Mercedes-Benz Classe E Cabriolet 2018 : difficile de demander mieux

Publié le 27 juin 2017 dans Premiers contacts par Marc-André Gauthier

On parle souvent de la Classe E de Mercedes-Benz, et c’est à juste titre. Cette voiture est disponible en quatre variantes, soit berline, familiale, coupé et cabriolet, en plus d’offrir des versions AMG qui décoiffent pas à peu près! En fait, ce n’est pas surprenant que la compagnie soit devenue la marque de luxe numéro un aux États-Unis, au Canada, et dans le monde!

La Classe E Cabriolet est arrivée sur le marché à une époque où les décapotables étaient de moins en moins populaires. Elle ne proposait pas une expérience sportive, bien au contraire, mais plutôt de recréer les souvenirs d’enfance d’une balade dans une grosse voiture, les cheveux au vent.

Toutefois, le temps passe, et même les voitures dont le but est tout sauf d’être sportives ont maintenant des qualités dynamiques améliorées. La Classe E Cabriolet a évolué en ce sens, continuant d’offrir confort et raffinement, mais sans négliger l’aspect sportif recherché par les acheteurs de produits de luxe. Pour 2018, la Classe E Cabriolet reçoit une bonne mise à jour, et sincèrement, voilà maintenant l’ennemi à abattre dans le segment des cabriolets de luxe…

Quel style!

On peut reprocher à Mercedes-Benz de faire des produits qui se ressemblent. À la blague, on disait entre chroniqueurs qu’il était dorénavant difficile de faire la différence entre les coupés Classe C, E et S, de loin, tant ces voitures reprennent les mêmes lignes, à des échelles différentes.

Photo: Marc-André Gauthier

Heureusement, la Classe E Cabriolet fait preuve d’originalité. À l’arrière, on admire ses feux allongés qui, une fois étudiés de près, semblent être composés de poussière d’étoiles. Sur les côtés, fini les lignes carrées et agressives. À la place, on admire un design organique, arrondi, composé d’une forme à la fois complexe et simple. À l’avant, on reconnaît le style de la marque, mais on ne peut s’empêcher d’admirer les phares à doubles projecteurs, garnis de petites DEL bleues.

Dans la cabine, c’est encore mieux. On obtient maintenant un nouveau tableau de bord, un chef-d’œuvre mariant un certain aspect rétro avec sa planche de bord en bois d’une seule pièce, et le futur avec un grand écran qui part du milieu de la planche de bord pour venir s’installer devant les yeux du conducteur, servant à la fois au système multimédia et comme tableau de bord.

Cela dit, ces écrans aux graphiques magnifiques, et fonctionnalités complètes peuvent être complexes à opérer pour les néophytes. On est en présence de beaucoup de menus, et de sous-menus, mais quand on comprend comment le tout fonctionne, on ne peut que saluer la qualité d’exécution de l’ensemble.

Le design des sièges et des panneaux de portes est lui aussi à couper le souffle. Il semblerait que chaque centimètre carré de l’habitacle a été étudié et embelli. Peu importe la combinaison de couleurs choisie, vous aurez sous la main une œuvre d’art.

Sans surprise, les gros sièges avant sont des plus confortables, avec l’option de la ventilation et du AIRSCARF, une série de ventilateurs enveloppant votre cou d’un courant d’air chaud, si vous décidez d’abaisser le toit par temps froid. Cela dit, à l’arrière, vous aurez aussi une belle surprise! Les places sont maintenant plus grandes, et permettent désormais d’y asseoir deux adultes.

Le toit abaissé, vous pouvez bien entendu monter les fenêtres, pour réduire les turbulences, ou encore actionner un bouclier composé d’un déflecteur à l’avant, au-dessus du parebrise, et un à l’arrière, derrière les deux sièges, qui bien honnêtement font un bon travail. Le toit levé, l’expérience n’est pas aussi silencieuse que dans la Classe E Berline, mais bon, pour une décapotable, c’est surprenant.

Tenue de route digne d’une sportive

La Classe E Cabriolet n’a jamais eu pour but d’être une sportive. Toutefois, comme mentionnée en introduction, l’industrie lui a un peu obligé d’adopter des caractéristiques dynamiques.

Pour 2018, au Canada, nous n’avons plus que la version E 400 4MATIC. Autrement dit, notre Mercedes-Benz Classe E Cabriolet 2018 dispose d’un V6 biturbo de 329 chevaux, qui envoie sa puissance aux quatre roues à l’aide d’une boîte automatique à neuf rapports de nouvelle génération. Si l’efficacité du rouage intégral n’est plus à prouver, on se doit de dire que cette boîte fonctionne merveilleusement bien. Seule ombre au tableau, si ce moteur est performant à l’accélération, il est gourmand en essence. Notre essai modéré a exigé 12,5 l/100 km d’essence super. Connaissant les qualités et la frugalité du quatre cylindres turbo de la berline Classe E 300 , ce moteur aurait pu fait l’affaire, mais bon, les gens qui recherchent un cabriolet de luxe ne sont pas à quelques litres d’essence près.

Photo: Marc-André Gauthier

Le comportement de ce moteur varie grandement en fonction du mode de conduite sélectionné. Si l’on se surprend à trouver l’ensemble paresseux en mode Eco et Comfort, on est surpris par sa rapidité d’exécution en modes Sport et Sport+.

Rien à redire du travail des suspensions. Par contre, la suspension dynamique et la suspension pneumatique, toutes les deux offertes en option, ne semblent pas si intéressantes, dans la mesure où les réglages de base sont à la fois confortables, et capables de tenir la route avec brio.

Ça nous amène à parler de la tenue de route. La Classe E Cabriolet n’est pas une voiture qui nous incite à conduire en fou. Comme elle est très confortable, elle nous encourage surtout à nous promener sur les belles routes qu’on peut trouver, bien relaxes. Toutefois, si une route sinueuse se trouve devant nous, bon Dieu que la voiture est capable de suivre la cadence! Le châssis rigide de la Classe E combiné à une direction précise vous procure un sentiment d’invincibilité, et poussée dans ses derniers retranchements, le système 4MATIC envoie le couple là où il faut, ce qui vous permet de prendre des courbes à une vitesse surprenante.

Qui plus est, cette Mercedes-Benz Classe E Cabriolet 2018 profite des mêmes technologies de sécurité que les autres configurations de la voiture, en option. On a sous la main une voiture techno, une voiture de balade confortable, raffinée, luxueuse, et quand c’est le temps, une sportive impressionnante. Décidément, on ne peut pas lui demander grand-chose de plus…

Fiche d'évaluation
Modèle à l'essai Mercedes-Benz Classe E 2018
Version à l'essai 400 cabriolet
Fourchette de prix 62 500 $ – 96 000 $
Prix du modèle à l'essai n.d.
Garantie de base n.d.
Garantie du groupe motopropulseur n.d.
Consommation (ville/route/observée) n.d. / n.d. / 12,5 L/100km
Options n.d.
Modèles concurrents Audi A6, BMW Série 5, Cadillac CTS, Hyundai Equus, Infiniti Q70, Jaguar XF, Kia K900, Lexus GS, Maserati Ghibli, Volvo S80
Points forts
  • Moteur puissant
  • Boîte à neuf rapports réussie
  • Tenue de route impressionnante
  • Style magnifique
  • Rouage 4MATIC disponible
Points faibles
  • Consommation d'essence élevée
  • Réponse de l'accélérateur en mode confort
Fiche d'appréciation
Consommation 3.0/5 Ce V6 biturbo est gourmand en essence... un peu trop.
Confort 4.5/5 En dépit d'une tenue de route sportive, la voiture est confortable à souhait.
Performances 4.5/5 Le moteur est très performant, avec 329 chevaux, plus que suffisant pour une voiture de balade.
Système multimédia 4.5/5 Ce gros écran double est magnifique, avec une magnifique interface. Cela dit, le système nécessite une petite adaptation.
Agrément de conduite 4.5/5 Plaisante à conduire, juste assez sportive, avec une tenue de route surprenante, c'est wow.
Appréciation générale 4.5/5 On ne peut pas vraiment en demander plus à cette voiture. Elle fait ce qu'elle a à faire parfaitement.
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