Mazda CX-5 2019: Jalousé par la concurrence

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Denis Duquet

Depuis son arrivée sur le marché en 2012, le CX-5 a toujours été reconnu comme étant le meilleur ou l’un des meilleurs de sa catégorie. Il figure en effet sur la liste des bons achats de la majorité des publications et sur celles réalisées par des spécialistes. Mais, il y a un dicton qui dit que si l’on n’avance pas, on recule. On prend ce principe au sérieux à Hiroshima, puisque quelques mois après une version modifiée du modèle en 2016, on a procédé à une révision passablement importante, au début de 2017, afin de l’améliorer aussi bien sur le plan visuel que mécanique. En plus, cela permettait à ce VUS compact de s’harmoniser à la présentation extérieure du CX-9, lancé quelques mois plus tôt.

Ces changements et améliorations ont eu pour effet de rendre le CX-5 encore meilleur et d’en faire le modèle recommandé par la majorité des experts. Il revient cette année légèrement amélioré, une fois de plus. Est-il toujours en mesure de dominer la catégorie?

Le style Kodo

Les stylistes de Mazda respectent toujours la philosophie de design Kodo qui sert à représenter l’âme du mouvement. En 2017, la section avant a été modernisée avec des phares plus étroits, un bouclier révisé ainsi que des éléments placés sur les parois latérales afin de donner plus de dynamisme à l’ensemble. On a en outre révisé la section arrière en redessinant la partie inférieure du hayon et en mettant les tuyaux d’échappement plus en évidence.

On a réussi à conserver l’allure générale du modèle antérieur, mais ces changements relativement modestes ont eu pour effet de moderniser l’allure tout en l’harmonisant avec le CX-9. Un détail à souligner, l’écusson Mazda trônant sur la partie supérieure de la grille de calandre est dorénavant revêtu d’un matériau empêchant la neige et autres éléments de s’y accrocher et de rendre inutilisables les multiples modules servant à gérer les systèmes de sécurité et le régulateur de croisière.

Dans l’habitacle, on a modifié la localisation de l’écran d’information, amélioré la qualité des matériaux, redessiné les sièges et l'on a également consacré beaucoup d’efforts afin d’assurer une meilleure insonorisation, l’un des défauts majeurs de ce modèle auparavant. On a peaufiné certains détails, notamment sur les versions les plus luxueuses, dont les surpiqûres des sièges qui nous font croire que nous sommes assis dans un véhicule se vendant beaucoup plus cher.

Il faut aussi souligner la présence de boutons de commande placés sur la console centrale qui permettent de gérer de multiples fonctions, comme la radio par exemple. Au début, c’est quelque peu déroutant, mais au fil des jours, on s’y habitue et l'on se demande comment on pourrait s’en passer. En revanche, le système multimédia de cette Mazda aurait besoin de quelques améliorations, notamment en ce qui concerne le système de navigation.

L’harmonie avant les performances

Mazda est l’un des constructeurs qui consacrent le plus d’efforts à harmoniser la relation entre le pilote et son véhicule. La position de conduite, la disposition des pédales ainsi qu’une attention particulière apportée à la visibilité périphérique, entre autres, sont autant d’éléments qui rendent la conduite plus intéressante et moins fatigante.

Sur le plan de la motorisation, le moteur de base demeure le quatre cylindres 2,0 litres d’une puissance de 155 chevaux. Il est l’un des rares VUS à proposer une boîte manuelle à six rapports tandis que l’automatique possédant le même nombre de vitesses est en option. De prime abord, ces chiffres peuvent nous laisser croire que les performances ne seront pas adéquates. Pourtant, selon les ingénieurs de Mazda, c’est surtout la réponse linéaire du moteur qui importe ainsi que la sensation d’accélération, et on a redéfini la répartition du couple qui atteint son apogée à plus bas régime.

Le moteur optionnel demeure un quatre cylindres. Cette fois, ce 2,5 litres produit 187 chevaux, et seule l’automatique à six rapports est offerte. Mazda compense l’absence de rapports supplémentaires par une boîte de conception unique qui permet d’obtenir de bonnes prestations et une économie d’essence adéquate avec un blocage précoce du convertisseur de couple. En plus, le système de désactivation des cylindres réduit la consommation.

Une fois de plus, on annonce chez Mazda que le moteur diesel devrait être commercialisé en Amérique d’ici quelques mois. Espérons cette fois que ce soit vrai.

Grâce à une plateforme rigide, à une direction précise et au système Vecteur de couple G, le plaisir de conduire ce véhicule est fort relevé. De plus, sa suspension est extrêmement bien calibrée, ce qui permet de combiner une excellente tenue de route à un confort grandement apprécié.

Tout compte fait, sa silhouette élégante, son habitacle raffiné et confortable ainsi que son comportement routier nettement supérieur à la moyenne expliquent pourquoi le CX-5 figure encore en tête des palmarès ou, du moins, parmi le trio de tête de la catégorie.

Feu vert

Feu rouge

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