Pagani Huayra Roadster : un tour de force

La Pagani Huayra Roadster. Cette nouvelle venue est, de la bouche de Horacio Pagani lui-même, la voiture la plus complexe jamais construite par le petit constructeur.

Par quoi cette complexité se traduit-elle?

• À lire aussi: Les décapotables… un peu d’histoire
• À lire aussi: Les avantages d’une voiture décapotable

Le toit d’une voiture ne sert pas qu’à protéger les occupants de la pluie. Il sert aussi à relier l’avant et l’arrière du véhicule. L’enlever, c’est diminuer la rigidité de l’auto, et dans le cas d’une sportive conçue pour la piste, c’est un gros problème.

Pour compenser cette perte de rigidité, les constructeurs ajoutent des renforts dans le plancher de l’automobile, mais souvent, ces ajouts nuisent à l’équilibre de la voiture, et augmentent le poids. La bagnole est donc moins performante. Par contre, vous aurez les cheveux dans le vent!

Toutefois, ce n’est pas le cas avec la Pagani Huayra Roadster. Non seulement cette voiture est-elle plus rigide que la Huayra « normale », mais en plus, elle est plus légère. Un tour de force réalisé par l’emploi intensif de la fibre de carbone, et par une nouvelle conception de plusieurs éléments.

Derrière les sièges, en position centrale, on retrouve le V12 de 6,0 litres, conçu par AMG, dont la puissance est ici portée à 764 chevaux et un couple de 737 livres-pied. Pagani promet le 0-100 km/h en deçà de 3,2 secondes, et une vitesse maximale au-delà de 360 km/h.

Bien entendu, la Pagani Huayra n’est pas donnée à tout le monde. Elle sera mise en vente à plus de 2 millions de dollars américains. Avec plusieurs alternatives sur le marché, parions que les amateurs de décapotables se tourneront vers autre chose…