Jeep Wrangler - Crise de la quarantaine

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Germain Goyer

L’entendez-vous? L’horloge biologique commence à faire tic-tac tic-tac de plus en plus vite. Vous vieillissez et serez, par la force des choses, de moins en moins cool. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir. Vous êtes bien au courant et c’est pour cette raison que vous êtes sur le point d’acheter un Jeep Wrangler.

Vous n’en avez pas du tout besoin, mais comme le gel que vous mettez dans vos cheveux et le chandail rétro de Superman que vous portez, il vous aide à rester branché. Et ce, même s’il y a des lunes que vous n’avez plus vingt ans. Ne vous en faites pas, si et seulement si ceux et celles qui avaient réellement besoin d’un Wrangler en faisaient l’achat, Jeep n’en aurait certainement pas vendu plus de 21 000 unités en 2018, au Canada.

Bien que le Wrangler ait l’air d’un Tonka grandeur nature, il est pas mal plus cher qu’un jouet pour enfants. En effet, il ne faut pas tomber dans le panneau de la version Sport qui est, a priori, alléchante avec son prix avoisinant les 35 000 $. Cette dernière est si dénudée qu’elle ne comprend pas le télédéverrouillage ni la climatisation. Et pour obtenir une Unlimited à quatre portières, il faut minimalement débourser 8 000 $ supplémentaires. Ça commence à faire pas mal de bidous pour aller jouer dans le carré de sable une fois par année.

Sous le capot du Wrangler loge le célèbre V6 Pentastar de 3,6 L. Celui-ci déploie une puissance de 285 chevaux et un couple de 260 livres-pied. Il peut être jumelé à une boîte manuelle à six rapports ou à une automatique à huit rapports. Combinant puissance et efficacité, il a fait ses preuves et anime une panoplie de véhicules des marques de FCA. Depuis l’introduction de la génération JL, en 2018, un bloc à quatre cylindres est aussi offert. D’une cylindrée de 2,0 L, ce moteur turbocompressé génère 270 chevaux et 295 livres-pied. Grâce à la technologie eTorque à laquelle il est jumelé, 90 livres-pied supplémentaires s’ajoutent au décollage. Seule la boîte automatique à huit rapports peut être accouplée à ce moteur. Quant au V6 turbodiesel de 3,0 L, il continue de se faire attendre.

Bien que l’impression de se promener à bord d’une brouette tend à se dissiper avec le temps et que l’actuelle génération est plus raffinée et confortable que jamais, le Wrangler demeure ce qu’il doit être. Autrement dit, on doit oublier la douceur de roulement ainsi que le confort, et se faire à l’idée que les bruits de vent sont là pour rester. Si le premier véhicule Jeep destiné à la commercialisation a vu le jour au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’actuel Wrangler est moderne. Le système Uconnect auquel est lié l’écran tactile de la planche de bord est facile à utiliser. On dirait un jeu d’enfant!

Le seuls décapotables à quatre portes

Si vous désirez épater votre beau-frère lors du prochain souper de famille, demandez-lui s’il existe un véhicule neuf, décapotable, à quatre portes et capable d’accueillir cinq occupants. Laissez-le se creuser les méninges quelques instants avant de lui lancer : « Jeep Wrangler ». La réponse est aussi simple que ça. Le Wrangler et la nouvelle camionnette Gladiator sont, actuellement, les seuls véhicules sur le marché à offrir ces caractéristiques. En plus de pouvoir retirer le toit, il est possible de faire de même avec les portières latérales, histoire de profiter pleinement du grand air. Pour pousser l’expérience encore plus loin, on peut même rabattre le pare-brise.

Comme c’est le cas depuis 2007, au traditionnel Wrangler à deux portes se greffent deux portes supplémentaires dans la version Unlimited. Pour la famille, il ne fait aucun doute que cette version est plus appropriée. Et en plus, contrairement à la majorité des décapotables, le Wrangler représente un excellent choix pour l’hiver… parce qu’il est 4X4, même s’il n’est pas le plus efficace sur les chaussées glissantes.

L’un des derniers authentiques 4X4

Avec l’engouement pour les VUS qui ne cesse de croître, les authentiques 4X4 ont été transformés. C’est le cas notamment du Nissan Pathfinder et du Chevrolet Blazer qui étaient, jadis, montés sur un châssis à échelle avec un véritable système 4X4. Maintenant, on a plutôt droit à une construction monocoque et à un rouage intégral. Il ne reste plus que le Toyota 4Runner, dont l’approche demeure différente de celle du Wrangler, à proposer les caractéristiques d’un vrai camion. Et le Mercedes-Benz Classe G. Mais là, on est sur une autre planète.

Toutes les déclinaisons du Wrangler sont munies du système Command-Trac, à l’exception du Rubicon qui est reconnu pour son approche radicale. Le système 4X4 Rock-Trac dont il est doté comprend le différentiel freiné, les différentiels verrouillables électroniques, une barre antiroulis et une boîte de transfert à rapport court. Ainsi, il peut gravir tout obstacle qui se trouve devant lui.

Feu vert

Feu rouge

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