Essai à long terme – Kia Sportage, Hiver/Printemps/Été
Nous avons pris possession à long terme de notre Sportage à la fin du mois de novembre dernier et dès le premier jour, les chutes de neige se sont succédé. Tant et si bien, que la première partie de l’hiver a permis de vérifier les qualités du système intégral de cette Coréenne. Ces centimètres de neige accumulés au sol n'ont pas perturbé notre hiver. Pour dompter les grosses congères, un bouton placé à la gauche du volant nous permettait de verrouiller le différentiel pour nous sortir d’une impasse.
Notre modèle d’essai, un LX-V6 AWD, était propulsé par un moteur V6 de 2,7 litres d’une puissance de 175 chevaux, ce qui est correct en raison de la catégorie et de l'utilisation anticipée.
La consommation enregistrée au cours des trois premiers mois de notre essai a été de 12,6 litres aux 100 km, mais au fur et à mesure que la température s'est réchauffée, la consommation s'est améliorée avec une moyenne d'un peu plus de 10 litres aux 100 km. L'abandon des bruyants pneus d'hiver a rendu la conduite plus agréable, la tenue de route plus efficace et a certainement permis de réduire la consommation de carburant. Il est certain qu'un rapport de plus à la boite automatique à quatre rapports aurait rendu la conduite plus inspirante sur l’autoroute et permis de sauver quelques litres de carburant au fil des kilomètres.
La silhouette révisée pour 2009 s'est mérité des commentaires positifs, de même que l’habitacle. Parmi les bémols, il faut souligner un siège du conducteur n'offrant pas assez de recul, tandis que les cadrans indicateurs sont difficiles à lire.
Les sièges avant offrent un support adéquat, tandis que la banquette arrière est dans la moyenne de la catégorie en fait de confort et d’habitabilité. Son dossier se rabat à plat assez facilement, bien qu’il soit facile d’accrocher la ceinture de sécurité au passage. La soute à bagages est moyennement spacieuse et recouverte d’un revêtement en caoutchouc qui protège des éraflures, mais qui est particulièrement glissant. Ce même caoutchouc recouvre également la partie arrière du dossier se rabattant, ce qui fait que le plancher de la soute à bagages au complet est assez glissant. Détail à souligner : la vitre du hayon peut s’ouvrir indépendamment, une astuce qui permet de transporter des objets minces et longs.
Bilan positif
Notre essai s’est terminé au début de l’été et notre Sportage avait totalisé plus de 8700 km au compteur. Son dossier est demeuré sans taches au chapitre de la fiabilité, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de nos essais précédents avec des véhicules de cette marque. Si l'hiver nous a permis de vérifier l'efficacité du système de chauffage, l'arrivée de la saison plus tempérée nous a permis de constater que la climatisation est également efficace.
Il faut souligner que le système audio est particulièrement sophistiqué pour la catégorie. Il est possible d’y brancher une clé USB ou un lecteur MP3, tandis que la radio satellite est sans doute ce qui a été le plus utilisé et le plus apprécié.
Au fil des kilomètres, cette Kia s’est révélée un passe-partout dans la neige, sur la glace et pour affronter les congères, en plus d'être un véhicule tout usage fort apprécié une fois la neige disparue. Hiver comme été, la conduite est sans surprises, la tenue de route est correcte, tandis que la stabilité latérale est bonne. Même par un vent latéral assez fort, le véhicule demeure stable. Par contre, le support de toit était la source de bruits éoliens.
Après un hiver, un printemps et un premier mois d’été au volant de cette Sportage, nous avons apprécié la polyvalence et le caractère tout-aller de ce véhicule. Il y a place à amélioration aux chapitres de la douceur du rouage d’entraînement et de la puissance du moteur, mais compte tenu du prix, c’est quand même positif.