Hyundai Veloster 2018: Pépère ou sportif?

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Sylvain Raymond

La vie des coupés sport n’est pas facile. Ils attirent toujours l’attention des amateurs lors de leur arrivée, mais l’intérêt de ces derniers fond comme neige au soleil dès que le modèle prend de l’âge, forçant les constructeurs à augmenter la cadence des cycles de changements et à investir beaucoup plus qu’ils ne le feraient pour d’autres types de véhicules. Ajoutez des volumes de ventes souvent plus bas, et cela explique pourquoi les coupés sport se raréfient.

Basé sur la plate-forme de l’Accent, modifiée pour la cause, la Veloster a été introduite en 2012 et son rôle était d’apporter un peu de sportivité et d’exotisme au sein des petites voitures de Hyundai. Elle se positionne très proche de l’Elantra GT côté prix, mais son style est nettement plus extraverti tout en se différenciant par son étonnante configuration à trois portes, deux du côté passager et une du côté conducteur. Si vous avez une jeune famille, ce n’est probablement pas le meilleur choix.

On l’aime ou pas

Contrairement à d’autres coupés sport, la Veloster se distingue par sa gamme étendue de versions qui comprend des déclinaisons de base très abordables. Pas étonnant qu’elle attire les jeunes en quête d’une voiture stylisée, mais attention au coût des assurances… Car dans ce domaine, si votre voiture a l’apparence d’un lièvre vous devrez payer cher… même si elle a le cœur d’une tortue!

Malgré l’âge, les lignes de la Veloster ne vieillissent pas trop mal. Cette voiture n’a jamais fait l’unanimité et Hyundai en est consciente. Il y a toujours l’Elantra pour les plus sages. Si la partie avant de la Veloster ressemble un peu plus aux autres petites voitures de Hyundai, l’arrière la particularise davantage avec son hayon vitré intégrant un béquet.

La partie supérieure du coffre est également vitrée, ce qui améliore la visibilité à l’arrière en conduite et contribue au caractère unique de la Veloster. L’ensemble n’est pas sans nous rappeler la défunte Honda CRX. La palette de couleurs disponibles égaye la gamme.

Vive le turbo

Si vous appréciez le style de la Veloster et que les performances ne sont pas importantes à vos yeux, la version de base vous conviendra probablement : moteur quatre cylindres de 1,6 litre à injection directe développant 132 chevaux pour un couple de 120 livres-pied. Ce sont des chiffres peu impressionnants pour une voiture à vocation sportive, mais la facture est passablement intéressante. Toutefois, n’allez surtout pas vous pointer aux courses d’accélération avec cette Veloster, car même la boîte manuelle à six rapports qui l’équipe de série aura peine à faire patiner les roues. Au moins, Hyundai l’offre aussi avec une boîte à double embrayage, fort efficace.

Pour plus de plaisir, il faut opter pour la Veloster Turbo, facilement reconnaissable par son double échappement central surdimensionné et ses jantes exclusives de 18 pouces. Elle hérite également d’un moteur quatre cylindres de 1,6 litre, mais – comme l’exige la tendance – turbocompressé. Sa puissance est de 201 chevaux pour 195 livres-pied, des chiffres bien plus en ligne avec le style éclaté du modèle, et ce, sans que la consommation ne soit trop majorée, à peine 0,6 l/100 km de plus en moyenne que l’autre moteur, selon les chiffres de Hyundai.

Le 1,6 turbo rend davantage justice aux aspirations sportives de la voiture : il réalise des accélérations et des reprises plus musclées, sans toutefois livrer des performances aussi relevées que d’autres petites sportives de renom, notamment la Volkswagen Golf GTI, sans oublier la nouvelle Honda Civic Si. La Veloster Turbo est plus équilibrée sur tous les plans par rapport à la version de base, avec une suspension à réglages plus sportifs et une direction comportant une démultiplication plus rapide, donnant un meilleur contrôle en conduite. Et si jamais vous trouvez que le son de ce moteur est plus riche, vous avez raison : Hyundai a ajouté un système de sonorité active qui rehausse la sonorité de l’admission d’air et de l’échappement dans la cabine.

Sur la route, la Veloster est assez confortable, moins punitive que d’autres bolides du genre. C’est ici que l’on apprécie sa douceur et son tempérament plus modéré. Étonnament, le confort à l’arrière est acceptable, pourvu que vous ne soyez pas trop grand, sans quoi vous aurez la tête vissée au hayon. On aime aussi sa direction précise et son format compact.

Curieusement, la production de la Veloster 2017 a débuté au printemps 2017. Soit, il y aura très peu de modèles 2017 et l’on passera aux 2018 bientôt, soit 2018 marquera l’arrivée d’une toute nouvelle génération.

Feu vert

Feu rouge

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