Nissan Qashqai 2018: L’ordre établi sera sans doute modifié…

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Sylvain Raymond

Qashqai, ce n’est certainement pas le nom le plus facile à retenir ou à écrire! Ce VUS, dont l’appellation est issue d’un regroupement de tribus situées principalement en Iran, s’amène dans l’arène afin de rivaliser dans le segment des VUS sous-compacts, un créneau qui connaît l’une des plus fortes croissances au pays. Est-ce que ce nouveau pugiliste a ce qu’il faut pour rivaliser avec les meilleurs? On croit que oui!

Il faut savoir que le Nissan Qashqai s’amène au pays avec une certaine expérience, lui qui est commercialisé en Europe depuis déjà dix ans. Il en a donc vu d’autres et ses composantes sont éprouvées. Les designers lui ont tout de même apporté une légère refonte esthétique afin de souligner son arrivée en Amérique du Nord. Ils lui ont insufflé un air de famille, surtout à la partie avant, et si l’on n’y prête pas une grande attention, on pourrait croire qu’il s’agit du Rogue, son grand frère. Est-ce qu’il lui ressemble trop, tout comme le Murano? On dirait trois moules identiques, de tailles différentes.

Pour vous situer, le Qashqai est plus court de 250 mm et 98 mm plus bas que le Rogue, alors que sa largeur est similaire. Il est tout de même légèrement plus gros que le Juke, l’autre VUS sous-compact de Nissan, mais ils ne devraient pas se livrer concurrence, le Juke étant un véhicule de moins grande diffusion en raison de son design plus éclaté. Par contre, tout comme pour le Juke, Nissan a retenu quelques coloris de carrosserie plus explosifs, ce qui ajoute un peu de vie au Qashqai dans un environnement où les VUS nous semblent quelques fois bien monotones.

Un espace de chargement assez généreux

À bord du Qashqai, on ressent encore l’influence de ses confrères; l’habitacle est similaire, voire identique à celui du Rogue, mais à plus petite échelle. L’ergonomie est excellente, l’instrumentation, bien en vue, et les différentes commandes, simples à comprendre et à manipuler. On dispose toutefois de peu d’espace de rangement à l’avant, un désavantage relativement commun chez les VUS de petit gabarit. À l’arrière, les passagers ont avantage à bien s’entendre, car l’espace n’est pas très généreux, au moins, la banquette surélevée permet une bonne vision vers l’avant.

Parmi les points positifs du Qashqai, notons l’espace de chargement à l’arrière, qui s’avère supérieur et plus fonctionnel que celui du Mazda CX-3, mais qui est légèrement inférieur à celui du Honda HR-V.

Manuelle ou CVT

Ne cherchez pas longtemps des combinaisons de moteurs, il n’y en a pas! On a droit à un nouveau quatre cylindres importé d’Europe expressément pour le Qashqai. D’une cylindrée de 2,0 litres, il développe 141 chevaux et un couple de 147 lb-pi, une puissance comparable à ses principaux rivaux. Pour ce qui est de la boîte de vitesses, une manuelle à six rapports est proposée, mais elle n’est réservée qu’à la version à deux roues motrices, une combinaison qui, quoique plus abordable, s’avère moins intéressante, surtout pour un VUS.

Sinon, tout comme dans le cas du Honda HR-V, les versions équipées d’un rouage intégral disposent d’une boîte à variation continue (CVT), un type de boîte qui nous fait toujours grincer des dents. Ces boîtes sont moins dispendieuses et favorisent plus l’économie en carburant qu’une automatique conventionnelle, mais elles sont aussi moins agréables au quotidien. Lorsque l’on enfonce l’accélérateur, elles laissent révolutionner le moteur à haut régime tant que l’on ne relâche pas la pédale, ce qui apporte une sonorité pour le moins envahissante, dès que le moteur est à l’effort.

Sur la route, le Qashqai permet une bonne position de conduite, assez basse, telle une voiture. Si certains modèles ne permettent pas de descendre les sièges suffisamment, ce n’est pas le cas ici. Le joli volant, doté d’une partie inférieure plate comme sur un bolide de course, épouse bien la main et nous permet de ressentir un sentiment de contrôle certain.

En général, le Qashqai est un peu moins dynamique qu’un CX-3, mais il s’est avéré plus sportif que le Honda HR-V. Sa suspension offre un bon compromis entre confort et support, sa direction, elle, est moins précise si vous n’optez pas pour son mode sport, lequel est malheureusement bien caché dans les sous-menus de l’ordinateur de bord.

Il y a fort à parier que le Qashqai deviendra rapidement un modèle important pour Nissan, d'autant plus que son prix et ses niveaux d’équipement ont été dûment étudiés.

Feu vert

Feu rouge

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