Toyota Highlander 2017: Maintenant plus sportif

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Michel Deslauriers

Le Toyota Highlander a toujours représenté un choix rationnel dans le segment des VUS intermédiaires à trois rangées de sièges. Il jouit d’une réputation de fiabilité et propose un habitacle spacieux, des motorisations efficaces et un confort de roulement appréciable. Toutefois, il faut l’avouer, il est peu excitant à conduire.

Ce polyvalent VUS a reçu une piqûre d’adrénaline pour l’année-modèle 2017, si l’on se fie aux dires de Toyota. Non seulement le Highlander arbore un look plus dynamique, mais il obtient une nouvelle motorisation plus puissante et moins énergivore. On a également ajouté une finition SE qui se veut plus sportive, du moins, en apparence.

De la nouveauté sous le capot

Le V6 de 3,5 litres que l’on retrouvait dans le Highlander ainsi que dans une myriade de produits de la marque a été remplacé par une génération inédite dece moteur, maintenant dotée de l’injection directe. Il est géré par une nouvelle boîte automatique à huit rapports, que l’on dit plus compacte et plus rapide d’exécution que l’ancienne automatique à six rapports.

Le V6 est équipé d’un système automatique arrêt/redémarrage, qui aide à préserver du carburant dans la circulation urbaine. La transmission intégrale du Highlander n’a pas changé, favorisant les roues avant en conduite normale, et acheminant une partie de la puissance disponible aux roues arrière lors des pertes d’adhérence.

La version hybride est de retour, une exclusivité dans son segment, et elle misera également sur le nouveau V6, jumelé à une boîte automatique à variation continue et à un rouage intégral à gestion électronique. Dans le cas des deux motorisations, on gagne à la fois en puissance et en économie de carburant. Le Highlander hybride est particulièrement efficace en ville, et en s’efforçant d’écoconduire, sa consommation descendra sous la barre des 10 l/100 km. Dommage que le réservoir d’essence soit si petit, ce qui gâche l’autonomie entre les ravitaillements.

Une gueule musclée

En vente depuis 2013 en tant que modèle 2014, la génération actuelle du Toyota Highlander proposait un style plus affirmé que sa devancière. Pour 2017, on a procédé à des retouches cosmétiques pour lui donner encore plus de caractère, y compris une grille de calandre plus massive ainsi que des pare-chocs et des feux arrière redessinés. On peut distinguer les versions plus abordables des éditions plus luxueuses grâce à la finition de la calandre, et de nouveaux choix de couleurs sont également offerts.

La version SE apporte un style plus dynamique au Highlander, avec des jantes en alliage uniques de 19 pouces, une calandre et des blocs optiques noircis ainsi que des longerons de toit noirs. Et, tenez-vous bien, le Highlander SE profite d’une suspension plus ferme pour une conduite plus sportive. On est tout de même loin du comportement routier d’un Porsche Cayenne.

Sur la route, le Highlander impressionne par son confort de roulement et par le silence de son habitacle. Les sièges sont confortables pour les trajets quotidiens, mais lors de longues randonnées, leur manque de soutien se fait sentir. Les sièges capitaine, dans la deuxième rangée, sont plus accueillants que la banquette et, de toute façon, l’assise centrale de celle-ci est trop étroite pour être vraiment confortable. La troisième rangée offre suffisamment d’espace pour deux préados, mais tenter d’en asseoir trois à cet endroit provoquera des chicanes.

Sinon, on note peu de changements dans l’habitacle pour 2017. Par contre, on retrouve maintenant cinq ports USB pour recharger les appareils portatifs de toute la famille, et la finition Limited propose un nouvel habillage en cuir brun, se joignant au noir et au beige déjà offerts. La liste de caractéristiques de sécurité avancée a été allongée avec l’ajout de l’ensemble Toyota Safety Sense, de série sur toutes les versions. Cela comprend une détection pré-collision frontale avec freinage d’urgence automatique, un régulateur de vitesse adaptatif et une alerte de changement de voie.

Le Highlander devient très logeable lorsqu’on rabaisse tous les sièges arrière, avec un volume maximal de 2 370 litres, et la lunette peut s’ouvrir séparément du hayon, très pratique. Sa capacité de remorquage de 2 268 kg (5 000 livres) est dans la moyenne pour un VUS intermédiaire, par contre, celle de l’hybride est moins élevée à 1 588 kg (3 500 livres).

Comme véhicule familial, difficile de faire mieux que le Highlander, du moins, si l’on ne veut rien savoir d’une fourgonnette. C’est un VUS spacieux et très polyvalent, et sa version hybride est surtout intéressante pour des déplacements fréquents en ville et en banlieue. Tout ce qu’il manque à ce véhicule, c’est davantage d’agrément de conduite, mais Toyota travaille là-dessus. Actuellement, le Highlander est beaucoup plus utilitaire que sportif, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose.

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