Nissan NV200 - Livraison économique

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Michel Deslauriers

Le compact NV200 est le fourgon commercial le plus abordable au Canada. Ce simple énoncé pourrait être suffisant pour convaincre les entreprises de transport de le choisir, toutefois ce véhicule possède aussi d’autres qualités pour le mettre en valeur.

Présent sur notre marché depuis 2014, le NV200 est commercialisé partout sur la planète, soit sous la bannière Nissan, soit par l’entremise de partenariats avec d’autres constructeurs. Au Canada, GM a vendu un clone du NV200 – nommé le Chevrolet City Express – entre 2015 et 2018, et une version 100% électrique e-NV200 est disponible dans d’autres pays. Bref, ce petit fourgon s’est avéré un succès commercial pour la marque japonaise.

Une gamme simplifiée

Le NV200 Cargo Compact sur notre marché propose une seule motorisation et deux déclinaisons, alors on ne perdra pas trop de temps à décider laquelle choisir. Sous le capot, on retrouve un quatre cylindres de 2,0 litres développant un modeste 131 chevaux, assorti d’une boîte automatique à variation continue. Une mécanique peu excitante et peu sophistiquée, un peu bruyante à plein régime, mais qui ne coûtera pas cher d’entretien.

La consommation d’essence du NV200 est faible, et seul le Ford Transit Connect, avec son moteur de 2,0 litres, se compare du point de vue écoénergétique. En conduite mixte ville/route, à vide, sa moyenne s’élève à 9,3 L/100 km.

La version S de base comprend des roues en acier de 15 pouces, des pare-chocs noirs (non peints), des sièges en tissu avec empiècements de vinyle, un climatiseur, un régulateur de vitesse ainsi que plusieurs points de rangement, dont un sous le siège du passager. Celui du conducteur est réglable en hauteur et l’on profite d’un appuie-bras droit, par contre la colonne de direction ne s’incline pas. Côté technologie, on a droit à une chaîne audio avec affichage en couleur de cinq pouces, un lecteur CD, un port USB, une connectivité Bluetooth et à deux haut-parleurs seulement.

Un système de navigation avec écran tactile est offert en option dans la version SV, lui qui ajoute déjà des pare-chocs de couleur assortie, des enjoliveurs, un télédéverrouillage des portes et un sonar de recul. Outre des sacs gonflables et un programme de stabilité électronique, l’équipement de sécurité reste plutôt limité. Bref, l’équipement et le confort demeurent sommaires.

Workaholic
Si Ford et Ram proposent des déclinaisons tourisme de leurs fourgons, des solutions peu convaincantes à la fourgonnette conventionnelle, chez Nissan, on ne peut choisir qu’un fourgon à usage commercial avec deux sièges avant et la possibilité d’ajouter des vitres aux portes arrière.

Légèrement plus petit que ses concurrents, dont le Ford et le Ram ProMaster City, l’espace cargo du NV200 perd en générosité, avec un volume maximal de 3 474 litres et une charge utile d’au plus 680 kilogrammes (1 500 lb). De plus, le Nissan ne peut tirer une remorque alors que ses rivaux peuvent le faire. Bref, on doit composer avec des capacités moindres, bien que tout dépend de nos besoins, car avec des portes doubles à l’arrière et des portes coulissantes sur les côtés, le chargement est facile dans le NV200. Son diamètre de braquage est également le plus court de son segment, alors pour se promener en ville, c’est le NV200 qui propose la meilleure maniabilité.

Le constructeur vante ses efforts consacrés à maximiser l’espace intérieur en aplatissant le plus possible les passages de roue arrière et en installant un siège du passager rabattable, créant un espace de travail pour le conducteur. On a en outre prévu l’aménagement facile de tablettes et de cloisons pour ranger l’équipement, alors que des crochets fixés au plancher sont disponibles pour sécuriser la cargaison lors du transport. De plus, une palette de bois de 48 x 40 pouces s’insère facilement à l’arrière du NV200.

Pourquoi choisirait-on le Nissan au lieu de ses deux rivaux principaux? Évidemment, pour le prix, puisque le NV200 coûte quelque 5 000 $ de moins que le Ford et le Ram, mais aussi pour sa garantie de base de cinq ans ou 160 000 km, selon la première éventualité, supérieure à celle des autres mentionnés ici. Et selon la firme Vincentric, qui évalue les frais d’exploitation des véhicules commerciaux basés sur une foule de critères, dont la dépréciation, les assurances, les réparations et les entretiens, le NV200 coûte moins cher du kilomètre que ses concurrents.

Avec une conduite idéale pour la ville, une consommation intéressante et une mécanique simple, le Nissan s’avère un choix tout à fait rationnel, même si ses capacités sont légèrement en deçà de celles du Transit Connect et du ProMaster City.

Feu vert

Feu rouge

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