Lexus LC 2017: Aux trousses des sportives de grand tourisme

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Sylvain Raymond

Dans sa mission de ne plus jamais être associée au qualificatif de « véhicules endormants », Lexus a réussi tout un exploit ces dernières années en dynamisant complètement sa gamme. Après avoir percé le segment des superbolides avec sa LFA, il y a quelque temps, Lexus passe à une nouvelle étape en introduisant la LC 500, un coupé sport reprenant la philosophie et l’ADN de la LFA, mais offert à un prix beaucoup moins prohibitif.

La LC 500 repose sur une nouvelle plate-forme à roues motrices arrière baptisée GA-L. Sachant que Lexus a déjà réservé des droits de propriété pour le nom LS 500, on conclut que cette plate-forme servira à la future LS. Non, la LC 500 n’est pas destiné à s’attaquer à la Audi R8 ou à la Mercedes-AMG GT. Le nouveau modèle porte-étendard des sportives Lexus peut en fait être considéré comme une version coupé de la LS, et vise plutôt les modèles de grand tourisme, notamment la BMW de Série 6 et la Mercedes-Benz SL.

Raffinement plus que sportivité extrême

Grâce à ses deux sièges arrière, la LC 500 dispose d’une configuration 2+2, mais vu le dégagement très réduit pour les jambes et la tête, les propriétaires s’en serviront beaucoup plus comme espace de chargement supplémentaire que pour se balader avec des amis. L’environnement est tout nouveau avec peu d’affiliation aux autres modèles, mis à part le pavé tactile permettant de contrôler le système multimédia.

Si certaines sportives tentent de recréer l’atmosphère d’une voiture de course à bord, ce n’est pas le cas de la LC 500. On découvre un habitacle luxueux, élégant et très soigné qui fait penser à celui des berlines de luxe auquel Lexus nous a habitués. Le pédalier sport et les sièges enveloppants sont pratiquement les seuls témoins des aspirations dynamiques de la voiture, tout comme le bloc d’instrumentation qui est issu de la LFA. Les deux commandes placées de chaque côté sur la partie supérieure du tableau de bord ont aussi été empruntées à la supervoiture de Lexus.

Au chapitre du style, la LC 500 s’inspire fortement du concept LF-LC présenté en 2012. Au premier regard, nul doute qu’il s’agit d’une voiture au caractère sportif. L’image de marque est nette, avec l’imposante grille trapézoïdale en sablier à l’avant et son large devant intégrant de chaque côté des prises d’air et une bande aux DEL en guise de phares de jour. Le dynamisme est souligné par une ligne de toit plongeante et surtout, par de magnifiques jantes de 21 pouces en aluminium forgé. L’arrière est également fort réussi avec son profil bas et large, l’effet de puissance est bien perceptible.

Sous son long capot, la LC 500 a droit à une mécanique bien connue, soit un V8 de 5,0 litres, le même que l’on retrouve à bord des GS F et RC F. On espérait une mécanique exclusive pour la LC ou, du moins, quelques chevaux de plus de la part du V8, mais ce n’est pas le cas. Il développe la même puissance : 467 chevaux pour un couple de 389 lb-pi.

C’est tout de même supérieur aux modèles similaires chez BMW et Mercedes, mais bien moindre par rapport aux bestiales M6 et AMG SL 63. Une LC servie à la sauce F pourrait bien changer la donne! Chose certaine, le V8 atmosphérique, qui est placé derrière l’essieu avant afin d’optimiser la répartition de poids, ne déçoit pas au chapitre de la sonorité, c’est magique!

Grâce à l’utilisation massive de la fibre de carbone et d’acier haute rigidité, la LC 500 est selon Lexus la voiture qui offre la plus grande rigidité structurelle parmi tous ses modèles. Son poids réduit devrait favoriser ses performances, tout comme sa nouvelle boîte automatique à dix rapports, une première chez ce constructeur. Lexus annonce une efficacité à la hauteur des meilleures boîtes à double embrayage et un chrono 0-100 km/h en un peu moins de 4,5 secondes.

Puissance électrique

Puisque Toyota croit toujours en ses modèles hybrides, la LC est aussi vendue en version 500h. La portion thermique est confiée à un V6 de 3,5 litres de 295 chevaux, alors que les 59 chevaux supplémentaires sont issus d’un moteur électrique connecté à un ensemble de batteries lithium-ion.

Afin de rehausser les aptitudes de cette voiture hybride sportive, les ingénieurs ont greffé une boîte automatique à quatre rapports au groupe motopropulseur en complément à la boîte à variation continue (CVT). Eh oui, la LC 500h n’a pas une mais bien deux transmissions! On appelle ça un système hybride multiphase. Ce dernier, selon Lexus, autorise une réaction plus naturelle et rapide de l’accélérateur tout en permettant de circuler plus rapidement en mode 100% électrique.

La LC 500 contribuera certainement à casser l’image conservatrice de Lexus. Elle fera tourner les têtes et tout en conservant la qualité et la fiabilité typiques à Lexus.

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