Audi A4, une vision du futur
Même si elle ne posera ses pneus au Canada qu’en août ou septembre 2008, nous avons déjà pu conduire cette future Audi A4. Brièvement. Mais vaut mieux brièvement que pantoute, pas vrai?
Au niveau de la carrosserie, la nouvelle A4 conserve les traits qui la caractérisent déjà mais les designers ont raffiné chaque élément. Les phares, par exemple, reprennent les lumières à LED que l’on retrouve sur les nouvelles A5 et R8. Les photos que nous vous présentons montrent une version européenne. Sans doute que les pare-chocs seront modifiés pour permettre l’homologation en sol canadien. Fait à noter, le coefficient de traînée est passé de 0,31 à 0,27, ce qui devrait se traduire par une consommation un peu moindre.
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Même si la A4 actuelle s’avère très plaisante à conduire, surtout en version S4, son format demeure plus près de la compacte que de l’intermédiaire. Voilà qui est bien gênant pour une voiture de luxe. La future A4 remédiera à cet épineux problème de dimensions. La berline voit sa longueur et sa largeur augmenter de 117mm (pour 4703 mm) et sa largeur de 53mm (pour 1826 mm). Bien entendu, c’est dans l’habitacle que ces données sont les plus appréciées. L’espace réservé aux occupants avant est plus généreux mais les très grandes personnes ou celles affichant un surplus de poids disons… évident, pourraient manquer d’espace. Quant aux places arrière, elles s’avèrent désormais plus conviviales. Par contre, si la personne assise devant vous n’a pas le sens de l’empathie, le dégagement pour les jambes sera un peu juste.
Mais c’est davantage dans l’habitacle que les différences sont les plus notables alors que le tableau de bord a été entièrement revu. Encore une fois, Audi a réussi à se surpasser en offrant un amalgame inégalé de qualité, de finition et de luxe. Le coffre aussi a mérité sa part d’attention et, dans l’opération, il a gagné pas moins de 100 litres.
Faute de temps, notre essai a porté uniquement sur une version avec moteur V6 à essence de 3,2 litres de 265 chevaux, le premier qui sera importé au Canada, selon Audi. Sans être une bombe (0-100 km/h en 7,5 secondes, ce qui n’est tout de même pas mal) son couple généreux et disponible à bas régime (243 lb-pi entre 3000 et 5000 tours/minute) sauve la mise. La seule transmission offerte avec le V6 est une automatique à six rapports avec passage manuel des rapports au fonctionnement irréprochable. Le rouage Quattro s’est montré à la hauteur de sa réputation sur les routes européennes mais un essai hivernal nous aurait impressionnés davantage! Contrairement à ce qui est véhiculé, le châssis de la nouvelle A4 n’est pas celui de la A5. Il a été développé pour la A4 mais on lui a implanté le train roulant de la A5, ce qui peut expliquer la confusion. Sur la route, la A4 affiche un comportement des plus sportifs. En option, on retrouve la direction optionnelle "Dynamic Steering", la suspension réglable, le régulateur de vitesse à laser et j’en passe.
Malheureusement, il faudra attendre près de un an avant de pouvoir conduire la nouvelle A4. Pour l’instant, tout ce que nous savons c’est que le V6 3,2 litres sera de la partie et qu’il sera obligatoirement associé avec l’automatique. Une version 2,0 litres turbo sera offerte un peu plus tard. Ceux qui désirent une S4 devront se résoudre à attendre à la fin 2008 ou au début de 2009. Et la RS4? Les ingénieurs étudient la possibilité mais aucune mise en marché n’est prévue à ce moment. Dommage. La familiale, appelée Avant, sera proposée peu après l’arrivée de la A4 en sol canadien.
En attendant, la A4 telle que nous la connaissons depuis 2002 continue son petit bonhomme de chemin. Pour revitaliser l’offre et pour contrer les prix américains qui sont de plus en plus bas, Audi propose un équipement de base plus relevé pour le même prix que l’an dernier. Mieux que rien, non?