Audi A6 2019: Refonte dernier cri

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Michel Deslauriers

La génération précédente de la berline A6 avait bien vieilli, mais avait pris du recul vis-à-vis ses concurrentes directes qui ont toutes fait le plein de nouvelles technologies. Pour 2019, Audi riposte avec une voiture redessinée et beaucoup plus poussée en matière de sophistication.

Le rôle de l’A6 est important au sein de la gamme chez Audi. Elle doit proposer un niveau de luxe et une technologie à point tout en respectant la hiérarchie des modèles. La A8 étant le porte-étendard et les A4/A5 les modèles abordables, la A6 doit représenter une marche logique pour les gens d’affaires qui grimpent les échelons et qui ont besoin d’une voiture à l’image de leur ascension professionnelle.

Design familier

De l’extérieur, la nouvelle berline A6 ne semble pas avoir beaucoup changé. L’empattement n’a gagné que 12 millimètres et la voiture n’est qu’une dizaine de millimètres plus large. La ligne de toit est un peu plus basse, lui conférant une apparence légèrement plus dynamique. Malgré ça, Audi a réussi à augmenter l’espace pour la tête à l’avant comme à l’arrière, où les occupants profitent d’un peu plus de dégagement pour les épaules et les hanches.

Le design a gagné en raffinement en approfondissant les détails dans la calandre, dans les blocs optiques et dans les feux arrière. On aperçoit quelques lignes de caractère supplémentaires sur les flancs et le capot, comme si la berline était habillée d’un complet fraîchement repassé. L’ensemble S line rehausse le côté sportif d’un cran avec des pare-chocs à l’allure plus agressive, des ajouts de bas de caisse et des jantes en alliage uniques. Un juste milieu intéressant entre la A6 et la rutilante version S6.

C’est toutefois dans l’habitacle que l’on remarque la transformation la plus évidente : un style épuré misant sur un grand panneau noir reluisant, orné de garnitures chromées. On complète le tout avec des accents argentés ou des boiseries à pores ouverts.

Si le panneau noir accumule rapidement la poussière et les traces de doigts, il s’agence parfaitement bien avec les multiples écrans numériques sur la planche de bord de la berline A6. L’écran principal de 10,1 pouces sert à régler la chaîne et à afficher la sublime cartographie du système de navigation, alors qu’un écran de 8,6 pouces sert surtout d’interface pour régler le système de climatisation. Enfin, on a également droit au cockpit virtuel Audi, l’écran configurable de 12,3 pouces pour le conducteur.

En apparence, c’est magnifique. Par contre, les deux écrans centraux, dotés d’une réactivité haptique, pourraient être plus sensibles, puisque l’on doit appuyer sur les zones de boutons et non simplement les effleurer, distrayant en conduite. Bref, c’est sophistiqué, mais de bons vieux rhéostats pour régler la température demeurent la meilleure solution.

L’hybridation sur toute la ligne

Au Canada, la berline A6 55 TFSI quattro proposera un V6 turbocompressé de 3,0 litres développant 340 chevaux. Si la puissance est identique au moteur de l’ancienne A6, celui-ci profite d’un couple plus généreux. Jumelé à une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage, ce six cylindres est doux, musclé et mélodieux lorsque le mode Dynamic est activé. Bref, une motorisation bien adaptée à la mission de la voiture.

De plus, elle est assortie d’un système hybride léger à 48 volts procurant non seulement une fonction arrêt/redémarrage automatique et quasi imperceptible, mais qui peut éteindre le moteur de 3,0 litres si la voiture file en roue libre entre 55 et 160 km/h. Audi avance une économie de carburant additionnelle de 0,7 L/100 km. Contrairement au système EQ Boost de Mercedes-Benz, celui-ci n’ajoute pas de puissance à la motorisation.

Plus tard suivront une version de la A6 dotée d’un quatre cylindres de 2,0 litres et une nouvelle S6. Au moment de mettre sous presse, aucune information n’a été divulguée par le constructeur, mais les deux seront vraisemblablement électrifiées.

Sur la liste des options, une suspension pneumatique pour un confort de roulement accru, un système à quatre roues directionnelles pour agrémenter le comportement routier, et une foule d’assistances électroniques pour le conducteur, misant sur un bataillon de radars et de capteurs tout autour de la voiture. Évidemment, ce sont des gadgets coûteux, donc à y réfléchir si l’on opte pour la location ou l’achat à long terme.

Au final, on se retrouve avec une A6 qui marie avec justesse les qualités dynamiques de la BMW Série 5 et le confort d’une Mercedes-Benz Classe E. Comme avant. La différence, c’est qu’elle est maintenant à la page en matière de technologie.

Feu vert

Feu rouge

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