Toyota Tundra 2019: Symbole de durabilité

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par Daniel Melançon

La réputation des camionnettes et VUS de Toyota est longue et bien documentée. Ces véhicules sont robustes hors des sentiers battus et ceux qui portent la mention TRD (pour Toyota Racing Development) sont considérés comme les plus durs à cuire de la gamme.

Une multitude de déclinaisons du pick-up pleine grandeur Tundra est disponible pour l’année-modèle 2019, dont la version TRD Sport présentée l’an dernier et, effectuant un retour sur le marché après une courte absence, l’édition TRD Pro.

Il faut souligner que la dernière refonte complète du Tundra remonte à 2007. Une décennie, c’est long quand ses concurrents directs tels que Ford, GM et Ram sont actifs en dévoilant plusieurs nouveautés technologiques et, surtout, des motorisations plus efficaces. En revanche, le Tundra possède la meilleure fiche de fiabilité, un atout important pour fidéliser la clientèle.

Côté sportif mis en valeur

Le TRD Sport est une version plus civilisée, et plus abordable aussi, que la variante TRD Pro. Selon les dires de Toyota, elle vise une clientèle qui recherche davantage de style et de performances. Disponible avec une cabine double ou en configuration CrewMax, le TRD Sport diffère de l’édition TRD Hors Route par l’absence de plaques de protection de sous-carrosserie, de chrome et de roues de 18 pouces, alors qu’on ajoute une entrée d’air sur le capot, des amortisseurs Bilstein, des barres antiroulis calibrées par TRD ainsi que des jantes de 20 pouces.

Le Tundra TRD Pro joue la carte de la robustesse avec une nouvelle grille de calandre, des antibrouillard à DEL et des roues BBS de 18 pouces entourées de pneus tout-terrain, alors que son nom est étampé directement dans la tôle des ailes arrière. On a également équipé le TRD Pro de nouveaux amortisseurs Fox de 2,5 pouces, lesquels permettent un plus grand débattement des roues pour s’amuser dans le désert et les sentiers hors route.

Toutefois, la plupart des acheteurs opteront pour les livrées plus dociles, offertes elles aussi avec une cabine double ou en version CrewMax.

Toyota propose un choix de deux moteurs V8 sous le capot. Le premier de 4,6 litres développe 310 chevaux et le second, d’une cylindrée de 5,7 litres, déploie 381 chevaux. Les deux sont associés à une boîte automatique à six rapports, et sont disponibles en mode propulsion ou quatre roues motrices.

Contrairement aux marques américaines, le Tundra n’est pas offert avec un moteur V6, que ce soit à essence ou au diesel. On doit donc réserver un budget supplémentaire pour l’essence, puisque les V8 Toyota sont les plus ivrognes de leur catégorie. Quant à la capacité de remorquage, elle s’élève à 4 536 kilogrammes ou 10 000 lb, si convenablement équipé. Encore une fois, la concurrence fait mieux, mais tout dépend de nos besoins.

Habitacle au design vieillot

Dès les premiers contacts avec le véhicule, on remarque rapidement l’intérieur du Tundra. Il est spacieux, mais il commence lui aussi à prendre de l’âge. On notera en outre de nombreux plastiques durs. L’écran tactile de sept pouces fonctionne efficacement, bien qu’il apparaît minuscule au centre de l’habitacle. Et ça prend encore une bonne vieille clé pour faire démarrer l’engin! De surcroît, l’intérieur de la cabine ne possède pas la meilleure insonorisation et cela est particulièrement perfectible sur l’autoroute.

Sur une note positive, il n’y a rien de trop sophistiqué dans le centre de contrôle, alors il est facile de s’y retrouver rapidement et efficacement. Il y a d'ailleurs un immense espace de rangement entre les deux sièges avant et l’espace arrière pour les passagers s’avère spacieux et relativement confortable, malgré la rigidité de la suspension arrière.

Et n’oublions pas les Limited, Platinum et 1794 Edition, toutes plus luxueuses les unes que les autres, malgré le fait qu’ici, on ne propose pas le même niveau d’équipement que chez la concurrence. L’absence d’un simple volant chauffant est un exemple flagrant.

Le Toyota Safety Sense P, axé sur les aspects sécuritaires figurant de série sur toutes les versions du Tundra, regroupe un système précollision avec détection de piétons, un régulateur de vitesse adaptatif et un avertisseur de sortie de voie. Dans les versions plus cossues, on retrouve également une surveillance des angles morts.

Le Tundra n’est pas la camionnette pleine grandeur la plus moderne, évidemment. Il propose de bonnes capacités sans pouvoir se vanter d’être supérieur aux F-150, Silverado/Sierra, Ram 1500 et TITAN, alors que sa consommation d’essence devrait être moindre. Toutefois, le Toyota semble indestructible. D’ailleurs, ce qui fait généralement pencher les consommateurs vers le Tundra, c’est son historique de fiabilité qui lui vaut aussi une bonne valeur de revente sur le marché des véhicules d’occasion.

Feu vert

Feu rouge

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