Dodge Durango 2017: Géant mais docile

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Mathieu St-Pierre

Les véhicules utilitaires, qu’ils soient sportifs ou multisegments, se veulent une option à tous les autres types de véhicules automobiles. En premier lieu, ils doivent être logeables, mais cet aspect est souvent occulté par un design qui est plus émotif, plus racé.

Fiat Chrysler Automobiles, ou FCA, est connue et reconnue pour avoir conçu les voitures les plus familiales de tous les temps, les Dodge Caravan et Plymouth Voyager, au début des années 80. On créa alors une nouvelle catégorie de véhicules, mais comme toute bonne chose, l’intérêt pour la minifourgonnette diminua au fil des années. Les ingénieurs ont tout de même pris des notes et quand le moment de la refonte du Durango est arrivé pour l’année-modèle 2011, ils ont brillamment combiné les atouts du VUS et de la fourgonnette.

L’amalgame idéal

Que recherchent les familles d’aujourd’hui? De l’espace? Des accessoires de luxe et de la technologie? Une position de conduite surélevée? De la sécurité? Du confort? Et bien voilà, le Durango répond à toutes ces obligations.

Parmi les produits de FCA, ce sont les Dodge qui ont le plus de gueule. Pratiquement tous les véhicules sont dotés de la calandre à réticule à l’avant et de feux arrière à DEL en forme de piste de course. Chez le Durango, c’est la corpulence qui impressionne surtout. Il est long, large et haut sur roues. En fait, à bien l’étudier, le Durango ressemble beaucoup à une fourgonnette du pilier « A » jusqu’à l’arrière.

S’il est un peu « rondelet », le gros VUS de Dodge a tout de même une belle apparence. La nouvelle version GT est particulièrement intéressante grâce aux différentes moulures ou accessoires agencés à la couleur de la carrosserie. Les versions R/T et Citadel continuent de bien représenter son côté sportif et son côté luxueux, respectivement.

L’habitacle demeure l’attrait principal pour les familles. La polyvalence de celui du Durango, sans compter sa vastitude, répond aux besoins créés par la présence de passagers multiples. Même avec la troisième banquette en place, le coffre demeure suffisant pour de gros objets, un sac d’équipement de hockey, par exemple.

À l’avant, les occupants font face à une planche de bord simple, bien conçue et finie avec soin. L’écran disponible Uconnect de 8,4 pouces est le centre nerveux du véhicule. Heureusement, il est efficace et se consulte avec aisance. Ce centre multimédia comporte de nombreuses commandes audio, de téléphone, de navigation et plus.

Les vide-poches sont nombreux et l’ergonomie est bien pensée. La molette de sélection pour la boîte automatique semble novatrice, mais tant qu’à faire, des boutons sélecteurs ou un bon vieux shifter sur la colonne de direction libèreraient davantage d’espace dans la console centrale.

Sportif ou relax

Ce que l’on aime en particulier chez le Durango est sa nature décontractée. Peu importe la version, ce gros Dodge se conduit facilement et l’on a même parfois l’impression d’être au volant d’un utilitaire moins corpulent.

Le moteur de base, soit le V6 de 3,6 litres, est bien assorti au Durango. Sa puissance et particulièrement son couple suffisent très bien à la tâche de faire bouger les quelque 2 400 kilos du VUS. Pour le remorquage ou simplement pour avoir un peu plus de plaisir, le V8 HEMI de 5,7 litres garantit les résultats. Aussi, n’oublions pas qu’il possède une très belle sonorité.

Les deux moteurs proposés sont bien adaptés, mais les lauriers reviennent à la superbe boîte automatique à huit rapports offerte de série. Elle fait un boulot exemplaire, qu’elle soit lourdement sollicitée par une charge importante ou par un conducteur désirant changer de voie rapidement. Pour le moment, FCA ne semble pas tentée d’intégrer sa boîte à neuf rapports au Durango et nous souhaitons qu’elle résiste à la tentation.

Chaque moteur est jumelé à un rouage intégral qui lui est propre. Dans le cas du V8, il comprend une gamme basse qui peut être utile dans les situations extrêmes. Notons qu’en temps normal, le HEMI ne consomme qu’environ 10 à 15% de plus que le V6. Selon nous, c’est un avantage non négligeable.

La suspension indépendante du Durango lui assure un comportement routier sain que l’on apprécie en ville tout comme sur les longues distances. Le roulis en virage est présent bien sûr, par contre, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, car le véhicule demeure stable et silencieux à haute vitesse. La direction électrique fait un travail satisfaisant et les freins (ventilés aux quatre coins avec le V8) répondent amplement aux attentes.

Somme toute, le Durango de Dodge mérite d’être considéré l’une des meilleures alternatives à la fourgonnette. Entendons-nous, rien ne peut battre la polyvalence d’une fourgonnette, mais le gros Dodge peut tout faire aisément. De plus, il est plus beau qu’une minivan

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