Mercedes-Benz Classe S 2019: La perfection est-elle possible?

Publié le 1er janvier 2019 dans 2019 par William Clavey

Que ce soit sur un circuit de course, en affaires, en musique ou même lors d’une performance sportive, on vous dira que le plus difficile n’est pas de se rendre au sommet, mais d’y rester. Comment fait-on pour surclasser un « hit »? Est-il possible de se rendre à un point où il est impossible de s’améliorer? S’il est réalisable d’atteindre un tel niveau, est-il acceptable d’appeler ça « la perfection »?

C’est le dilemme que vit la Mercedes-Benz Classe S, qui a longtemps été considérée le summum de l’automobile. Pourtant, il existe des berlines de grand luxe qui sont plus extravagantes. On pense aux Bentley et aux Rolls-Royce de ce monde, sans oublier ses concurrentes directes, la BMW Série 7, l’Audi A8 et la Lexus LS qui la talonnent de près. Alors, qu’a-t-elle donc de si spécial, cette Classe S, pour être tant adorée par ses propriétaires?

Une fourchette de prix dans les six chiffres
Comme c’est le cas de plusieurs produits du constructeur, l’une des plus grandes qualités de la Classe S est sa capacité à s’adapter aux besoins de son propriétaire. Livrable soit en tant que berline à empattements court ou long, en version coupé, décapotable ou même modifiée par les ingénieurs maniaques d’AMG, cette bagnole arrive avec un choix de deux moteurs à très haute performance (V8 et V12), et peut être personnalisée à notre guise. Bref, elle charme bien des gens.

Sa fourchette de prix, débutant à environ 110 000 $ pour une S 450 4MATIC à moteur V6 et s’étendant jusqu’ à 280 000 $ (avant options) pour un cabriolet AMG S 65 à moteur V12, est actuellement l’une des plus vastes. Et n’oublions surtout pas la prestigieuse Maybach S 650, un véritable « jet privé sur la route » (paroles du constructeur!) grâce à son empattement encore plus long et à son réfrigérateur (oui, oui!) logé entre les deux sièges arrière.

Mais peu importe la version choisie, ce qui permet à la Classe S de triompher, c’est son habitacle reposant, confortable et spacieux, dont la qualité d’assemblage est presque obsessive. Il faut aussi mentionner un châssis solide, une remarquable douceur de roulement, une tenue de route sportive, des moteurs puissants et économiques ainsi que l’intégration de technologies d’aide à la conduite avancées.

Pour 2019, elle ne change pas, car c’est l’an dernier qu’elle a reçu une importante mise à jour : nouvel écran multimédia, intégration des commandes du régulateur de vitesse sur un volant redessiné, ainsi que deux nouveaux moteurs V6 et V8 pour la S 450 et la S 560. Le moteur V12 biturbo de 6,0 litres est toujours réservé aux déclinaisons AMG et Maybach. L’hybride rechargeable devrait être réintroduite cette année sous l’appellation S 560e.

Quand on se paie le luxe d’être passager
Bien entendu, la majorité des propriétaires de Classe S préféreront se laisser trimbaler dans ce véhicule douillet, surtout le modèle à empattement long. Mais le chauffeur pourra aussi en profiter grâce au nouveau régulateur de vitesse intelligent qui, avec l’aide de capteurs, radars et du système de navigation, laisse place à une conduite semi-autonome. Le système – capable de mieux s’adapter à son environnement – réduit la vitesse de croisière à l’approche d’une bretelle d’autoroute, une intersection, une zone scolaire ou un poste de péage. La bagnole peut même changer de voie sans que le conducteur ait à toucher le volant!

Tout ça n’est qu’une des multiples facettes de cette berline supersophistiquée. Son système multimédia incorporé dans deux écrans à haute définition ACL de 12,3 pouces, donnant l’impression d’être un seul énorme tableau d’affichage, nous renseigne sur toute sorte de choses : jauges numériques, carte de navigation, système audio et beaucoup plus. Arborant les plus récentes technologies en matière de connectivité comme Android Auto/Apple CarPlay, le système demeure néanmoins complexe par ses multiples fonctionnalités et sa molette centrale – ou pavé tactile – plus au moins conviviale.

Sur le plan technique, la Classe S est une berline étonnamment agile compte tenu de son imposant gabarit. Ses moteurs sont doux, puissants et consomment peu. La boîte automatique à neuf rapports, de série pour la quasi-totalité de la gamme, est d’une douceur digne de mention, et sa suspension peut même pencher le châssis de la berline jusqu’à 2,65 degrés dans une courbe afin de d’optimiser le confort de ses occupants. Et que dire des modèles AMG capables de réaliser de fulgurants 0-100 km/h (3,5 secondes pour la S 63 4MATIC et 4,2 secondes pour la S 65), sans rien perdre de leur luxe? N’est-ce pas de la perfection, tout ça?

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