GM annonce et renonce…
Tout récemment, les dirigeants de la nouvelle General-Motors nous annonçaient par le biais de leur première conférence de presse, en tant que nouvelle société, qu’ils allaient commercialiser 25 nouveaux véhicules au cours des deux prochaines années.
De plus, ces derniers se disaient être à l’écoute des consommateurs afin de pouvoir leur offrir les véhicules qu’ils désirent, et ce en mettant sur pied un réseau informatique maison appelé ‘The Lab’, ayant pour principale mission de les amener à émettre leur point de vue, concernant les nouveaux produits de la marque.
Mais jamais les gestionnaires de la nouvelle GM, n’auraient imaginés que cette nouvelle approche allait les amener à faire volte-face, aussi rapidement, concernant la mise en marché de leurs nouveaux produits.
Il n’en est pas question!
Parmi ceux-ci, on retrouvait un clone du Saturn VUE rebaptisé sous la marque Buick qui devait être commercialisé quelque part en 2010.
Or, depuis l’annonce de l’arrivée prochaine de ce nouveau modèle griffé Buick, il y a eu toute une levée de protestations contre ce dernier, notamment via le réseau Twitter, invitant les têtes dirigeantes de la société à mettre sur les tablettes, ce projet qu’ils jugeaient totalement incohérent. Plusieurs d’entre eux, ont même utilisés le surnom de ‘VUICK’ pour identifier ce modèle Buick conçu sur la base du Saturn VUE.
Finalement, General-Motors a du tourner la page sur ce projet, pourtant réaliste en cette période de crise économique, où le critère d’environnement prend de plus en plus sa place, lorsque vient le temps de remplacer un modèle.
Un autre renoncement, mais plus logique
Après le ‘VUICK’, c’est le projet de faire de la Pontiac G8 une Chevrolet Caprice qui vient de faire l’objet du couperet de la nouvelle GM. Bien que la G8 est en fait une berline Holden Monaro conçue et fabriquée par la filiale Australienne du groupe, qui a coûtée très cher à commercialiser en Amérique, il était clair pour plusieurs que cette voiture ne répondait nullement aux attentes des consommateurs Nord-Américains, et c’est peu dire.
Si la conversion de cette dernière en modèle Chevrolet Caprice eut aboutie, elle aurait due être offerte à un prix pratiquement prohibitif, de plus elle aurait pénalisée le constructeur dans sa moyenne générale, au niveau de la consommation d’essence globale de son parc automobile.
D’ailleurs les ventes de la berline Pontiac G8 n’ayant jamais atteint des sommets, bien au contraire, on peut considérer que ce renoncement est parfaitement lucide, dans les circonstances.
Il s’agit pour GM de deux renoncements qui arrivent à un bien mauvais moment, pour une société en reconstruction.
