Ma première auto : Mazda Protegé 2000

Publié le 8 juin 2020 dans Blogue par Guillaume Rivard

Les membres de l’équipe du Guide de l’auto fouillent dans leur mémoire et vous parlent de la première voiture qu'ils ont achetée. Voici celle de Guillaume Rivard, une Mazda Protegé 2000.

L’excellente Mazda3 est l’une des voitures les plus populaires au Québec depuis plusieurs années, mais sa devancière, la Protegé, a connu encore plus de succès. Il faut dire que c’était avant que les VUS ne prennent d’assaut le marché.

Permettez-moi donc de vous raconter brièvement l’histoire de la Mazda Protegé SE 2000 qui fut ma première voiture.

En 2004, j’ai décroché un stage au Journal de Québec et il me fallait trouver rapidement un véhicule pour l’exercice de mes fonctions. Ma tournée des concessionnaires m’a amené à choisir entre la Protegé et une Honda Civic de la même époque. Malgré mon penchant pour les produits Honda, j’ai opté pour la première en raison d’un plus bas kilométrage et d’un prix plus intéressant.

Je n’ai malheureusement pas conservé de photos de cette voiture au fil des ans (autre que celle où on la voyait complètement ensevelie sous la neige lors de la tempête de mars 2008!), mais elle était identique à la Protegé que vous voyez ici à deux exceptions près : la peinture rouge était remplacée par un brun/beige/sable appelé « Bois de santal » et il y avait un aileron arrière – pépère et sportive à la fois!

Photo: WheelsAge

Sous le capot, le moteur à quatre cylindres de 1,6 litre développait une maigre puissance de 105 chevaux – moins que bien des sous-compactes d’aujourd’hui. C’était un moteur relativement économe en essence et fiable (je ne me souviens d’aucun problème majeur). Par contre, il se montrait bruyant à l’accélération.

Heureusement, une boîte manuelle à cinq rapports me permettait de mieux l’exploiter. Je sais que quelques-uns se sont plaints du manque de douceur de l’embrayage de la Protegé, mais ma seule autre expérience avec une manuelle à l’époque était à bord d’une Honda Civic 1991 et je peux vous dire que je me suis rapidement habitué à la boîte de Mazda.

Sur la route, la Protegé se voulait fort agréable à conduire, démontrant des qualités dynamiques que son héritière a poussées à un autre niveau. Cela dit, avec des tambours à l’arrière, le freinage n’avait rien de remarquable.

L’intérieur tristement rudimentaire et peu inspirant avait un décor brun-beige (identique à la photo, à l’exception de la boîte automatique) avec des sièges en tissu qui se salissaient quand même facilement. Au moins, l’aménagement était relativement spacieux, ergonomique et confortable.

Sur ce dernier point, mon frère et moi avons effectué un voyage d’une quarantaine d’heures sans escale jusqu’en Colombie-Britannique – en changeant de conducteur toutes les quatre heures environ et en dormant sur la banquette arrière – et je ne me rappelle pas avoir souffert de courbatures en arrivant à destination. Vive la jeunesse!

Je dois ajouter en terminant que le système audio n’était pas super, si bien que je l’ai remplacé par un autre de marque Pioneer. De plus, comme bon nombre de voitures Mazda à l’époque, ma Protegé a été victime de rouille à différents endroits, notamment sur le coffre et le loquet du capot… qui ne voulait plus fermer correctement!

Lorsque je l’ai finalement échangée contre un Hyundai Santa Fe 2009 flambant neuf cinq ans plus tard, elle ne valait plus grand-chose (le concessionnaire m’offrait à peine 1 000 $). J’en garde néanmoins de très bons souvenirs.

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