BMW i8 2019: Pour le style plus que les performances

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Sylvain Raymond

Même si elle sillonne nos routes depuis déjà quelques années, la BMW i8 ne cesse de faire tourner les têtes en raison de ses lignes spectaculaires et ultramodernes. La voiture porte-étendard de la gamme « i » continue de démontrer le savoir-faire technologique du constructeur bavarois tout en reflétant très bien la tendance des nouveaux superbolides modernes qui conjuguent style, performance et respect de l’environnement.

Présenté initialement sous les traits d’un coupé 2+2, il est possible depuis l’été 2018 d’acheter le Roadster qui, le temps d’abaisser la capote souple en quelque 15 secondes, vous permet de profiter des plaisirs de la i8 cheveux au vent et surtout, de vous faire remarquer davantage. On vous le vend 20 000 $ de plus, il perd ses deux sièges arrière, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il conserve ses portières de type gullwing qui se déploient vers le haut à partir du pilier du pare-brise. C’est sans aucun doute un des éléments de design qui rend la voiture aussi exclusive et qui lui vaut autant l’attention des acheteurs.

L’effet de ne s’arrête pas qu’aux portes. La i8 est splendide avec son design typique d’un véhicule-concept, la partie arrière est fort réussie avec ses parties flottantes en porte-à-faux situées au-dessus des ailes. La i8 est encore plus frappante lorsque la carrosserie est peinte en blanc, le jeu des contrastes avec les éléments noirs et les accents bleutés est simplement magnifique. N’essayez pas de passer incognito, au volant de la i8, c’est impossible.

À bord, l’habitacle est étonnamment traditionnel et tranche d’avec l’extérieur, sans doute notre principal reproche. On aurait bien aimé que l’intérieur soit tout aussi futuriste que l’extérieur. Seule l’instrumentation entièrement numérique est d’apparence techno. Le coupé permet de transporter deux passagers supplémentaires grâce à deux sièges arrière – pas très spacieux – qui ajoutent à l’aspect pratique de la voiture. Cet espace est amputé dans le cas du roadster puisque le toit s’y range.

Plus de puissance, plus d’autonomie

La particularité de la i8, c’est sa double motorisation qui en fait une hybride sport rechargeable. Tant le coupé que le roadster sont basés sur l’architecture LifeDrive de BMW développée spécifiquement pour ses modèles électrifiés. La partie « life » comprend la cellule du passager renforcie de fibre de carbone et assurant la sécurité des occupants alors que la partie « drive », tout en aluminium, accueille le groupe motopropulseur, l’ensemble de batteries à haut voltage et la suspension. Les ingénieurs ont aussi pu tirer profit au maximum de l’ensemble afin de mieux exploiter l’espace disponible tout en abaissant le centre de gravité au passage, élément très important dans le cas d’une voiture à vocation sportive.

En mode 100% électrique, la puissance est envoyée uniquement aux roues avant et il est possible de parcourir en conditions idéales 53 kilomètres, deux de plus dans la version coupée qui est plus légère, sans dépenser une goutte d’essence. Quant au moteur trois cylindres à essence de 1,5 litre, il est connecté aux roues arrière, créant ainsi un rouage intégral lorsqu’en fonction.

Depuis son lancement, on avait critiqué la i8 en raison de ses performances inférieures à d’autres bolides électrifiés. On a ajusté le tir en rehaussant la capacité de l’ensemble de batteries, ce qui permet d’augmenter de 9 kW (12 chevaux) la puissance maximale du moteur électrique, sa puissance totale passant à 105 kW ou 141 chevaux. Le moteur à essence déploie quant à lui 228 chevaux, portant le total de l’ensemble à 369 chevaux et un couple de 420 lb-pi, c’est mieux qu’avant. Enfoncez l’accélérateur et vous attendrez 100 km/h en 4,4 secondes, 4,6 dans le cas du roadster, qui est plus lourd.

Une sportive, plus spectaculaire que bestiale

La position de conduite est basse, typique des bolides exotiques. La direction demeure communicative et permet d’enfiler les virages avec aisance. La répartition des masses pratiquement idéale et le centre de gravité très bas ajoutent au dynamisme de la i8. Les pneus moins larges réduisent la friction et rehaussent l’autonomie de la voiture, mais ils amenuisent également l’aplomb en conduite sportive, et n’ont pas l’adhérence de certains autres pneus à haute performance. Trois modes de conduite s’offrent à vous, eDrive pour circuler 100% électrique, Confort, Eco Pro et Sport, ce dernier permettant de régénérer les batteries en prime.

Malgré tout, la BMW i8 n’est pas un superbolide qui laissera dans son sillage d’autres autos sport de renom. Si vous cherchez l’ultime bolide, vous resterez sur votre appétit. Pour épater la galerie et faire tourner les têtes, elle rivalise sans gêne.

Feu vert

Feu rouge

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