Nissan Qashqai - Améliorer une recette déjà gagnante

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Frédéric Mercier

Si, comme des milliers d’autres Québécois, vous songez à troquer votre voiture pour un petit véhicule utilitaire, le Nissan Qashqai fait probablement partie de la liste de modèles que vous considérez. Et avec raison.

Offert depuis un bon moment déjà en Europe, le Qashqai est arrivé chez nous en 2017 pour répondre à la demande grandissante des automobilistes nord-américains envers les petits utilitaires. Sans révolutionner quoi que ce soit, ce VUS aux dimensions compactes a réussi à séduire son auditoire par un espace de chargement intéressant, un comportement routier honnête et (surtout) un prix très agressif. Bref, on a tous les ingrédients pour obtenir une recette gagnante. À preuve, le Qashqai est maintenant le deuxième modèle le plus vendu par Nissan au Canada, tout juste derrière le Rogue.

Sauf que Nissan est loin d’être le seul joueur à évoluer dans cette catégorie en pleine ébullition. Plus compact que le Rogue, le Qashqai se mesure directement à des rivaux comme le Honda HR-V, le Mazda CX-3 et le Subaru Crosstrek, pour ne nommer que ceux-là. Histoire de demeurer dans le coup, Nissan apporte à son Qashqai quelques modifications esthétiques pour cette nouvelle année-modèle.

Du nouveau pour 2020

D’abord, le design du Qashqai a été retravaillé de façon à ce que celui-ci s’agence mieux à celui des autres VUS de la marque nippone. À l’avant, la calandre en forme de « V » est plus prononcée que jamais. On intègre également de nouveaux phares à DEL, une caractéristique qui est pratiquement devenue la norme dans l’industrie automobile tant elle est répandue. On a d'ailleurs droit à des feux redessinés à l’arrière et à des jantes revampées. Le look du Qashqai n’a rien d’exceptionnel, mais sa ligne de toit relevée permet d’offrir un espace de chargement de 648 litres dans le coffre et un bon dégagement à la tête pour les passagers arrière.

À l’intérieur, Nissan a donné un timide coup de pinceau à un tableau de bord qui se faisait déjà vieux quand le modèle est arrivé sur nos routes. Entendons-nous, l’habitacle du Qashqai n’a rien d’un désastre. La visibilité est convenable et la position de conduite, sans faille. On a aussi eu la drôle d’idée de placer certains boutons à la gauche du volant, à la hauteur du genou du conducteur. Côté ergonomie, on a vu mieux…

Le système multimédia, affiché à partir d’un écran tactile de sept pouces, montre lui aussi des signes de vieillesse. L’information est présentée d’une façon plutôt morne. Dommage que Nissan n’ait pas profité de cette mise à jour pour intégrer la même technologie qu’on peut actuellement retrouver à bord de l’Altima. Au moins, l’intégration Apple CarPlay et Android Auto offerte de série permet aux conducteurs du Qashqai d’éviter autant que possible d’avoir à composer avec l’interface désuète de Nissan.

Outre cette déception, le Qashqai n’a pas à rougir en ce qui a trait à l’intégration technologique. Malgré son prix de départ qui dépasse à peine les 20 000 $, le VUS japonais est désormais équipé de série du « Bouclier de sécurité 360 », un ensemble de sécurité active comprenant six technologies d’aide à la conduite, dont un avertissement sur l’angle mort, une détection de changement de voie et un système de freinage d’urgence avec détection des piétons.

Les consommateurs peuvent aussi opter pour le système d’assistance à la conduite ProPILOT, un système de conduite assistée qui garde le véhicule dans sa voie et qui ajuste sa vitesse en fonction des véhicules qui le précèdent lors des déplacements sur autoroute. Avec toutes ces technologies, le Qashqai est l’un des modèles les plus avancés de sa catégorie en la matière.

La manuelle résiste

Côté mécanique, toutes les versions du Qashqai sont animées par un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres développant une puissance de 141 chevaux. La très grande majorité des consommateurs opteront pour la boîte automatique à variation continue offerte en option, laquelle améliore substantiellement la consommation d’essence par rapport à la boîte manuelle à six rapports qu’on continue de vendre, mais seulement avec la variante d’entrée de gamme S à roues motrices avant.

Avec l’automatique, le Qashqai perd un peu de sa saveur, il demeure néanmoins un véhicule plus agréable à conduire que la plupart de ses rivaux. La direction y est somme toute assez précise et permet une conduite engageante. Si, toutefois, vous avez soudainement besoin d’accélérer rapidement, vous entendrez le moteur râler et devrez composer avec des performances plutôt ordinaires. Mais bon, on ne conduit pas un Qashqai comme on conduit une GT-R, après tout.

Mis à part une présentation intérieure qui trahit son âge, le Nissan Qashqai rassemble tous les ingrédients nécessaires à une recette gagnante pour le marché québécois.

Feu vert

Feu rouge

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