Mercedes-Benz SL, luxe et confort
L’actuelle SL poursuit sa route en proposant à son conducteur une expérience hors du commun, soit celle de rouler à la fois au volant d’un coupé et d’un cabriolet, tout en appréciant un niveau de luxe et de confort inégalé dans cette catégorie. Subtilement retouchée l’an dernier, la SL reçoit maintenant le groupe sport et la nouvelle direction active en équipement de série pour les modèles SL550 et SL600.
La gamme des SL est composée de quatre modèles animés par des moteurs V8 et V12 dont la puissance varie presque du simple au double, soit de 382 à 603 chevaux… Au sommet de la pyramide se trouve la SL65 AMG qui est la plus puissante et la plus rapide des variantes développées par Mercedes-Benz avec la collaboration des ingénieurs de chez AMG. La carte maîtresse de ce modèle est sans contredit son moteur V12 de 6,0 litres qui est suralimenté par deux turbocompresseurs lui permettant de fouetter 603 chevaux, mais surtout 738 livres-pied de couple, ce qui est absolument phénoménal. Au volant de la SL65 AMG, la poussée est remarquable, et les manœuvres de dépassement deviennent incroyablement faciles. Il suffit d’écraser l’accélérateur pour sentir la voiture bondir vers l’avant, suite à un léger délai causé par le rétrogradage ultrarapide de la boîte à cinq rapports. Cette boîte constitue cependant l’un des points faibles de la SL65 AMG puisqu’elle ne compte justement que cinq rapports, alors que le modèle SL550 est doté d’une boîte automatique qui en comprend sept. LA SL63 AMG compte également sur une nouvelle boîte multi-embrayage à sept rapports, qui a été ajoutée à ce modèle l’an dernier, et qui commande automatiquement la montée en régime du moteur lors du rétrogradage pour une conduite plus sportive. Cette transmission appelée Speedshift MCT7 est exclusive à ce modèle. Les lettres MCT sont l'abréviation de Multi-Clutch Technology, une technologie qui remplace le convertisseur de couple par un embrayage direct. Il en résulte un transfert ultrarapide de la puissance du moteur aux roues arrière. Les ingénieurs ont même développé un programme complet de gestion de performance relié à cette nouvelle transmission. Et lorsqu'on rétrograde, la transmission effectue automatiquement l'ajustement du régime moteur en fonction du passage des rapports.
Cette transmission est ce qui rend ce modèle fort désirable. Elle comporte quatre modes d'opération sélectionnés par le bouton placé à la gauche du levier de vitesse, sur la console. Le réglage le plus convivial est appelé S pour confort. L'accélération initiale se fait en douceur et l'arrivée de la puissance est linéaire. En plaçant la molette en position S, les choses se précipitent davantage alors que les passages des rapports s'effectuent 20 % plus rapidement ! Mais ce n'est pas tout ! Choisissez maintenant le mode S+ et vous allez bénéficier d'une réduction de 20 % dans le temps nécessaire pour passer d’une vitesse à l'autre. Mais le summum est la position M où l’on obtient 10 % de plus de rapidité. Bref, c'est deux fois plus vite qu'en position C. Selon Mercedes-Benz, il faut 100 millisecondes pour effectuer un changement de vitesse en mode M.
Un comportement routier axé sur le confort
Sur la route, tous les modèles de la gamme des SL sont handicapés par un poids très élevé qui varie de 1 915 à 2 065 kilos. Dans les virages, il devient rapidement apparent que les SL n’apprécient pas les enchaînements et les transitions rapides au même point qu’une authentique sportive comme une Porsche 911. La qualité première de la SL étant d’assurer le confort du conducteur et du passager, les suspensions sont calibrées avec des réglages plus souples qui s’accommodent nettement mieux des routes dégradées du Québec, mais qui ne mettent pas nécessairement le conducteur en confiance lorsque celui-ci tente de pousser la voiture à la limite.
La supervoiture SLS de type « Gullwing »
Après la Mercedes-Benz SLR McLaren, le constructeur allemand dévoile la nouvelle SLS, qui rend hommage au célèbre coupé 300 SL des années 50 qui se démarquait avec ses portières de style « ailes de mouette » et qui est devenue l’une des voitures mythiques de l’histoire de la marque. La nouvelle SLS, entièrement réalisée en aluminium, adopte la configuration classique d’un moteur localisé à l’avant et de la simple propulsion. Sous le très long capot se cache une version améliorée du V8 de 6,2 litres et 563 chevaux développé par les ingénieurs d’AMG qui ont choisi la lubrification par carter sec, afin de composer avec les forces d’accélération en virage. Les liaisons au sol sont assurées par des doubles leviers triangulés à chaque roue et des freins en composite de céramique seront proposés en option. Mercedes-Benz annonce un chrono de 3,8 secondes pour le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure et une vitesse maximale limitée électroniquement à 315 kilomètres/heure.
Une version roadster de la nouvelle SLS suivra en 2012, et Mercedes-Benz a confirmé son intention de développer une version entièrement électrique de la SLS animée par quatre moteurs-roues alimentés par des batteries. Cette version, qui n’est actuellement qu’au stade de prototype, serait capable de produire une puissance équivalente à 526 chevaux, selon le constructeur allemand qui n’a cependant pas précisé d’échéancier pour sa mise en production, se contentant d’affirmer son intention d’arriver un jour à ce stade.
Nettement moins sportive qu’une Porsche 911 Turbo, la SL de Mercedes-Benz est une authentique voiture de Grand Tourisme, capable de rouler à des vitesses élevées tout en transportant conducteur et passager sur de longues distances en tout confort. Quant aux versions développées par AMG, elles sont dans une catégorie à part en ce qui a trait à la puissance du moteur, surtout dans le cas de la phénoménale SL65 AMG.
Feu vert
Boîte de vitesse perfectionnée (SL63 AMG)
Confort de roulement
Ligne classique
Puissance du moteur (SL600, AMG)
Toit rigide rétractable
Feu rouge
Prix élevés
Poids élevé
Volume du coffre (toit remisé)
Modèles à moteurs V12 moins agiles