Ce qu’il faut savoir sur le système de freinage autonome d’urgence
L’évolution de la technologie peut parfois faire peur. Dans le monde de l’automobile, lorsqu’il est question de progrès technologique important, on pense surtout au développement de la conduite autonome. Faire confiance à un système informatique pour diriger la voiture est difficile, mais lui laisser le contrôle du frein, c’est une autre paire de manches!
Il y a deux ans, l’organisme américain pour la sécurité routière, la NHTSA, a ajouté deux technologies de freinage à son carnet de recommandations annuel. Effectivement, il a proposé d’ajouter à tous les nouveaux véhicules construits un système de freinage d’urgence automatisé et un système de freinage dynamique adaptatif. Ces deux technologies fonctionnent grâce à un système de radars émettant des ondes qui sont ensuite traitées par l’ordinateur de la voiture. Ces ondes déterminent en tout temps la distance qui sépare un véhicule d’un autre. Selon la situation, le véhicule peut adapter sa vitesse de croisière, vous avertir d’un impact imminent ou appliquer le frein d’urgence.
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Depuis ces recommandations, certains constructeurs ont ajouté, en plus du système de freinage, un système de détection de piétons. Contrairement au freinage autonome d’urgence, la détection de piétons reconnaît la silhouette d’un obstacle humain grâce à une caméra et réagira selon la situation. La marque suédoise Volvo a même ajouté la détection de gros animaux qui traversent la chaussée, pratique dans l’obscurité.
Malgré la peur que certains ont face à la croissance de ces technologies d’assistance à la conduite, on doit admettre leur caractère utile et sécuritaire. En 2014, le NHTSA a relevé que près des 2/3 des collisions aux États-Unis ont été causées par un freinage tardif. Si un tel système peut éviter des impacts inutiles, ce sera tout de même un gain intéressant!