BMW Série 4 2019: Demeurer à la tête du peloton, ce n’est pas facile

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par William Clavey

La BMW Série 4 a longtemps figuré parmi les meilleurs coupés compacts de luxe de l’industrie, surtout sur le plan dynamique. Elle fut longtemps la référence dans le segment, plusieurs ont essayé de l’imiter, mais peu ont réussi. Certes, la BMW Série 4 est sans aucun doute la bagnole sur laquelle repose la plus grande pression, car en plus d’être prisonnière d’un segment qui perd du galon auprès des consommateurs, tout le monde tente de la battre à son propre jeu.

Cela étant dit, bien que ses rivales allemandes, japonaises et américaines n’aient jamais été aussi féroces, le coupé « béhème » trouve néanmoins moyen de demeurer à la tête du peloton en 2019.

Chez BMW, lorsqu’on sort un nouveau produit, il est rare que celui-ci change radicalement, surtout s’il est question des modèles importants du constructeur. Or, lorsque la Série 4 fut mise à jour l’an dernier, on avait l’impression que rien n’avait été modifié, quand en réalité des changements furent apportés là où ça compte.

C’est surtout les déclinaisons Coupé et Gran Coupé qui ont reçu des améliorations mineures afin de rehausser leur dynamique de conduite. La déclinaison Cabriolet, quant à elle, demeure largement inchangée depuis.

Des petites retouches qui font la différence

Plusieurs puristes reprochent aux BMW modernes d’avoir perdu leur âme, d’être dépourvues de maniabilité et de légèreté. Certes, à 1 703 kg, elle n’a jamais été aussi lourde, cette « compacte », mais n’ayez crainte, car la Série 4 détient tout de même plusieurs trucs sous son chapeau.

C’est une auto qui fait preuve d’un comportement routier digne des meilleures voitures sport allemandes. Son châssis est d’une solidité indéniable, sa suspension marie extrêmement bien le confort et la sportivité et c’est une bagnole qui encourage la conduite sportive en général. Grâce aux modes de conduite, la Série 4 passe d’une GT douce et peu énergivore à une bête de circuit au toucher d’un bouton.

Une concurrence fort agressive a fait évoluer la Série 4 à tous les niveaux, notamment la qualité de son habitacle. Depuis quelques années, on remarque d’ailleurs une nette amélioration des cockpits BMW, sans pour autant perdre le design classique axé sur le conducteur tant adoré par les adeptes de la marque.

Pour ce qui est du iDrive, le système multimédia de BMW, il est présenté sous une interface élégante qui se manipule aisément soit par la molette centrale ou l’écran tactile. Bien que ce système soit convivial en général, il déborde de fonctionnalités pouvant s’avérer impertinentes, chose qui rend le système difficile à apprivoiser. Par contre, Android Auto et Apple CarPlay sont de la partie.

Pour ceux désirant toute cette sportivité sous une carrosserie plus pratique, il existe la déclinaison Gran Coupé, une version quatre portes munie d’un coffre à hayon, octroyant à la Série 4 un espace de chargement plutôt remarquable de 1 299 litres avec la banquette arrière rabaissée. Et si la déclinaison Cabriolet peut passer pour un jouet estival réservé aux biens nantis, sachez qu’elle propose un toit rigide de série. Il n’y a donc pas d’excuses pour ne pas la conduire en hiver!

La flamme BMW n’a jamais été aussi éblouissante

Trois moteurs sont offerts pour l’étendue de la gamme, dont un quatre cylindres turbo de 2,0 litres développant 248 chevaux et un couple de 258 lb-pi pour la déclinaison 430i. La transmission intégrale xDrive vient de série pour ce modèle.

Pour ce qui est de la 440i, déclinaison un peu plus sportive, elle s’offre soit avec le rouage à propulsion, soit intégral. Son moteur est un six cylindres en ligne de 3,0 litres produisant 320 chevaux et un couple de 330 lb-pi. Il est même possible d’ajouter un ensemble de performance M en option, qui rehausse la puissance totale à 360 chevaux et un couple de 369 lb-pi.

Une boîte automatique à huit rapports figure de série pour toutes les déclinaisons. Il est toutefois encore possible de se procurer une Série 4 munie d’une boîte manuelle à six rapports dans la 440i.

La M4 au sommet

Bien entendu, c’est la M4 qui est au sommet de la chaîne alimentaire. Elle reste, elle aussi, inchangée pour 2019. Bénéficiant d’un six cylindres biturbo, d’une suspension repensée et d’une voie élargie, l’icône allemande des circuits de course développe toujours 425 chevaux et un couple de 406 lb-pi. Une boîte manuelle à six rapports est disponible, mais c’est la boîte robotisée à sept rapports qui permet à la M4 d’enregistrer des temps de piste époustouflants, ainsi qu’une accélération de 0 à 100 km/h déclarée en seulement 4,1 secondes. Dans cette déclinaison, la Série 4 est intense, mais elle est loin d’être abordable!

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