Motricité individuelle : l’avenir du système quatre roues motrices?

Publié le 21 novembre 2017 dans Blogue par Marc-André Gauthier

Si vous n’êtes pas familier avec le fonctionnement d’un système à quatre roues motrices, voici un petit résumé. Sur une voiture « normale », le moteur tourne, et ce mouvement est transféré aux roues avant ou arrière, à l’aide de la boîte de vitesses. Or, sur un véhicule quatre à roues motrices, le mouvement est transféré du moteur aux quatre roues grâce à une transmission et divers composants appelés « boîtier de transfert ». Ce qu’il faut retenir, ici, c’est que le mouvement des quatre roues est contrôlé par un seul moteur.

Il existe une autre possibilité, qui risque de connaître un regain de popularité. Il s’agit d’un système à quatre roues motrices qui fonctionne à l’aide de quatre moteurs électriques, un par roue. L’avantage d’un tel système est vraiment supérieur à un rouage intégral classique, puisqu’il permet un bien meilleur contrôle du couple de chaque roue.

Imaginez dans une voiture conventionnelle moderne : l’ordinateur détecte que certaines roues manquent d’adhérence, et doit essayer de rectifier en envoyant du couple à des roues qui elles ont de la traction, à l’aide du différentiel, notamment. L’opération n’est pas instantanée, et de ce fait, on peut rester pris…

Tandis que dans une automobile où la motricité des roues est indépendante, l’ordinateur peut instantanément ajuster le couple de chaque roue, minimisant au maximum les pertes d’adhérence.

D’ailleurs, la société Hydro Québec a déjà travaillé sur un concept de moteur-roue, soit un moteur électrique de petite taille qui alimente chacun sa propre roue, dans le but d’installer quatre de ces moteurs sur une voiture.

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