Honda Pilot 2018: Sobriété et efficacité

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Denis Duquet

Le Pilot de troisième génération, dévoilé en 2016, connaît un certain succès, aussi bien en raison de la réputation de la marque que de la polyvalence apportée par ses trois rangées de sièges. Pour pouvoir offrir une telle configuration, il faut que les dimensions soient quand même assez imposantes et c’est justement le cas. Toutefois, les stylistes ont reçu la directive de dessiner des lignes qui avaient tendance à réduire la perception des dimensions afin que les gens se montrent agréablement surpris de l’habitabilité de ce Honda.

Si la silhouette du Pilot précédent était d’une très grande sobriété, celle du modèle actuel possède un certain caractère grâce à une calandre chromée passablement en évidence, tandis que les parois latérales sont parcourues d’une ligne de caractère placée directement sous les poignées de porte. Le hayon arrière est presque vertical dans le but d’optimiser la capacité de chargement du coffre à bagages. Comme sur tous les modèles Honda, la finition est excellente et la qualité des matériaux est légèrement supérieure à la moyenne.

Pratique? Pas toujours!

À l’intérieur, on est impressionné par l’habitabilité du Pilot. Bien entendu, compte tenu de son gabarit, les places avant sont très spacieuses et les sièges confortables, bien qu’un peu plus de support latéral n’aurait pas fait de tort. Entre les deux sièges avant, la console est dotée d’un grand espace de rangement. On y retrouve également les boutons de passage des rapports sur la version Touring, la plus luxueuse. Sur les autres versions, on retrouve un levier de vitesses.

À l’arrière, les sièges capitaines de la seconde rangée ajoutent au confort et sur la version Touring que nous avons essayée, on disposait de commandes permettant de gérer la climatisation et de contrôler un écran d’affichage monté sur le pavillon. Ainsi, on peut visionner des DVD ou jouer avec des consoles de jeux. Les écouteurs sans fil permettent de ne pas déranger les autres occupants. Enfin, si la troisième banquette n’est pas nécessairement facile d’accès, elle fournit un confort acceptable.

En fait, le seul point de controverse dans cet habitacle est la planche de bord qui devient une source d’irritation au fil des jours à cause de certaines commandes mal situées ou de gestion difficile. Même s’il est possible de gérer le niveau sonore du système audio à l’aide d’un bouton placé sur le volant, on a surtout tendance à vouloir le régler sur la commande tactile logée sur le côté gauche de l’écran, un exercice frustrant en plus d’être imprécis. La combinaison de commandes placées à l’écran et les pavés mécaniques n’est pas toujours intuitive et il faut parfois effectuer plusieurs opérations avant d’obtenir le réglage de climatisation et le niveau de température voulus.

Un classique

Sur le plan de la mécanique, une impression de solidité se dégage du Pilot. Après avoir roulé quelques kilomètres à peine, on sent que les suspensions sont costaudes tout en absorbant quand même les aspérités de la chaussée. Voilà un véhicule que l’on pourra conserver longtemps sans être agacé par de multiples bruits de caisse, causés à la longue par une carrosserie manquant de rigidité. Honda en a même tiré une version camionnette, le Ridgeline. C’est dire à quel point son châssis est solide.

Un seul moteur est au catalogue, il s’agit du traditionnel V6 de 3,5 litres. Un moteur de cette cylindrée était utilisé précédemment, mais lors de la refonte en 2016, il a été complètement révisé et est désormais doté de l’injection directe, de la cylindrée variable et du système arrêt-redémarrage automatique. Dans la version la plus économique, ce moteur est associé à des roues motrices avant et fait appel à une boîte automatique à six rapports.

Dans la version Touring, la plus huppée, le moteur demeure le même, produisant toujours 280 chevaux, mais il est associé à une boîte à neuf rapports. Celle-ci, sans être extraordinaire, accomplit du bon travail. Cette fois, le rouage intégral est de série et il est doté de multiples réglages. Un bouton sur la console centrale permet de régler ce rouage intégral en fonction des conditions de la chaussée.

Sur la route, la suspension est relativement confortable et la direction d’une précision correcte pour un VUS intermédiaire. Par contre, le Pilot est surtout à l’aise lorsque l’on respecte les limites de vitesse affichées. Grâce à une efficace transmission intégrale, il est en mesure de tirer son épingle du jeu sur les routes secondaires en mauvais état.

Somme toute, à défaut d’être excitant, le Pilot est équilibré, spacieux et sa mécanique fiable devrait rassurer les propriétaires.

Feu vert

Feu rouge

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