Ford Edge 2017: Si vous n’aimez pas les VUS

Publié le 1er janvier 2017 dans 2017 par Denis Duquet

Pour bien des gens, la seule mention de l’acronyme VUS provoque la même réaction que si l'on avait prononcé le terrible mot anglais de quatre lettres commençant par « F ». En effet, on croit à tort qu’un utilitaire sport est un engin destiné à consommer du pétrole outrageusement, à polluer plus que la moyenne, tout en ayant une tenue de route élémentaire.

Inutile de préciser que le nombre sans cesse croissant de VUS sur nos routes leur donne des boutons. Pourtant, les véhicules de ce type se trouvent à des années-lumière des Bronco de la première heure et de leurs semblables. En fait, le Edge est à l’opposé de ces préjugés et l'on peut parier que si ses détracteurs prenaient le temps de le conduire, ils seraient charmés.

La première génération du Edge était davantage classée comme étant un multisegment plutôt qu’un VUS. En outre, la seconde, lancée l’an dernier, a accentué cette tendance en se raffinant, tant sur le plan de la mécanique que sur celui de l’esthétique.

Plus stylisé, plus luxueux

La nouvelle silhouette, dévoilée l’an dernier, a plu à ceux qui apprécient les allures plus sophistiquées. D’autres ont déploré que l’Edge soit quelque peu rentré dans le rang avec son apparence retouchée qui, aux yeux de plusieurs, serait pourtant plus équilibrée et plus homogène. D’ailleurs, les stylistes de Ford ont retenu les commentaires positifs de cette présentation, car ils ont récidivé avec le nouvel Escape qui, lui, a emprunté plusieurs éléments visuels à son acolyte.

La grille de calandre aux extrémités, en forme de V, les nacelles triangulaires abritant les phares antibrouillard, les ondulations de chaque côté du capot ainsi que les feux de route débordant sur les ailes sont autant de traits partagés, leur conférant une allure plus urbaine.

L’habitacle du Edge est particulièrement bien réussi avec des matériaux de qualité, qui nous donnent l’impression d’être à bord d’une marque luxueuse, sans oublier la finition, également digne de mention. La présentation de la planche de bord est plutôt similaire à celle des autres produits de la marque, mais il faut noter une amélioration importante depuis l’an dernier. L’interface MyFord Touch a été remplacé par le système SYNC 3, nettement plus convivial et efficace. Les places avant et arrière sont spacieuses et confortables tandis que la soute à bagages est capable d’avaler de gros objets.

Une Fusion tout usage?

S’il fallait n’utiliser que quelques mots pour qualifier le comportement routier du Edge, on pourrait tout simplement le décrire comme étant une « Fusion tout usage ». En effet, ce multisegment utilise la plateforme de la berline, tout en offrant la polyvalence d’un utilitaire sport. Et c’est justement cette filiation avec une berline qui explique la conduite sans surprise, qui nous permet d’apprécier les routes sinueuses. Il faut préciser que la suspension est bien calibrée tandis que la direction adaptée varie constamment l’assistance en fonction de la situation, calculant sans cesse le nombre de tours des roues.

D’ailleurs, le Edge regorge d’éléments techniques qui se comparent à des véhicules se vendant beaucoup plus cher. Et pour les citadins, ce qui sera sans doute le plus apprécié, c'est le dispositif de stationnement assisté, lequel permet de se garer automatiquement, parallèlement ou perpendiculairement au trottoir. Soulignons également le régulateur de vitesse adaptatif et l’avertisseur de collision avant, avec assistance de freinage.

L’acheteur a l’embarras du choix en ce qui concerne la sélection du moteur. La motorisation de base est un quatre cylindres turbo de 2,0 litres, d’une puissance de 245 chevaux, et cette nouvelle génération de moteur peut maintenant être jumelé à une transmission intégrale. Pour les amateurs du V6 atmosphérique, Ford propose toujours l’incontournable 3,5 litres, dont les 280 chevaux permettent une meilleure capacité de remorquage (682 kg contre 909 kg – 1 500 livres contre 2 000). Toutefois, il consomme davantage que le 2,0 litres turbo.

Enfin, le Edge Sport est doté d’un V6 biturbo de 2,7 litres, produisant 315 chevaux et un couple de 350 lb-pi, du rouage intégral de série, de roues de 20 pouces (21 pouces en option), d’une suspension plus ferme et d’une apparence plus agressive. Cette dernière version est certainement la plus agréable à conduire aux yeux d’un conducteur sportif, mais ceux qui n’ont pas cette approche risquent de trouver que « ça porte dur », pour citer la « parlure automobile québécoise ».

L’Edge propose donc un vaste choix à l’acheteur qui recherche les qualités d’un VUS sans en subir les inconvénients.

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