Lexus LS - Limousine japonaise

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Germain Goyer

La Lexus LS, se situant dans le segment des berlines pleine grandeur de luxe , fait autant parler que Wilfred LeBouthillier. C’est-à-dire pas du tout.

Alors que Lexus a eu du mal à vendre plus 200 unités de la LS annuellement depuis 10 ans, la mesure étalon demeure la Mercedes-Classe S. En effet, le constructeur allemand a réussi à vendre plus de 1 000 exemplaires par année de sa grande berline au cours des dernières décennies. En guise de comparaison, BMW a vendu environ 500 exemplaires de sa Série 7 et Audi n’a pas dépassé les 200 A8 vendues annuellement depuis quelques années.

Sur le marché depuis 2018, la cinquième génération de la Lexus LS est animée par un moteur V6 à deux turbocompresseurs. Celui-ci développe une puissance de 416 chevaux et un couple de 442 livres-livres. Le tout est jumelé à une boîte automatique à dix rapports, soit deux rapports de plus que dans la génération précédente. À l’instar d’Audi et sa A8, aucun moteur à huit cylindres ne fait partie du catalogue. Il est toutefois pertinent de noter que la LS partage sa plate-forme avec celle de la LC 500 et que cette dernière peut être propulsée par un V8 atmosphérique de 5,0 L.

Considérant la réputation de fiabilité et de durabilité des véhicules Lexus, on ne peut qu’être étonné de constater que le fabricant a opté pour une technologie faisant appel à la turbocompression. En effet, il est bien connu qu’un moteur turbocompressé demandera davantage d’attention et sera plus capricieux au fil des kilomètres comparativement à un moteur atmosphérique. Bien que Lexus se vante que ce moteur V6 soit aussi performant qu’un bloc à huit cylindres, on demeure sceptique quant à sa durée de vie et aux entretiens particuliers qu’il exigera.

Sur le plan esthétique, la LS ne change pas non plus pour 2020. Alors que certains lui reprochent l’ostentation de sa calandre en forme de sablier qui est en quelque sorte la marque de commerce du constructeur japonais, on ne peut ignorer l’élégance et la fluidité de la silhouette générale de la voiture.

L’hybride, un atout?

Si vous désirez vous donner l’impression de contribuer à la protection de l’environnement parce que vous avez signé le Pacte, sachez qu’il existe une version hybride de la LS. En échange d’une consommation en conduite mixte ville/route qui passe de 11,1 à 9,1 L/100 km, vous verrez votre cavalerie être diminuée à 354 chevaux. Cette puissance est déployée par un moteur V6 atmosphérique de 3,5 L et deux moteurs-générateurs électriques. Malgré sa taille, son poids et sa puissance qui n’est pourtant pas débordante, elle est capable d’accélérer jusqu’à 100 km/h en seulement 5,5 secondes.

Il ne fait aucun doute qu’une version hybride rechargeable serait grandement appréciée. Bien sûr, le constructeur japonais n’en vendrait pas à la pelletée, cependant, ce serait un pas de plus vers l’électrification complète. Ces berlines pleine grandeur ont souvent été de véritables vitrines technologiques pour les constructeurs. Mais là, ça goûte un peu le réchauffé.

Même si le facteur monétaire ne fait généralement pas partie des enjeux des acheteurs de véhicules de ce créneau, il est plus que pertinent de noter qu’il faut allonger 30 000$ supplémentaires pour obtenir la version hybride. Est-ce que l’économie d’essence qu’elle engendre en vaut la peine? Non. Néanmoins, si vous avez envie d’avoir bonne conscience, pourquoi pas. Il faut dire que la LS 500h comprend l’ensemble Exécutif de série, alors qu’il constitue une option de 27 000 $ sur la LS 500.

Les passagers ne sont pas oubliés

Ce qui est appréciable avec les voitures de ce segment, c’est que les passagers arrière ne sont privilégiés. En fait, les concepteurs ont pensé à eux au même titre qu’aux deux personnes qui prennent place à l’avant. Lorsque la marque Lexus décrit la LS, elle emploie le terme « omotenashi », qui signifie hospitalité en japonais. Bien que ça puisse paraître cliché, ce terme s’applique totalement à la LS. On ne note pas l’utilisation de matériaux de plus basse qualité à l’arrière comme c’est le cas dans d’autres véhicules.

De plus, en optant pour l’ensemble Exécutif, on obtient la fonction de massage qui cible quatre régions précises du corps en plus du repose-jambes. On veut réellement vous faire sentir comme si vous étiez le premier ministre. Histoire que les passagers n’aient pas à se recroqueviller pour y prendre place, Lexus a prévu une suspension pneumatique qui s’ajuste en déverrouillant les portières.

Si les irritants s’avèrent peu nombreux dans une voiture aussi luxueuse, le système d’infodivertissement compense tout le reste. Vous êtes prévenu, il faut du temps et une tonne de patience pour apprivoiser le pavé tactile placé sur la console près du levier de vitesse. Et l'on ne vous garantit surtout pas que vous réussirez.

Feu vert

Feu rouge

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