L’Écorandonnée de l’AJAC 2017 : pour consommer avec modération

Publié le 12 juillet 2017 dans Événements spéciaux par Michel Deslauriers

Les 15 et 16 juin dernier, le Guide de l’auto a participé à la sixième édition annuelle de l’Écorandonnée, un événement organisé par l’Association des journalistes automobile du Canada, en collaboration avec l’Association canadienne des carburants, visant à essayer une grande sélection de véhicules pas énergivores, mais aussi de promouvoir l’écoconduite.

Lorsque l’on s’achète une voiture ou un camion, neuf ou d’occasion, la plupart d’entre nous seront concernés par la consommation publiée par le constructeur, ou par Ressources naturelles Canada qui veille à l’harmonisation des cotes ville, route et mixte selon un calcul que doit suivre lesdits constructeurs automobiles. Évidemment, le climat fera varier nos résultats, mais si par une belle journée estivale, pas trop chaude, on n’arrive pas à atteindre les moyennes annoncées pour notre véhicule, c’est peut-être à cause de nos techniques de conduite.

L’écoconduite, c’est l’art d’accélérer et de freiner sans gestes brusques, d’adoucir notre pied droit sur la pédale et aussi d’anticiper la route devant afin d’éviter les freinages inutiles. C’est de trouver le bon équilibre entre une accélération en douceur, sans pour autant nuire au trafic qui suit derrière. C’est d’apercevoir au loin les immobilisations possibles, comme un feu de circulation qui tourne au rouge, par exemple, et de lever le pied en avance pour ne pas gaspiller de l’essence, puisqu’on devra s’arrête de toute façon. Et peut-être qu’en ralentissant suffisamment, le pied levé (coasting en anglais), on pourrait arriver à ce feu de circulation juste au moment où il passe au vert, et l’on n’a pas eu besoin de s’immobiliser complètement.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce sont les accélérations pour atteindre une vitesse de croisière qui fait consommer notre véhicule le plus. Une fois cette vitesse confortable atteinte, le moteur n’est pas aussi sollicité. C’est d’ailleurs pour cette raison que les véhicules hybrides sont si efficaces en ville, car leur moteur électrique assiste le moteur à combustion dans sa tâche de faire avancer le véhicule, ce qui sauve évidemment du carburant.

Cette année, l’Écorandonnée de l’AJAC s’est déroulé principalement au Québec. Le départ a été donné sur la côte du Parlement à Ottawa, le jeudi matin 15 juin, alors que 19 véhicules et 19 journalistes automobiles provenant des quatre coins du Canada ont pris la route. Lors du périple, nous sommes passés par les Laurentides, Montréal et Trois-Rivières pour finir le trajet à Québec, le vendredi après-midi 16 juin. Au total, chaque journaliste a pu essayer huit véhicules.

Parmi ceux-ci, on retrouvait, en ordre alphabétique, la Chevrolet Bolt EV, la Chevrolet Cruze diesel, le Ford C-MAX Energi, la Ford Focus électrique, le Ford Fusion Energi, la Hyundai Ioniq hybride, le Kia Niro, la Lexus LC 500h, le Mazda CX-5, la Mazda MX-5 RF, le Mercedes-Benz GLE 350e, le Nissan Pathfinder édition Minuit, la Nissan Versa Note (manuelle et automatique), le Porsche Cayenne S E-Hybrid, le Subaru Forester, la Toyota Mirai, la Toyota Prius Prime ainsi que la Volkswagen e-Golf.

Votre humble serviteur a pu essayer les modèles suivants, dont le compte rendu de chacun se trouve également sur le site du Guide de l’auto.

Chevrolet Cruze diesel 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Hyundai Ioniq hybride 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Lexus LC 500h 2018 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Mazda MX-5 RF 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Nissan Versa Note 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Toyota Mirai 2017 à l’Écorandonnée de l’AJAC
Toyota Prius Prime 2017 a l’Écorandonnée de l’AJAC

À chacun des arrêts, les moyennes de consommation d’essence ou d’énergie ont été enregistrées à bord de chaque véhicule. À la fin de notre périple, lors du souper clôturant l’événement, le fameux maillot vert, soulignant le conducteur le plus écoénergétique du voyage, a été remis à Wade Ozeroff, un collège journaliste d’Edmonton.

Parmi les 19 véhicules participants à l’Écorandonnée, seulement deux d’entre eux ont consommé plus que la cote combinée ville/route émise par les constructeurs automobiles, et dans les deux cas, on ne parle que d’un mince dixième de litre aux 100 km. Le reste a obtenu des moyennes bien en deçà de leur cote officielle. Donc oui, il est possible d’économiser du carburant ou de l’énergie en écoconduisant, et pourquoi ne pas essayer avec votre propre véhicule? Vous finirez certainement par sauver des sous!

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