À vos marques, prêts, créez!
BMW se positionne comme un constructeur impliqué socialement dans le marché de l’automobile. Alors que bien des fabricants se contentent de n’encourager que les initiatives pertinentes à l’automobile, BMW nous présente depuis quelques années des projets très intéressants et surtout très variés!
Pour la première fois de son histoire, le constructeur allemand se lance dans le monde de l’art en octobre prochain, lors d’un vernissage à Londres mettant en vedette Olivia Erlanger, une artiste américaine de 27 ans spécialisée dans la sculpture. Elle a également collaboré à l’écriture d'un bouquin intitulé Hate Suburbia portant sur l’exploration des phénomènes naturels ainsi que des relations interpersonnelles.
Le mandat fourni par BMW est de s’inspirer des technologies du futur, des matériaux et des innovations mises de l’avant par le constructeur. Erlanger a donc décidé de créer un espace immersif où les visiteurs atterrissent volontairement ou non dans l’œuvre d’art. Avec un tel concept, Erlanger croit que les gens seront confrontés à une situation imprévue ce qui les pousse à réagir différemment. Autrement dit, elle a créé un travail artistique participatif qui laisse place à une très grande interprétation de la part des participants.
Et pour BMW, ça donne quoi?
En fait, il ne semble pas y avoir de lien clair. Si l’on ne se fie qu’à Nicolas Peter, membre du comité de gestion de BMW, le constructeur ne fait que donner les moyens des ambitions de Erlanger pour qu’elle crée une pièce artistique fascinante et mémorable.
Et si on l’analysait d’une lunette plus marketing, il serait facile d’affirmer que le travail créatif d’Erlanger aide l’interaction entre des technologies créées par BMW et les consommateurs tout en visant un segment de clients jusqu’alors oublié des commerçants automobiles : les artistes.
Un petit côté naïf en moi me pousse à applaudir cette initiative. Malgré une popularité limitée, ce genre de projet stimule la créativité des citadins et met de l’avant une pièce artistique unique. Ne soyons pas dupes, ce partenariat est purement commercial! Quoi qu’on en dise, l’art et la culture, ça se finance et ça se publicise. Alors on peut dire que c’est mission accomplie.