Porsche : Revirement de situation inattendu
L’an passé, le constructeur allemand Porsche se portait acquéreur de 51% des parts de Volkswagen et ce avec le but ultime, d’en prendre le contrôle ultime.
Malheureusement et peut-être fort heureusement, la crise financière qui sévit un peu partout à travers la planète, est venue contrecarrer les plans de Porsche qui tout à coup se retrouve dans une situation financière plus que précaire, l’obligeant entre autres à se trouver de nouveaux partenaires financiers.
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Le revirement inévitable
Parmi les sauveteurs du constructeur de Stuttgart, on retrouve l’émirat arabe du Qatar qui injecte plusieurs milliards d’euros afin de sauver le constructeur Porsche, en plus de participer aux avoirs de Volkswagen, et ce à hauteur de 17%.
Au final, ça ne sera pas David qui va avoir le dessus sur Goliath, mais bien ce dernier qui va devenir le nouveau propriétaire de la prestigieuse marque Porsche, dont les coûts estimés atteindraient les 8 milliards d’euros.
Le 2e constructeur mondial
Le géant allemand de l’automobile compte déjà neuf marques, ainsi avec l’achat de Porsche son parc passera à dix marques fortement distinctes. Outre les marques précitées, Volkswagen regroupe en son sein les marques Audi, Bentley, Bugatti, Lamborghini, Seat et Skoda. A ces dernières, on retrouve également les camions lourds de marque MAN et Scania.
Volkswagen n’a jamais été aussi près de devenir le numéro un mondial des constructeurs mondiaux. Avec la déconfiture de General-Motors, Volkswagen pourrait dès cette année se retrouver en 2e position, tout juste derrière Toyota. En 2008, Toyota avait produit 7,7 millions de véhicules, GM 6,6 millions et Volkswagen 6,2 millions. Ce sont particulièrement les marchés émergeants, tels ceux de la Chine, l’inde, les pays d’Europe de l’Est et d’Amérique du sud qui permettront au manufacturier allemand de devenir le plus grand.
Les têtes sautent
Les deux principaux architectes du plan, selon lequel Porsche devait prendre le contrôle de Volkswagen, viennent de démissionner. Le patron Wendelin Wiedeking, qui en 1993 avait sauvé le constructeur d’une faillite certaine et son directeur financier Holger Härter tirent finalement leur révérence, face à cette situation des plus ambigües, qu’ils ont créé en voulant s’approprier le géant Volkswagen.
Pour ceux qui trouvent que nos administrateurs gagnent des salaires faramineux, je vous rappelle que Wendelin Wiedeking était le patron le mieux payé d’Allemagne avec des revenus totalisant 80 millions d’euros, et que sa prime de départ serait fixée à 50 millions d’euros.