Hyundai Tucson 2018: Toujours pertinent

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Mathieu St-Pierre

Il fut un temps où il était presque honteux de regarder du côté des marques coréennes quand venait le moment de magasiner pour une auto neuve. On vous regardait comme si vous étiez tellement, mais tellement pauvre... Hyundai a appris bien des choses depuis cette époque lointaine, notamment que c’était une bonne idée de continuer à miser sur des prix abordables, tout en élevant la valeur de ses produits.

Ce facteur, combiné au fait que Hyundai a été dans les premiers à proposer un VUS compact, fait en sorte que le Tucson figure parmi les cinq ou six meilleurs vendeurs de son créneau, mois après mois. De plus, comme il s’agit d’un VUS, il est perçu comme plus sécuritaire et plus polyvalent. Et si vous êtes prêts à débourser plus de 40 000 $, vous obtiendrez un équipement et des technologies comparables à ce que l’on retrouve dans des voitures qui coûtent presque le double.

Ce rapport équipement / prix permet aux acheteurs sages et économes de rouler dans un véhicule familial bien construit à prix d’aubaine. Ceux qui préfèrent le crédit-bail sont tentés d’ajouter quelques dollars de plus par mois pour avoir un volant chauffant, une chaîne audio Infinity, un grand écran tactile avec système de navigation et des sièges en cuir.

L’importance du design

Le Tucson de génération actuelle a été lancé en 2016 et demeure l’un des VUS compacts les plus élégants, avec les Mazda CX-5 et Volkswagen Tiguan, renouvelé cette année d’ailleurs. En ligne et dans sa documentation imprimée, Hyundai met surtout de l’avant le 1.6T Ultimate, mais je préfère le côté classique et subtil de la version Premium à rouage intégral avec roues de 17 pouces. Cette version ainsi que les SE et Luxe offrent une séduisante combinaison de prix et d’équipement.

À l’intérieur, on retrouve un tableau de bord élégant, bien aménagé et sans flafla inutile. L’ergonomie est au rendez-vous et tous les boutons de contrôle sont faciles à utiliser. Il y a un bon nombre de petits rangements pour les portefeuilles, téléphones et autres objets courants. La finition est bonne; au cours des dernières années, le géant coréen a acquis une solide réputation pour la qualité de ses produits.

Les sièges sont confortables et les places sont suffisamment spacieuses à l’avant et à l’arrière. Toutefois, si l’on installe un siège pour bébé sur le siège arrière, seulement un autre adulte pourra y prendre place. Le coffre offre un bon volume, comparable à celui des autres véhicules de cette catégorie.

Côté technologie, le Tucson est livré de série avec Bluetooth, prises USB et autres, caméra de recul et écran tactile de bon format. Selon les déclinaisons, on peut aussi obtenir Android Auto et Apple CarPlay. Les versions haut de gamme disposent d’un écran tactile plus grand.

Deux choix de moteurs

Le moteur le plus raisonnable, un quatre cylindres de 2,0 litres, est celui que l’on retrouve dans les versions recommandées. Avec ses 164 chevaux et sa boîte automatique à six rapports, il déploie une puissance amplement suffisante. En fait, avec ce moteur, le Tucson donne l’impression d’être plus rapide que ne le laisse supposer sa fiche technique.

Pour élever le niveau de performances, vous pouvez opter pour le quatre cylindres turbo de 1,6 litre. Il livre son couple maximal de 195 lb-pi dès 1 500 tr/min et est relié à une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Ce moteur ne transforme pas le Tucson en fusée, mais l’on obtient certainement de meilleures accélérations, surtout pour dépasser sur l’autoroute.

En bon véhicule dédié aux familles, le Tucson est doté d’une suspension qui met l’accent sur le confort. Toutefois, la conduite n’est pas molle pour autant, et j’irais même jusqu’à dire que la tenue de route est bonne. Le Tucson est plus amusant à piloter qu’un Nissan Rogue, par exemple, mais il n’offre pas une conduite aussi raffinée que celle du Mazda CX-5. L’habitacle n’est pas aussi silencieux que dans ce dernier, mais rien de problématique. La direction exige peu d’efforts et les freins sont faciles à moduler.

Il n’est pas simple de magasiner dans ce segment de marché, surtout s’il s’agit de votre premier VUS. Hyundai peaufine le sien depuis plus d’une décennie et je n’ai jamais fait l’essai d’un Tucson qui ne m’a pas plu (ou d’un Kia Sportage, son jumeau non identique). La version 2018 du Tucson garde bien le cap, mais je vous recommande tout de même de lire notre grand essai comparatif de 11 VUS compacts avant de vous précipiter chez un concessionnaire.

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