Mercedes-Benz GLC - Un quatuor à nouveau d’attaque

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Marc Lachapelle

Mercedes-Benz est passé à l’offensive, il y a quatre ans, en lançant le GLC, après s’être fait la main joliment avec le GLK, son premier utilitaire sport compact de luxe. Il était toutefois grand temps que son best-seller toutes catégories fasse un arrêt aux puits pour une série de retouches et mises à jour qui lui permettent de rester dans le groupe de tête. Voilà précisément ce qu’il lui est arrivé cette année. Et les résultats s’avèrent assez convaincants.

À vrai dire, il serait étonnant que le doyen des constructeurs agisse autrement avec la plus populaire des sept séries d’utilitaires que compte actuellement sa gamme. Mercedes a effectivement vendu plus d’un million et demi de ses GLK et GLC depuis le lancement du premier, en 2008. Sans compter que la série est passée d’une seule déclinaison au début à une vingtaine de variantes cette année. Il y en a pour à peu près tous les goûts et presque tous les budgets.

Chose certaine, il est question ici de raffinement plus que de métamorphose. L’ingénieur-chef nous a d’ailleurs confirmé que la structure et les dimensions des GLC n’ont pas changé le moindrement. Les nouveautés y sont malgré tout nombreuses, à défaut d’être toutes spectaculaires.

Du vert au rouge

On nous offre quatre versions distinctes. D’abord le GLC 300 4MATIC, qui a droit à un nouveau quatre cylindres turbo de 2,0 litres et 255 chevaux. C’est donc 14 de plus que l’ancien. Pas pour nous, l’alterno-démarreur entraîné par courroie qui tourne sur 48 volts et réduit les émissions de CO2. Parce que les normes d’émissions polluantes nord-américaines sont moins exigeantes qu’en Europe pour cette molécule et que le bidule ajouterait près de 2 000 $ à la facture. Tant pis pour les redémarrages effectivement doux et instantanés du moteur.

Les versions de performance suivent à l’été. L’AMG GLC 43 nous revient avec le même V6 à double turbo de 3,0 litres, qui libère 385 chevaux. Il sera encore offert avec la carrosserie régulière, au profil anguleux, ou sous les traits profilés du coupé. Même chose pour le GLC 63 S AMG, toujours animé par le seul V8 de la catégorie.

Ce groupe biturbo de 4,0 litres et 503 chevaux est parfaitement réjouissant, autant par ses performances que par la sonorité rock de son échappement à quatre tuyaux, en mode Sport ou Sport+. Il n’avait besoin d’aucune retouche et n’en a pas reçu. On lui a toutefois greffé un nouveau rouage intégral qui modifie la répartition du couple en continu, de 100% aux roues arrière en amorce à une distribution égale, entre les deux essieux.

Apparaîtra ensuite le GLC 350e 4MATIC EQ à groupe propulseur hybride rechargeable. Son moteur électrique de 120 chevaux fournira 325 lb-pi de couple additionnel, pour une puissance totale de 315 chevaux et 516 lb-pi. Avec une batterie lithium-ion de 13,5 kWh, l’autonomie électrique devrait atteindre près de 40 kilomètres selon les normes nord-américaines.

Des traits soulignés

Tous les GLC ont droit à des parties avant et arrière légèrement modifiées. Le dessin de la calandre et des prises d’air est plus appuyé et leurs formes, plus prononcées. Les différences sont subtiles mais leur effet, assez réussi lorsqu’on voit ces nouveaux GLC de près, en trois dimensions. On les a également dotés de nouveaux blocs optiques plus effilés, constellés de DEL, qui aident à rafraîchir leur silhouette un peu ronde.

Le GLC 300 a un air plus tranquille que le GLC 63 S et sa calandre à grands fanons. Le groupe Sport lui donne plus de mordant et pas seulement pour le look. En plus d’une calandre à motif pointillé, de grandes prises d’air à l’avant et d’un diffuseur arrière, le GLC 300 y gagne des jantes de 19 pouces et des disques de freins plus grands, avec des étriers à quatre pistons pour l’avant.

Dans l’habitacle, la liste des nouveautés est touffue. Notons l’écran virtuel de 12,3 pouces, qui remplace les cadrans classiques, ou l’écran tactile central optionnel de 10,25 pouces, qui se substitue à l’écran standard de sept pouces. Les deux complètent l’interface MBUX dont les commandes vocales, plus performantes, carburent à l’intelligence artificielle. Sur la console centrale, un pavé tactile plat et compact remplace la grosse molette, heureusement secondé par des touches qui permettent de naviguer plus sereinement à travers les sempiternels menus et réglages.

Aplomb, performances, sonorité et tenue de route solides, le GLC 63 S a tout ça, en plus d’une cabine confortable et cossue. Tout est plus diffus dans le GLC 300. La conduite reste quand même nette et les performances, honnêtes. Il se débrouille même en tout-terrain, avec une structure béton et une belle motricité. Ce serait encore mieux avec la suspension pneumatique, qui porte la garde au sol à 245 mm. Elle est réservée aux Européens, hélas.

Feu vert

Feu rouge

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