Chevrolet Cruze 2017: À la poursuite du raffinement

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Denis Duquet

Lorsque la Cruze, une voiture à vocation mondiale, est arrivée sur notre marché en 2010, elle avait pour mission de remplacer la Cobalt, une compacte largement dépassée par la concurrence. La Cruze, malgré une silhouette relativement sobre, a rapidement fait oublier sa devancière. Comme elle ne manquait pas d’arguments pour intéresser les clients potentiels, elle est devenue la Chevrolet la plus vendue au Canada.

Les lignes de la Cruze, renouvelée cette année, sont en harmonie avec celle de la Malibu, nouvelle elle aussi. Comme cette dernière, elle adopte le look coupé quatre portes très à la mode de nos jours. Bien qu’elle soit plus longue de 6,8 cm qu’avant et dotée d’un empattement allongé de 1,5 cm, son poids a été réduit de plus de 100 kg grâce à l’utilisation de pièces d’aluminium et d’acier de haute qualité. Le toit a été abaissé d’environ 2,0 cm par rapport au modèle précédent. Ceci lui procure une allure plus sportive tout en permettant d’améliorer le coefficient de pénétration dans l’air qui est de 0,28.

Espace silencieux

La première Cruze possédait une habitabilité supérieure à la moyenne de la catégorie des compactes et sa remplaçante fait encore mieux grâce à son empattement plus long qui permet d’offrir davantage d’espace aux places arrière. C’est ainsi que le dégagement pour les genoux a progressé de 5 cm. Par contre, compte tenu de l’angle du toit, il faut se pencher passablement pour monter à bord. Mais, une fois assis, même les personnes mesurant 1,90 m bénéficient d’un dégagement suffisant pour la tête. Détail à souligner, sur la version Premier, la banquette arrière est chauffante à chaque extrémité.

Sans être extravagante, la planche de bord est relativement élégante et se démarque, entre autres, par des matériaux de meilleure qualité et une finition impeccable. Deux éléments qui ne faisaient toujours pas partie des Chevrolet au tournant du siècle. Peu importe le modèle choisi, deux écrans d’affichage sont de série : d’abord celui de 7 pouces sur les modèles L, LS et LT — de huit pouces sur la version Premier —, et un écran d’information de 4 pouces placé entre le compte-tours et l’indicateur de vitesse, sur lequel il est possible d’accéder à de multiples informations et qui affiche également les instructions du système de navigation.

L’habitacle est relativement cossu tandis que les sièges avant se révèlent confortables bien que le support latéral ne soit pas leur point fort. Un pare-brise insonore, des matériaux antibruit placés en des endroits stratégiques et une plate-forme plus rigide font de la Cruze l’une des voitures compactes les plus silencieuses sur le marché.

Hatchback à venir

Contrairement à la génération précédente, un seul moteur est au catalogue. Il s’agit d’un quatre cylindres en aluminium à injection directe et double arbre à cames en tête de 1,4 litre qui produit 153 chevaux et 177 livres-pied de couple. Ce faisant, on respecte la tendance actuelle en utilisant un moteur de petite cylindrée doté d’un turbocompresseur et possédant un couple relativement supérieur à la puissance afin d’obtenir des accélérations linéaires et de bonnes reprises. De plus, son niveau sonore est bien atténué. Une boîte manuelle à six rapports est livrée d’office tandis que l’automatique à 6 rapports est en option. Avec cette dernière, le système Arrêt-départ est de série. Il coupe le moteur lorsque la voiture est immobilisée et le relance dès qu’on lève le pied de la pédale de frein. Soulignons qu’une motorisation diesel sera dévoilée en cours d’année. Ce quatre cylindres 1,6 litre proviendra de la filiale européenne Opel et devrait développer autour de 140 chevaux et 240 livres-pied de couple.

La puissance du moteur à essence est correcte et permet de boucler le traditionnel 0-100 km/h en moins de 8 secondes, ce qui est convenable. Concernant la tenue de route, à moins de vouloir jouer au pilote de course, la voiture est neutre dans les virages avec un léger roulis de caisse. La suspension arrière à poutre déformante — avec une barre stabilisatrice supplémentaire (suspension Watt) sur le modèle Premier— accomplit du bon boulot. Toutefois, à basse vitesse, sur des bosses, la suspension paraît parfois un peu sèche. Quant à la direction, elle est linéaire et son assistance très homogène.

Somme toute, la nouvelle Cruze ne possède pas de défauts majeurs et sa liste de prix se veut très concurrentielle. Précisons qu’une version hatchback fort élégante et plus polyvalente que la berline sera commercialisée en cours d’année.

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