Mazda CX-9 2018: Pratique, avec un look de star en prime

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Gabriel Gélinas

Avec le CX-9, Mazda a réussi à concevoir un véhicule aussi polyvalent et pratique qu’élégant, ce qui n’est pas un mince exploit compte tenu du fait qu’il s’agit d’un VUS capable d’accueillir sept passagers. Le CX-9 reprend les codes stylistiques des VUS Mazda, mais y est aussi ajouté une dimension de luxe, particulièrement dans le cas de la version Signature haut de gamme, peinte en Gris mécanique métallisé et chaussée de jantes en alliage de 20 pouces.

Le CX-9 est diablement réussi côté style et cela permet à Mazda d’aller chasser sur les terres des marques de luxe établies avec un véhicule dont le look est certainement plus raffiné que celui de plusieurs concurrents. Sous cette carrosserie finement taillée, le CX-9 cache une structure très rigide, dont la caisse est remarquablement bien insonorisée, ce qui bonifie le confort. En effet, il suffit de parcourir quelques kilomètres sur l’autoroute pour s’apercevoir que le silence de roulement est l’un des points forts du CX-9.

Le turbo au boulot

Bien que les rivaux directs fassent appel à des moteurs V6, le CX-9 est animé par un moteur quatre cylindres de 2,5 litres avec turbocompresseur à géométrie variable, qui développe 227 chevaux et un couple de 310 livres-pied, deux données qui expliquent en partie pourquoi sa capacité de remorquage n’est chiffrée qu’à 3 500 livres (1 588 kilos). Avec ce moteur turbocompressé, les ingénieurs de la marque ont choisi de prioriser le couple à bas régime plutôt que la puissance à haut régime.

En clair, ils ont déterminé qu’en conduite au quotidien, les moteurs de VUS dépassent rarement les 3 000 tours/minute. C’est pourquoi ils ont conçu celui du CX-9 pour qu’il livre son couple maximal de 310 livres-pied entre 2 000 et 4 000 tours/minute, la plage de fonctionnement la plus fréquemment utilisée. On note également que la boîte automatique fait un très bon boulot en changeant rapidement les rapports en conduite normale, afin d’optimiser la consommation. La sélection du mode sport fait en sorte que les rapports sont maintenus plus longtemps en accélération franche et que le rétrogradage s’opère plus rapidement lors des décélérations.

Le résultat, c’est que le CX-9 est vraiment efficace en conduite de tous les jours et que l’entrée sur l’autoroute se fait sans aucun problème, la réserve de couple étant toujours parfaitement convenable. La puissance est chiffrée à 250 chevaux si le moteur carbure au super (taux d’octane de 93) et à 227 chevaux si on brûle de l’essence ordinaire, mais le choix de carburant n’affecte en rien le couple qui demeure de 310 livres-pied, peu importe le carburant.

Les cotes de consommation pour les versions à rouage intégral sont de 11,5 litres aux 100 kilomètres en ville et de 8,9 sur la route, selon Mazda. Signalons au passage que Mazda n’est pas le seul constructeur à faire appel à un moteur quatre cylindres turbocompressé pour animer un VUS, puisque c’est également le cas pour le Volvo XC90.

Le comportement routier du CX-9 impressionne. La direction est précise, bien qu’un peu légère, et la tenue de route est très bonne, à l’image des autres véhicules de la marque. C’est un véritable plaisir d’enfiler les virages et les sorties d’autoroute avec le CX-9, qui fait preuve d’une dynamique supérieure à celle des véhicules concurrents. Ici, l’agrément de conduite prime, même s’il s’agit d’un VUS à vocation pratique. Les suspensions s’avèrent parfois fermes, mais le confort n’en souffre pas outre mesure.

Un intérieur d’inspiration Audi

Il faut croire que Mazda s’est inspiré des intérieurs de véhicules Audi lorsqu’est venu le temps de concevoir l’habitacle du CX-9. En prenant place à bord, on s’aperçoit que la qualité des matériaux utilisés ainsi que leur agencement produisent un bel effet premium, et que la qualité d’assemblage est particulièrement soignée. Le système multimédia est très convivial, mais on regrette l’absence des fonctionnalités Apple CarPlay et Android Auto. Aussi, le toit panoramique brille par son absence et devrait à tout le moins être offert sur la version Signature.

Les passagers prenant place à la deuxième rangée disposent d’un bon dégagement pour les jambes, mais l’espace est compté à la troisième rangée, qui ne conviendra qu’à des enfants. L’espace cargo est chiffré à 407 litres, avec tous les sièges en place, et à 2 017 litres avec les dossiers arrière repliés, ce qui fait que le CX-9 n’offre pas autant d’espace de chargement que plusieurs rivaux.

Au final, le CX-9 se démarque de la concurrence par sa dynamique, qui impressionne beaucoup pour un VUS sept passagers, sa consommation de carburant retenue, son silence de roulement ainsi que le look distingué de sa carrosserie et de son intérieur.

Feu vert

Feu rouge

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