Lexus LC 2019: Immatriculer un prototype, maintenant possible!

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Antoine Joubert

Faire tourner les têtes avec une Lexus, ça n’arrive pas souvent! Certes, j’avais pu attirer les regards de quelques personnes en conduisant une GS F de teinte similaire à la General Lee (Dukes of Hazzard), mais pas nécessairement pour les bonnes raisons (sic). Or, sans contredit, la Lexus LC est l’une des voitures les plus spectaculaires à avoir été lancées ces dernières années. Et croyez-moi, elle fait décrocher bien des mâchoires…

Évidemment, plusieurs croient qu’il s’agit d’un prototype. Et dans les faits, ces gens ne sont pas loin de la vérité. Il suffit de jeter un œil au concept LF-LC présenté à Detroit en 2012 pour réaliser que la voiture que l’on nous sert aujourd’hui est franchement très fidèle au prototype initial. Lignes fuyantes, petits porte-à-faux, roues gigantesques et cette incontournable calandre trapézoïdale viennent caractériser un véhicule au coup de crayon très heureux. Cependant, ne voyez pas en ce coupé la renaissance de la LFA. Ici, il n’est pas question d’une mangeuse de tours du Nürburgring, mais plutôt d’une GT de grande classe, un peu à la façon de la défunte Jaguar XK... en plus fiable!

Une vraie GT
Qu’est-ce qu’une GT? Une voiture grand tourisme. Cela signifie un bolide offrant des performances de haut niveau, l’authentique position de conduite d’une sportive, avec tout le confort et le raffinement d’une authentique voiture de luxe. C’est ce qu’on obtient avec la LC, qui joue aujourd’hui cette carte mieux que quiconque.

Sachez-le, prendre place à bord de la LC demande une certaine souplesse. Surtout à l’arrière –oui, je l’ai fait! Maintenant, le confort obtenu fois une installé à l’avant est exceptionnel, au même titre que la position de conduite. Enveloppé d’une console et d’une planche de bord ultramoderne, le conducteur ne se sent pas à l’étroit, mais plutôt aux commandes d’un bolide littéralement futuriste. Il faut dire que l’instrumentation modulable, le gros écran central et le pavé tactile positionné sur la console viennent même dérouter les technophiles les plus alertes. Tenez-vous-le pour dit, le poste de conduite et ses commandes demandent donc adaptation.

Vous ne serez cependant pas étonné de constater que la finition n’a ici rien à envier aux voitures allemandes de renom. L’heureux mariage de suède, de cuir surpiqué et d’aluminium contribue aussi au bien-être des occupants, qui ont évidemment le bonheur de voyager en première classe. Et bien sûr, la cabine est magnifiquement isolée de façon à pouvoir profiter de l’extraordinaire chaine audio Mark Levinson.

Sportive feutrée
De par sa configuration, vous ne serez pas surpris d’apprendre que cette Lexus colle au bitume comme aucune voiture de la marque. Parallèlement, elle étonne aussi par son confort, naturellement accentué en sélectionnant le mode de conduite du même nom. En conduite de tous les jours, le plaisir rime avec le traitement royal que subissent les occupants, bercés dans un confort feutré qui disparaîtra soudainement si vous sélectionnez le mode Sport/Sport+. Vous dire que cette voiture à l’étoffe d’une grande sportive serait toutefois exagéré. On est ici loin des performances d’une Corvette, se rapprochant plutôt de celle d’une Mercedes-Benz SL non AMG.

Tout de même, on nous propose un châssis extrêmement rigide, une direction rapide et précise, ainsi qu’un bon équilibre des masses. Il faut hélas mentionner, parlant de masses, que le poids de ce coupé est excessif. Et ça se sent. Surtout avec la version hybride, qui déçoit autant par son rendement énergétique que par ses performances.

Le meilleur parti se situe donc clairement du côté de la LC 500 à moteur V8 de 5,0 litres. Ici, la puissance est brute, le couple est généreux et la sonorité est franchement envoûtante. Les 471 chevaux acheminés aux roues arrière le sont cependant via une boîte automatique à dix rapports qui peine à suivre lorsque l’on cherche à titiller la zone rouge. Aurait-on trop de rapports sur cette boîte? Chose certaine, elle n’est pas au point. Tout de même, ce groupe motopropulseur est plus enclin à transmettre les sensations d’une voiture réellement exotique, au même titre que les pneus, qui n’affectionnent guère l’état de la chaussée montréalaise.

À la rescousse suivra d’ici deux ans une version LC F. Ce coupé produirait plus de 600 chevaux, issus d’un V8 biturbo de 4,0 litres, et ferait appel à une forte utilisation de fibre de carbone et autres matériaux ultralégers, ce qui ne lui fera pas de tort. Quant au cabriolet, il serait lui aussi prévu pour une production en fin d’année 2019. Mais bien sûr, les gens de Lexus ne confirment rien…

Feu vert

Feu rouge

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