Dodge Durango - Véhicule de rêve pour les pères de famille

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Mathieu St-Pierre

Je vous préviens tout de suite, si vous cherchez à lire un texte sur la Durango qui l’accuse d’être responsable du désastre climatique et environnemental dans lequel nous vivons aujourd’hui, il serait préférable pour vous de tourner la page dès maintenant.

J’adore le Dodge Durango. Contrairement à plusieurs, ma motivation première ne provient pas du fait que je déteste les fourgonnettes, au contraire, plutôt parce que FCA n’adhère pas aux conventions bien établies. Évidemment, les jours du Durango dans sa forme actuelle sont comptés, mais puisqu’il nous revient cette année, j’ai vraiment envie de l’encenser.

Inutile de mentionner ici que ce VUS à trois rangées date d’une autre époque. Toutefois, mis à part quelques bobos de fiabilité connus, le Dodge Durango pourrait s’avérer une excellente affaire. Dans la catégorie, les options « masculines » se font plutôt exceptionnelles. Enfin, je fais possiblement référence aux déclinaisons proposées par Dodge comme GT, R/T et SRT…

Le Durango est unique en 2020 : nul autre ne propose un moteur V8, encore moins un moteur qui produit la bagatelle somme de 475 chevaux et un couple de 470 lb-pi. C’est l’irrationnel de la chose qui me fait frémir. Dodge n’a pas simplement greffé un monstrueux V8 de 392 pouces cubes sous le capot du SRT, il l’a doté de gros freins Brembo, d’une suspension avec amortisseurs ajustables Bilstein et d’une transmission intégrale « à réglage de performance ». On parle donc d’un VUS rapide et délectable à piloter, en tenant compte des limites des lois de la physique évidemment.

Beaucoup d’espace

Tous les Dodge Durango disposent de trois rangées et de ceintures pour sept passagers. En option, il est possible de choisir une console avec accoudoir et rangement à la deuxième rangée, ce qui diminue toutefois le nombre d’occupants à six. Comme tous les VUS de ce type, lorsque la troisième rangée n’est pas utilisée, elle peut se dissimuler dans le plancher du coffre, dévoilant son plein volume potentiel.

À l’avant, nonobstant l’âge relatif du véhicule, le conducteur et son passager font face à une planche de bord ergonomique et simple d’utilisation, qui ne souffre pas de lacunes particulières. La finition s’avère bonne et les matériaux sont parfaitement adéquats.

De série, on a droit au sytème multimédia Uconnect 4 avec écran tactile de sept pouces. Celui-ci passe à la version 4C et à un écran de 8,4 pouces dans les déclinaisons supérieures. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto, entre autres, figurent parmi les fonctionnalités incluses.

Il fait bon vivre à bord du Durango. L’habitacle caverneux lègue énormément d’espace pour tous ceux qui s’y retrouvent, sans oublier les emplettes. Et une fois bien installés, prendre la route reste tout aussi agréable.

Le V6 de 3,6 litres s’impose comme le choix rationnel parmi les groupes propulseurs présentés. Avec 295 chevaux frais et dispo, ce moteur génère des performances plus qu’acceptables. Non seulement il est en mesure de remorquer jusqu’à 2 812 kg (6 200 lb), mais un pied droit raisonnable pourrait générer un indice de consommation aussi peu élevé que 11 L/100 km. La boîte automatique à huit rapports, associée à chaque moteur, y est pour beaucoup. Elle passe les rapports en douceur, tout en faisant preuve d’une efficacité sans faille.

Le V8 de 5,7 litres n’offre que très peu de rendement. Oui, son couple plus imposant permet des accélérations plus dynamiques et une capacité de remorquage rehaussée de 454 kg (1 000 lb), néanmoins la pénalité à la pompe annule les avantages. Tant qu’à convoiter un moteur V8, je suggère de dépenser 10 000 $ additionnels et de se procurer le véhicule de rêve de tous les pères de famille, un Durango SRT.

Oui, encore le SRT

Nul besoin de faire un compromis quant aux capacités d'y monter tout le monde, tout comme la montagne d’effets nécessaires au camp scout de la fin de semaine! De plus, avec le V8 de 6,4 litres, le Durango peut remorquer presque 9 000 livres! On appelle ça joindre l’utile à l’agréable. C’est d’autant plus vrai sur le chemin du retour, après avoir déposé les enfants – les routes de campagne n’auront jamais cru un VUS de cette taille capable d’enfiler des lacets à de telles vitesses. Certes, les arrêts aux puits seront beaucoup plus fréquents, mais je n’ai jamais dit que j’étais rationnel.

Le Dodge Durango n’est pas déclassé par la jeunesse. Je pense aux Hyundai Palisade, Kia Telluride, Chevrolet Traverse ou Volkswagen Atlas. Le Durango n’a que quelques rides visibles et pourrait être plus fiable, néanmoins il se débrouille encore à merveille.

Feu vert

Feu rouge

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