Volkswagen Jetta 2018: Dernier tour de piste

Publié le 1er janvier 2018 dans 2018 par Nadine Filion

Savez-vous ce qui est bien avec la Volkswagen Jetta? C'est qu'importe la version de la berline compacte allemande choisie, le plaisir de conduire est au rendez-vous.

Bon, soyons honnêtes : des versions de Jetta, il y en a moins chez les concessionnaires. À cause du fameux Dieselgate, les TDI ne sont plus (jamais?) dans les salles d’exposition nord-américaines. Et très discrètement, la variante hybride à essence-électricité que nous aimions tant s'est éteinte durant l'été 2016. Cette année, on a également retiré les déclinaisons Trendline et Trendline+ en faveur d’une nouvelle version Sport.

Et toujours bien honnêtement, cette sixième mouture de VW Jetta, avec nous depuis l'année-modèle 2011, commence à avoir besoin d'une cure de rajeunissement, à l'extérieur du moins. Les lignes de carrosserie ont beau être élégantes et classiques, elles ont fait leur temps et sont devenues anonymement monotones — ou monotonement anonymes, à vous le choix. Courage : dès le printemps de 2018, nous aurons droit à une toute nouvelle génération de la Jetta.

Cela dit, actuellement, même dans ses conjugaisons les plus abordables, la berline offre les bons atouts. Pensez à l'un des coffres les plus vastes de la catégorie, aux places arrière parmi les plus généreuses de toutes les berlines compactes, ainsi qu'à un habitacle spacieux au design sobre, de bon goût et à la finition serrée.

Conduite pimentée

Surtout, la Jetta même la plus basique se livre à une conduite pimentée, stable et assurée, toujours parmi les plus intéressantes du marché. Pour ce, on remercie la direction électromécanique bien connectée et la suspension indépendante toute germanique (lire ferme), qui demeure néanmoins fort disciplinée sur les cahots québécois.

Certes, avec ses 150 chevaux issus de son quatre cylindres turbo de 1,4 litre à injection directe, la voiture — parmi les plus grandes de sa catégorie — pourrait vouloir vite s'essouffler, mais ce n'est pas le cas : elle exhibe un couple de 184 lb-pi et tant la boîte manuelle cinq rapports que l'automatique six rapports transigent le tout souplement, en toute linéarité. Et, merci mon Dieu, moyennant de l'essence ordinaire.

Contrairement aux concurrentes coréennes qui en jettent plein pour le même prix, l'équipement de la Jetta de base est succinct. La nouvelle Jetta Sport comprend tout de même quelques gâteries, y compris le climatiseur, mais aussi un système multimédia avec écran de 6,33 pouces et l’intégration Apple CarPlay et Android Auto. Cet écran est d’ailleurs trop petit et son maniement est fort déconcertant, pour ne pas dire déconcentrant.

Plus haut avec la Highline

Votre bourse peut se délier encore plus? Peut-être voudrez-vous envisager la version Highline, qui fait croître la motorisation à 1,8 litre et la puissance à 170 chevaux, bien que le couple maximal soit inchangé par rapport à la motorisation de base. Et qui roule sur de très belles jantes de 17 pouces.

Et malgré l'âge, elle a su se tenir technologiquement à la page, cette Jetta. Elle vous rajoute donc la climatisation bizone, le régulateur de vitesse intelligent et bon nombre de ces assistances à la conduite, les nouveaux essentiels de la sécurité autonome — pardon, de la sécurité automobile. Pour 2018, elle ajoute des garnitures chromées autour des fenêtres, sur les portes et sur le couvercle de coffre.

Adieu belle GLI

Et la Jetta GLI dans tout ça? D’ici à ce que la nouvelle génération de la Jetta se pointe le bout du nez, la GLI a été retirée de la gamme. Toutefois, sachez qu'elle faisait doubler la mise à plus ou moins 35 000 $.

Oh, on aimait cette mince ligne rouge qui courait sur la calandre, annonciatrice d'un relèvement de la puissance. Et de fait, le quatre cylindres turbo de 2,0 litres qui déliait instantanément 210 poulains et un couple de 207 lb-pi. Par contre, on aurait bien voulu que pour le prix, le rouage 4MOTION, déjà existant dans la maisonnée, s'adjoigne à la proposition.

Pour compenser, pour 2018, l’édition Wolfsburg de la Jetta reçoit de nouvelles roues, des pare-chocs plus stylisés ainsi qu’un toit, une calandre, un béquet arrière et des rétroviseurs peints en noir. Pour terminer la sixième génération de la berline, on joue la carte de la sportivité.

Bref, la gamme réduite de la Jetta demeure somme toute intéressante, mais peut-être voudrez-vous attendre la prochaine génération, qui devrait être dévoilée au cours de 2018...

Feu vert

Feu rouge

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