Chevrolet Camaro 2018: D’agréable à parfaitement redoutable

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Marc Lachapelle

Il y a trois ans déjà, Chevrolet a renouvelé avec brio ce classique américain cinquantenaire qu’est la Camaro. Les inconditionnels ont pu se réjouir autant que les simples amateurs parce que toutes les versions étaient réussies, des plus abordables aux plus chères et puissantes. Et le constructeur n’a cessé d’ajouter depuis des versions et modèles de plus en plus sportifs et spectaculaires. Pour que la Camaro soit mieux armée que jamais pour le duel qui l’oppose à sa rivale de toujours, la Mustang.

Les stylistes ont d’abord dessiné une belle robe à cette nouvelle Camaro avec des lignes inspirées de la précédente, en plus moderne. Au prix de la visibilité vers les côtés et l’arrière encore une fois, tellement la surface des vitres est réduite avec une ligne de toit aussi basse. Ne parlons même pas des places arrière et du coffre, toujours minimalistes. Le nouveau tableau de bord est original et moderne, mais surtout mieux présenté et fini. La position de conduite est juste, les sièges avant bien découpés et les contrôles clairs et efficaces.

Une base ultrasolide

La marque au nœud papillon aura surtout eu l’excellente idée de développer cette sixième génération de la Camaro sur l’architecture Alpha qui faisait des merveilles pour le comportement des Cadillac ATS. Ses ingénieurs ont ensuite eu le talent de tirer le meilleur de cette plate-forme exceptionnelle.

Le plus réjouissant est de constater que même les versions les plus sages et abordables de la Camaro adoptent une conduite et un comportement de grand calibre. 

Ces précieuses qualités s’apprécient même dans une simple LS dotée du quatre cylindres turbo de 2,0 litres et 275 chevaux ou dans alors une LT équipée plutôt du V6 de 3,6 litres et 335 chevaux. Ces deux-là sont évidemment les plus légères et profitent de la meilleure répartition de poids de toutes les Camaro, avec une proportion avant/arrière de 52/48%. Un autre gage d’agilité.

Les passionnés de pilotage et de performance ne sont pas en reste pour autant. Les versions SS du coupé et de la décapotable sont là depuis le début, par exemple, propulsées par un V8 atmosphérique de 6,2 litres et 455 chevaux qu’elles partagent avec la Corvette Stingray.

Code d’option légendaire : 1LE

Depuis l’an dernier, on peut équiper la Camaro du groupe de performance 1LE qui fut développé, à l’origine, pour les voitures de la série canadienne Player’s GM. Ces voitures étaient merveilleuses à piloter, tout comme l’option 1LE rendait la SS de la 5e génération franchement excitante à conduire, même sur la route.

Cette fois, par contre, on peut ajouter le groupe 1LE à plusieurs versions dont les LT à moteur V6 et boîte manuelle, pour la première fois. C’est dire leur potentiel sportif, y compris sur un circuit. Elles héritent alors de la suspension FE3 de la SS, de freins Brembo avec étriers avant à quatre pistons, de pneus Goodyear Eagle F1 plus larges (245/40R20 et 275/35R20) sur des roues de 20 pouces en aluminium forgé, un différentiel autobloquant mécanique avec rapport final de 3,27 et des radiateurs pour l’huile du moteur, la boîte de vitesses et le différentiel. Pour l’habitacle, un volant à jante en suède et, en option, des sièges Recaro et un enregistreur de performances intégré, avec vidéo.

Le groupe 1LE destiné aux modèles SS ajoute la suspension FE4 avec amortisseurs à variation magnétique, des pneus Eagle F1 Supercar élargis (285/30ZR20 et 305/30ZR20), un différentiel autobloquant électronique avec rapport final de 3,73, des étriers à six pistons pour les disques avant plus grands (370 mm), des freins Brembo et, pour la carrosserie, un capot peint en « noir satiné », comme les coquilles des rétroviseurs et l’aileron arrière en trois pièces, et enfin un becquet à l’avant et un extracteur aérodynamique pour l’arrière, peints en gris satiné.

Pour la totale, il faut lorgner plutôt vers le groupe 1LE Extreme conçu pour la nouvelle ZL1 qui est propulsée par un V8 LT4 surcompressé de 6,2 litres et 650 chevaux. Une pure bête, que l’on peut malgré tout conduire sur la route. Elle y gagne une suspension sérieusement réglable avec amortisseurs DSSV de Multimatic, développés en course, un immense aileron arrière et une série de déflecteurs qui ajoutent de la portance, des pneus Eagle F1 Supercar 3R encore plus larges, (P305/30ZR19 et P325/30ZR19) et des freins Brembo plus grands aussi (390 et 365 mm). Cette super ZL1 est même plus légère de 27 kg parce que sa lunette arrière est plus mince, le dossier de sa banquette arrière fixe et ses roues et amortisseurs plus légers.

Chose certaine, TOUTES les Mustang n’ont qu’à bien se tenir, maintenant.

Feu vert

Feu rouge

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