Dodge Demon sur 1/4 de mille, Widebody et Durango SRT à Indy !

Publié le 17 juillet 2017 dans Pleins feux sur par Marc Lachapelle

Dodge nous bombarde de chiffres, d’images et de détails sur la Challenger SRT Demon 2018, première voiture de série conçue pour les pistes d’accélération, depuis son dévoilement au Salon de New York en avril dernier. L’attente et le supplice ont assez duré.

Le temps est enfin venu de prendre le volant de ce beau monstre dont le moteur de 6,2 litres, sérieusement modifié et suralimenté par un compresseur plus gros que celui des Hellcat, peut libérer jusqu’à 840 chevaux. Suffit de l’abreuver d’essence à indice d’octane de 100 ou plus. Sinon, on se contente d’un modeste 808 chevaux.

Dans les deux cas, ces chiffres en font le V8 le plus puissant jamais installé dans une voiture de série. Mettons que les Koenigsegg de trois millions, produites à une poignée d’exemplaires, ne comptent pas vraiment.

Le Guide de l’auto s’est donc rendu en Indiana pour conduire d’abord la Demon sur la route, pour voir si elle est le moindrement civilisée. Aussitôt après, votre journaliste tout dévoué se retrouvera sur la piste d’accélération Lucas Oil Raceway, près d’Indianapolis, pour découvrir et sentir comment la Demon arrive à franchir le quart de mille en moins de dix secondes, performance sans précédent pour une voiture de série.

Son chrono hallucinant de 9,65 secondes à 225 km/h, dûment confirmé par la prestigieuse NHRA (National Hot Rod Association), lui a d’ailleurs valu d’être immédiatement bannie des catégories « stock » pour les compétitions qu’elle sanctionne.

Avant même de toucher à la Demon, votre journaliste du Guide va piloter la Challenger SRT Widebody 2018 sur le circuit routier qui serpente à l’intérieur de l’ovale (en fait un rectangle arrondi) du Indianapolis Motor Speedway, où le légendaire Indy 500 est couru depuis 1911. Comme son nom le suggère, la Widebody profite de la carrosserie plus large et plus basse de la Demon, posée sur des pneus, des roues d’alliage et des voies plus larges, avec une suspension modifiée.

Il paraît que la Widebody serait plus rapide d’au moins deux secondes, autour d’un circuit de 2,7 kilomètres, qu’une Challenger SRT Hellcat, avec le même V8 surcompressé de 707 chevaux sous le capot. C’est ce que nous verrons, en ayant en mémoire la prestation de sa proche cousine, la Charger SRT Hellcat, lors du match des sportives du Guide de l’auto 2016.

Et ce n’est pas tout! Sur le même circuit routier d’Indianapolis, le Guide va également conduire le Durango SRT 2018 que Dodge présente comme l’utilitaire sport à sept places le plus puissant, avec son V8 atmosphérique de 6,4 litres (ou 392 po3) et 475 chevaux. La bête est équipée d’une suspension plus ferme, d’amortisseurs Bilstein réglables, de larges pneus de taille 295/45ZR20 et de gros freins Brembo avec des étriers à six pistons devant et quatre pistons à l’arrière.

Pour nous assurer que le Durango SRT mérite la portion « utilitaire » de son étiquette, nous allons aussi tester sa capacité de remorquage appréciable de 3 900 kilos au Lucas Oil Raceway.

Suivez nos aventures à Indianapolis sur la page Facebook du Guide de l’auto et revenez sur Guideautoweb.com pour des comptes-rendus complets de nos essais au volant de ce trio d’enfer que forment la Dodge Challenger SRT Demon, la Challenger SRT Widebody et le costaud Durango SRT.

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