Mercedes-Benz Classe B 2018: La vraie Mercedes-Benz d’entrée de gamme

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Marc-André Gauthier

Peu importe leur statut, les constructeurs automobiles ont tous le même but, faire des profits. Et outre certaines marques s’adressant à une clientèle hyper fortunée, les autres doivent vendre le plus de véhicules possible pour y parvenir. Toutefois, contrairement aux constructeurs généralistes que sont les Chevrolet, Hyundai ou Toyota, ceux qui assemblent des voitures de luxe font face à un petit problème : leurs voitures sont dispendieuses.

Pour compenser, on assiste depuis quelques années à une invasion massive de véhicules de luxe abordables, censés convaincre les gens de la classe moyenne que, finalement, eux aussi ont les moyens de rouler en BMW ou en Mercedes-Benz. Or, prenez garde qu’il fut maintes et maintes fois démontré qu’entre une voiture de luxe d’entrée de gamme et une voiture de marque populaire, pour le même prix, vous en avez bien plus pour votre argent dans la deuxième que dans la première.

Ce que l’on apprend dans les cours de marketing, c’est que les marques de luxe se vendent elles-mêmes. Pour beaucoup de gens, il est important d’avoir l’insigne de Mercedes-Benz sur son capot, même si ça implique de payer plus cher. Prenons le cas de la Mercedes-Benz CLA. Intéressante en version AMG, la mouture de base déçoit sur plusieurs points : suspensions sèches, habitacle étroit, peu pratique, finition décevante. Ceux qui ont connu Mercedes-Benz dans ses grandes années se sentiront dépaysés.

Cela dit, voilà que se pointe la Mercedes-Benz Classe B, une voiture que l’on retrouve sur nos routes depuis 2006. Elle a été remise au goût du jour il y a quelques années, et après une semaine à son bord, difficile de ne pas l’aimer. La voici, la vraie Mercedes-Benz d’entrée de gamme, une voiture qui, même en version de base, représente une belle introduction à l’univers Mercedes-Benz.

Un habitacle à s’y perdre

Basée sur la même plate-forme que les Mercedes-Benz CLA et GLA, la Classe B n’en a pas les défauts intrinsèques. N’ayant pas à avoir l’air d’un coupé sportif, la Classe B se présente comme une petite voiture familiale ronde, plus européenne que jamais. Son devant reprend toutefois les mêmes lignes que celles des autres modèles, et si on la compare à l’ancienne génération, c’est toute une amélioration! Elle n’a plus l’air d’une étrangère dans sa famille.

L’habitacle est ce qui rend la classe B vraiment intéressante. Pour faire suite à ce qui est mentionné plus haut, son style arrondi lui confère une habitabilité inédite. Il faut dire qu’on est assis très droit, une position de conduite qui n’a rien de sportif, mais avec un plafond haut qui nous donne un bon dégagement pour la tête, on ne se sent pas à l’étroit. À l’arrière, même constat alors que les passagers de grande taille s’y sentiront particulièrement confortables. Cette forme arrondie offre également une bonne visibilité.

La planche de bord de cette Classe B commence toutefois à vieillir, étant de l’ancien style prôné par Mercedes-Benz, qui se tourne dorénavant vers de larges écrans, comme dans la Classe E.Toutes les commandes de la Classe B sont à portée de la main, et étonnament, le système multimédia s’actionne plutôt bien, même si l’on n’a pas la petite unité de contrôle sur la console centrale, comme dans les autres voitures de la marque. Saluons la belle intégration des systèmes Apple CarPlay et Android Auto, qui se fait à merveille!

Des performances intéressantes

Côté motorisation, on a essentiellement le choix entre deux déclinaisons, soit la B 250 et la B 250 4MATIC. Vous l’aurez compris, la principale différence entre les deux est la présence d’un rouage intégral.

Dans les deux cas, on obtient un quatre cylindres de 2,0 litres développant 208 chevaux et un couple de 258 livres-pied, accouplé à une excellente boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Ce duo, permettant des accélérations franches et le couple, disponible à bas régime, fait de la Classe B une voiture particulièrement amusante à conduire en ville. Cependant, les modes de conduite sont quelque peu agaçants. En mode Confort, l’accélérateur est trop peu sensible, voire hésitant, et en mode Sport, le moteur s’emballe trop facilement, et la boîte n’atteindra jamais le septième rapport. Il faudrait un juste milieu.

La suspension de la voiture, si elle lui confère une excellente tenue de route, est un peu sèche. On ressent trop les bosses, et ça nuit au confort. Mais bon, avec une version de base à environ 36 000 $, et une version tout équipée à moins de 40 000 $, la Classe B est la voiture par excellence pour découvrir l’univers de Mercedes-Benz sans se faire… rouler!

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