Infiniti QX60 2019: Polyvalence et luxe à bon prix

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Michel Deslauriers

Pour une marque de luxe qui mise sur les performances et la dynamique de conduite, comment expliquer que son modèle le plus populaire soit le moins sportif de la gamme? C’est parce qu’il est bien abouti et qu’il répond aux besoins des familles qui désirent un véhicule polyvalent avec du style et des technologies modernes.

En fait, le QX60 pourrait être le plus sérieux rival aux déclinaisons les mieux équipées des fourgonnettes actuellement offertes sur le marché puisque ces dernières se retrouvent sensiblement dans la même tranche de prix que celle de l’Infiniti.

Le QX60 entame sa septième année de commercialisation, s’appelant le JX35 lors de la première. La marque a par la suite entrepris la réorganisation de tous ses noms de modèles pour le millésime 2014, mais ce VUS intermédiaire à sept passagers n’a pas subi de changements majeurs depuis.

De l’espace pour tout le monde

Malgré son âge, le design du QX60 s’avère toujours joli et il n’est pas du tout démodé comparativement aux autres produits Infiniti. On a légèrement retravaillé son museau il y a quelques années, sinon, le reste est demeuré inchangé.

L’apparence de l’habitacle est tout aussi élégante, rehaussée de similibois et de surfaces dotées de coutures contrastantes. Trois agencements de couleurs sont disponibles, bien que pour un véhicule à vocation familiale, nous déconseillons le cuir beige (ou blé) que les enfants risquent de salir très rapidement. Le système multimédia InTouch d’Infiniti n’est pas des plus conviviaux, cependant, son utilisation demeure somme toute facile, et propose beaucoup de fonctionnalités. Hélas, les connexions Apple CarPlay et Android Auto ne sont pas possibles. On peut s’en consoler avec de puissantes chaînes audio offertes en option.

De l’espace, il y en a, tant à l’avant que dans la deuxième rangée. Quant à la troisième, les sièges sont adéquats tout au plus pour des adultes sur de courtes distances, par contre, pour des préados, pas de problème. On peut y accéder sans se déplacer une vertèbre, mais le mécanisme engourdi de la banquette médiane pourrait être difficile à coulisser et à replier par des enfants.

Un système de divertissement aux places arrière, incluant deux écrans intégrés aux appuie-têtes avant, fait partie de l’ensemble Technologie. Ce groupe comprend également la détection et la prévention de sortie de voie, le régulateur de vitesse adaptatif, le sonar de stationnement, la surveillance des angles morts, l’avertissement précollision frontale et plus. Malheureusement, pour ajouter ces équipements au QX60, il faut préalablement cocher les ensembles Privilège et Tourisme de luxe, faisant grimper le prix du VUS d’environ 15 000 $.

À bien y penser, ce n’est pas si mal, considérant le prix de base du QX60 sous la barre des 50 000 $. On obtient un VUS tout équipé à un tarif drôlement concurrentiel, rempli de gadgets et d’un toit ouvrant panoramique. En revanche, un de ces gadgets, le hayon électrique, s’ouvre et se referme à la vitesse d’une tortue tout en émettant un bip, le long de son opération, qui semble interminable. Tant qu’à se plaindre, on aimerait que les piliers avant soient moins larges, car ils obstruent la visibilité. Au moins, la position de conduite est idéale et les sièges, confortables pour de longs voyages.

Des chevaux et de l’essence

Sous le capot du QX60 se trouve un V6 de 3,5 litres qui, en 2017, a reçu des modifications afin de produire 295 chevaux. Le rouage intégral figure de série, favorisant les roues avant en conduite normale afin de réduire la consommation de carburant, et dès qu’une perte d’adhérence est détectée, le système peut réassigner jusqu’à 50% de la puissance aux roues arrière.

Le tout est géré par une boîte automatique à variation continue qui fait un excellent travail dans la conduite de tous les jours. Si l’on a envie d’exploiter les qualités dynamiques du VUS, on peut activer le mode Sport, et lors des accélérations à plein régime, la boîte simulera même des changements de rapports, comme le fait une boîte automatique conventionnelle. Avec un peu de bonne volonté et un mélange de ville et d’autoroute, on peut obtenir une moyenne sous la barre des 11,0 L/100 km, acceptable pour un véhicule de ce gabarit.

En matière de capacités, l’aire de chargement dispose d’un volume de 1 155 litres avec la troisième rangée rabattue, et de 2 166 litres avec tous les sièges arrière repliés. C’est correct, mais certains rivaux comme l’Acura MDX et le Buick Enclave font mieux. Par contre, convenablement équipé, on peut remorquer une charge maximale de 2 268 kg (5 000 lb).

Joli, spacieux, confortable et doté d’une conduite agréable, le QX60 en offre beaucoup à un prix alléchant, étant à peine plus dispendieux que le QX50 de taille compacte. Sans être le véhicule le plus dynamique chez Infiniti, il compense néanmoins par sa grande polyvalence. Ce n’est pas pour rien que la marque en vend autant.

Feu vert

Feu rouge

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