Volvo S60 2018: L’alternative intelligente

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Mathieu St-Pierre

En 2011, l’arrivée des Volvo S60 et V60 de seconde génération a marqué le retour de la marque suédoise, qui se réinvente sans cesse depuis. Elle est même redevenue une marque à envisager sérieusement lorsqu’on est à la recherche d’un véhicule de luxe.

Même si les multisegments XC60 et XC90 ont pris le relais des S60 et V60 en tête des ventes chez Volvo, ces dernières demeurent plus attrayantes que jamais, particulièrement en version familiale. Au fil des ans, le plaisir de les piloter s’est accru, devenant même comparable, ou presque, à celui de leurs concurrentes allemandes.

Aujourd’hui, Volvo n’a plus rien à envier à Audi, BMW ou Mercedes-Benz en matière de notoriété. En fait, Volvo est même avantagée par le fait qu’elle n’a pas à se conformer à une image établie depuis longtemps sauf, bien sûr, en ce qui concerne la livraison de caractéristiques de sécurité de pointe. Cela donne à la firme plus de latitude pour pousser le design, la technologie et la conduite vers de nouveaux sommets.

Pas de doute, c’est une Volvo

Les fabricants d’automobiles dépensent de véritables fortunes pour créer une signature visuelle spécifique. Tout comme Saab auparavant, Volvo a toujours été fidèle à son originalité suédoise; mieux encore, elle a maintenant réussi à l’incorporer dans un véhicule de luxe très moderne, sensuel et attirant.

De près ou de loin, les S60 et V60 affichent la griffe unique à Volvo. Signe des temps, la silhouette carrée a cédé sa place à des lignes à la fois fluides et costaudes, qui affichent des proportions hautement réussies. Et je fais ici référence à la S60 T5 AWD de base. Plus la ligne de toit s’allonge, plus les choses s’améliorent. La V60 XC (Cross Country) s'avère l’alternative parfaite aux VUM, avec sa carrosserie adaptée et sa garde au sol plus élevée. Et au sommet, on retrouve les déclinaisons Polestar au look plus mordant, avec des roues de 20 pouces et un fini bleu distinctif.

Avec son design à la fois inhabituel et familier, l’habitacle est distinctif également. L’ergonomie n’est toutefois pas son fort. Les boutons de la console centrale ont perdu leur utilité et ils seront probablement remplacés par un grand écran tactile comme dans la XC60 et les véhicules de la Série 90.

Les S60 et V60 sont dotées de sièges qui comptent parmi les meilleurs de l’industrie, d’un volant qui offre une bonne prise, d’élégants indicateurs et d’une excellente finition. Les places pour les passagers sont spacieuses et le coffre arrière de la familiale est énorme. Avons-nous souligné à quel point nous avons un faible pour la familiale?

Turbo pour tous

Les appellations T5, T6 et T8 de Volvo réfèrent à la puissance du moteur (et non pas au nombre de cylindres). Toutes les 60 sont propulsées par un quatre cylindres de 2,0 litres suralimenté par turbocompresseur, ou par turbo et compresseur mécanique, avec boîte automatique à huit rapports. Le T5 livre son couple maximal dès les 1 500 tr/min, ce qui permet une puissance constante et ininterrompue. Ce moteur ne livre pas des accélérations exceptionnelles, mais avec son couple toujours disponible et ses rapports de boîte bien calibrés, il a ce qu’il faut pour offrir de bonnes prestations.

Avec le T6, le couple maximal arrive un peu plus tard, mais on obtient en échange une puissance supplémentaire très satisfaisante. Pour plus de punch encore, il faut regarder du côté du Polestar. Comme dans le cas du T6, on sent bien que le couple maximal est livré moins rapidement, surtout en comparaison avec l’ancien six en ligne turbo. Toutefois, à partir de 3 000 tr/min, le moteur devient vite enjoué et il grimpe vers la zone rouge avec beaucoup plus d’entrain que l’ancien 3,0 litres.

Les S60 et V60 penchent plus vers le confort que vers la conduite dynamique. Avec le châssis Sport, la voiture est abaissée de 10 mm et le roulis est réduit. La Polestar bénéficie de plus de 70 modifications, mais les plus significatives se situent au niveau de la suspension. Les ressorts nettement plus fermes (en hausse de 80%) et les amortisseurs Öhlins transforment les 60 en machines de course prêtes pour la piste. Dans les rues de la ville, par contre, le manque de souplesse de la suspension peut rendre la conduite très désagréable.

Les Volvo S60 et V60 2018 sont des voitures brillantes, car même si elles ont pris de l’âge en matière de design intérieur et extérieur (comparativement aux autres modèles du fabricant), elles ont beaucoup à offrir à l’automobiliste sélectif qui recherche une voiture de luxe autre qu'allemande. On attend tout de même leurs remplaçantes avec impatience.

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