Chevrolet Impala 2019: Le grand confort

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Michel Deslauriers

Le marché des berlines pleine grandeur n’est plus ce qu’il était, pour de multiples raisons. On le sait, les ventes de voitures s’essoufflent au profit des VUS, et avec le temps, les berlines intermédiaires grossissent au point d’être presque aussi accommodantes. Et elles sont moins chères.

Toutefois, ces grandes voitures affichent toujours un certain attrait, même si elles ne sont pas les plus sophistiquées sur le marché. Dans le cas de la Chevrolet Impala, elle a été complètement redessinée pour l’année-modèle 2014, et a très peu changé depuis.

Du style et de l’efficacité

Lors de sa refonte, l’Impala s’est métamorphosée. Si l’ancienne génération arborait un design tout à fait générique qui se fondait dans le décor, le modèle actuel est beaucoup plus élégant, élancé et musclé. Les stylistes de Chevrolet ont fait preuve de créativité en s’inspirant des voitures des années 60, mais en travaillant avec les contraintes d’aérodynamisme et de normes de collision d’aujourd’hui.

La voiture est bien proportionnée, mais étirée avec un imposant porte-à-faux arrière – seule la Ford Taurus est plus longue. Sa ligne de toit profilée lui donne une mince fenestration latérale, limitant la visibilité vers l’arrière. On doit donc se fier grandement à la caméra de recul.

De série, l’Impala propose un quatre cylindres de 2,5 litres développant 197 chevaux, une puissance suffisante pour faire avancer cette berline de quelque 1 700 kilogrammes. Toutefois, pour bénéficier de la pleine expérience de cette vaste berline, ça prend le couple plus généreux, la douceur et la sonorité du V6 de 3,6 litres et ses 305 chevaux, disponible dans toutes les déclinaisons. En ce qui concerne la consommation, la différence entre les deux motorisations n’est que d’environ un litre aux 100 kilomètres. Avec un peu d’écoconduite, ou lors d’un trajet principalement composé d’autoroute, on peut s’en tirer aux alentours 10 L/100 km avec le V6.

Outre les performances en ligne droite avec le gros moteur, l’Impala se débrouille drôlement bien pour ce qui est de son comportement routier. La servodirection à assistance variable est bien dosée, que l’on soit sur l’autoroute ou en train de se ranger dans un espace de stationnement au centre commercial. En bref, cette grande berline se conduit comme si elle était une voiture plus petite.

Rétro et moderne à la fois

En prenant place à bord de l’Impala, nous sommes surpris de constater autant d’espace, surtout en ce qui concerne le dégagement pour la tête. À l’avant comme à l’arrière, les occupants y seront à l’aise, bien que le passager arrière central devra composer avec un coussin ferme et une bosse sur le plancher. Un problème maintenant devenu très courant dans l’industrie. Tout va bien par contre en ce qui a trait au volume du coffre, chiffré à 532 litres – seule la Ford Taurus en propose un plus vaste.

Toutes les versions de l’Impala profitent d’un système multimédia doté d’un écran tactile de huit pouces. Cette interface est facile à utiliser, avec de larges zones de boutons et une bonne réactivité au toucher. Sa reconnaissance vocale n’est pas aussi poussée que celle du système SYNC 3 chez Ford, mais la clientèle typique d’une Impala préférera probablement des commandes physiques, et celles de l’Impala sont à portée de main. Derrière l’écran se trouve un compartiment dissimulé pour cacher de petits objets de valeur, en plus d’une zone de recharge sans fil pour nos appareils.

Toutefois, on doit passer aux versions plus dispendieuses de l’Impala pour obtenir le climatiseur automatique bizone et la chaîne ambiophonique Bose à 11 haut-parleurs. Il en est de même pour les sièges chauffants et ventilés, le volant chauffant ainsi que le toit ouvrant. Des sièges arrière chauffants ne sont même pas offerts, une caractéristique que l’on peut maintenant trouver dans un véhicule valant 20 000 $. L’avertissement de sortie de voie, le régulateur de vitesse adaptatif et l’avertissement précollision frontale ne sont disponibles qu’en option dans la version la plus dispendieuse. Enfin, les Buick LaCrosse, Chrysler 300, Dodge Charger et Ford Taurus proposent un rouage intégral en option, ce qui n’est pas le cas de l’Impala.

Bref, évitez la déclinaison de base de la grande Chevrolet qui est plutôt dégarnie, malgré son prix attrayant. Il faudra donc débourser plus de 40 000 $ pour une voiture moindrement bien équipée, ce qui est quand même une somme raisonnable. Une berline pleine grandeur doit offrir beaucoup d’espace pour ses passagers, une conduite raffinée et une bonne liste d’équipement de confort et de commodité. À tous ces égards, la Chevrolet Impala marque des points. En prime, elle affiche un style qui se démarque dans son segment de marché. Si l’on n’est pas à la recherche du comportement plus dynamique d’une Nissan Maxima ou d’une Dodge Charger, l’Impala possède plusieurs atouts pour plaire.

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