâce à une calandre, des phares et des feux arrière amincis et raffinés.

Cette calandre affiche maintenant une grille chromée évoquant celle de la berline K900 qui trône au sommet de la gamme chez Kia. Les SX et SXL, qui se veulent les sportives de la gamme Optima avec leur 2,0 litres turbo, ont des prises d’air verticales plus grandes à l’avant et deux embouts d’échappement à l’arrière en plus d’un jeu d’étriers rouges pour leurs freins dont les disques avant sont plus grands (320 mm au lieu de 300).

Plus de solidité et de finesse

N’en déplaise à l’incontournable Peter Schreyer, le designer allemand qui a transformé radicalement le style des Kia, pour le mieux, il est important de noter que plus de la moitié de la carrosserie autoporteuse de l’Optima est maintenant faite d’acier à haute résistance. Avec une rigidité améliorée de 58% en torsion, les ingénieurs ont fixé les pivots de suspension plus loin vers l’extérieur et doublé le nombre de coussinets pour bonifier autant la qualité de roulement que la précision de la direction et la tenue de route.

Et ça marche! Les versions LX sont les plus accessibles et offrent malgré tout un bel aplomb en conduite. Le roulement est très correct sur toutes les surfaces, ce qui était prévisible avec des pneus de taille 205/65. Les jantes en alliage de 16 pouces qui équipent les LX et LX Eco Turbo font sûrement frémir d’horreur monsieur Schreyer parce qu’elles ne sont pas flatteuses pour le profil allongé de l’Optima.

À l’inverse, le comportement des SX et SXL est équilibré et raffiné même si elles roulent sur une suspension davantage ferme et des pneus de taille 235/45 dont le flanc est beaucoup plus bas. Ceux-là sont montés sur d’attrayantes jantes d’alliage de 18 pouces. Entre les deux, il y a des 17 pouces pour les LX+ et EX en milieu de gamme. Assez pour les roues!

Main complète côté moteurs

Le nouveau moteur turbocompressé de 1,6 litre qui équipe la LX Eco Turbo est jumelé à une boîte à double embrayage et sept rapports presque aussi douce qu’une automatique conventionnelle. Ses 178 chevaux n'ont rien de léthargique, appuyés par un couple maximum de 195 lb-pi accessible à seulement 1 500 tr/min. Il est moins gourmand que le 2,4 litres atmosphérique de base qui consomme un peu plus que sur le modèle précédent à cause du gain en taille et en poids.

Le quatre cylindres turbo de 2,0 litres qui anime les SX et SXL a gagné nettement en souplesse et en caractère. Ses 245 chevaux et son couple de 260 lb-pi dès 1 350 tr/min, lui permettent un 0-100 km/h en 6,9 secondes. C’est une bonne seconde de mieux que le modèle précédent qui était pourtant plus léger et plus puissant. Sur papier, à tout le moins.

Les hybride et hybride rechargeable promettent quant à elles une consommation amoindrie et un fonctionnement plus doux que leur devancière uniquement hybride, grâce à un moteur thermique à injection directe de 2,0 litres, un moteur/générateur qui remplace le convertisseur de couple et une boîte automatique à six rapports bonifiée. La nouvelle hybride rechargeable aurait 44 km d’autonomie avec sa batterie lithium-ion polymère de 9,8 kWh et un moteur électrique de 50 kW. Elle y sacrifie le dossier arrière repliable 60/40 et le volume de son coffre est de 280 litres, contre 305 pour sa sœur hybride et 450 pour les autres modèles.

La première classe à meilleur prix

Pour dire les choses simplement, tous les modèles offrent des niveaux d’espace, de confort, de finition, de luxe, d’ergonomie, de rangement et d’équipement remarquables pour le prix demandé. En fait, l’Optima et sa cousine, la Hyundai Sonata, sont les championnes des intermédiaires sous ce rapport. Aucune rivale ne possède des commandes et contrôles aussi bien conçus et efficaces, avec autant d’accessoires véritablement utiles en équipement de série. Les versions plus chères ne font qu’en remettre des couches en matière de luxe, de connectique et de sécurité. Il ne manque en fait à ces berlines coréennes qu’une part de caractère et de tradition pour viser encore plus haut.

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