Mercedes-Benz Classe GLA 2018: Petit, mais pas modeste

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Sylvain Raymond

Si quelqu’un, à une époque lointaine, a déjà multiplié le pain et le poisson, Mercedes-Benz multiplie les modèles afin de rehausser ses parts de marché, et ce, dans des créneaux jadis inexplorés. Après avoir fait une incursion chez les petites berlines avec sa CLA en 2014, le constructeur allemand répétait la stratégie un an plus tard, mais cette fois, du côté des VUS. Le Classe GLA devenait le plus petit et le plus abordable VUS de la marque. Sa mission? Attirer une toute nouvelle clientèle dans les salles d’exposition.

Si vous trouvez la Classe B — et la Classe A qui n’est pas commercialisée chez nous — trop petite, vous aurez sans doute le même avis envers le GLA puisqu’il utilise la même plate-forme, baptisée MFA. Il s’agit d’un VUS de luxe sous-compact qui rivalise, notamment, avec l’Audi Q3, le Porsche Macan et le BMW X1.

On l’a retouché cette année!

Afin de maintenir l’intérêt des gens pour le GLA on l’a retouché un tantinet cette année. Si vous avez l’œil fin, vous remarquerez son nouveau pare-chocs avant et surtout, sa grille perforée à motifs carrés. La forme des phares antibrouillards est aussi un bel indice. Les designers ont fait preuve d’un peu d’audace dans la palette de couleurs avec le vert Kryptonite, par contre, nous vous défions d’en trouver un exemplaire chez un concessionnaire! L’arrière aussi profite de subtiles retouches, notamment le bas du pare-chocs dont la couleur contraste avec celle de la carrosserie.

Dans l’habitacle, l’aménagement est identique à celui de la CLA. C’est efficace, mais pas spectaculaire. On reconnaît rapidement l’écran, non tactile, placé sur le tableau de bord et les buses de ventilation rondes. La finition n’est pas mauvaise, peut-être légèrement inférieure à celle de certains rivaux ou même, des autres véhicules de la marque. Au moins, les commandes sont placées de manière fonctionnelle. Il faut aussi aimer l’intimité, particulièrement dans le cas des passagers arrière. L’autre compromis, c’est le volume de chargement qui demeure limité.

Peu de choix au chapitre des versions et des motorisations. La grande partie des acheteurs optent pour le GLA 250 qui dispose d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres développant 208 chevaux pour un couple de 258 livres-pied. Il faudra toutefois l’abreuver au carburant super afin d’en extraire un maximum de performances, ce qui exige un déboursé supplémentaire à chaque visite à la pompe.

Le moteur transmet sa puissance aux quatre roues — oui, tous les GLA disposent d’un rouage intégral 4MATIC — via une excellente boîte automatique sept rapports à double embrayage : performante, rapide et sans aucune hésitation. C’est en conduite plus dynamique que l’on découvre toute son efficacité. À l’opposé, lorsque le conducteur le désire, elle favorise l’économie de carburant et une conduite silencieuse.

Quatre cylindres griffé AMG

Pas d’entre-deux dans le cas du GLA, on passe directement de la version de base à la version AMG GLA 45. Ce VUS permet d’accéder aux iconiques livrées AMG pour un prix, disons, moins indécent. Son moteur de 2,0 litres turbo repousse les limites avec 375 chevaux et un couple de 350 livres-pied libéré à un régime très bas, 2 250 tr/min. La puissance et surtout la sonorité de ce moteur à haut régime pourraient vous donner envie de sortir votre chéquier.

L’exclusivité ne s’arrête pas qu’à la mécanique du AMG GLA 45 : son style est dynamisé par une panoplie d’accessoires rehaussant ses performances. Jantes de 19 pouces exclusives, large béquet posé sur le hayon, échappement sport à quadruple échappement et étriers de frein surdimensionnés dévoilent rapidement le statut particulier de cette livrée. L’intérieur profite également d’un traitement exclusif tout aussi réussi. Dire que Mercedes-Benz nous mentionnait il y a à peine quelques années qu’il réserverait ses versions AMG aux modèles plus dispendieux…

Au volant du GLA, on découvre un véhicule qui se comporte beaucoup plus comme une voiture familiale que comme un VUS. C’est normal compte tenu ses origines, mais Mercedes-Benz a également fait du beau travail en dosant le confort et le plaisir de conduite. En livrée AMG, on a l’impression d’être au volant d’une voiture sport, car son profil abaissé, sa suspension à calibration sport et le savoir-faire des ingénieurs d’AMG en font un petit bolide compact capable de faire rougir bien des grandes berlines.

Feu vert

Feu rouge

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