MINI 5 Door - Deux nouvelles MINI en approche

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Gabriel Gélinas

À notre époque, où la popularité des VUS explose, il est rafraîchissant de constater qu’il existe encore des voitures comme la MINI qui sont un peu moins pratiques au quotidien, mais qui placent l’agrément de conduite et le style au sommet des priorités. Proposée en modèles à trois et cinq portes, ainsi qu’en cabriolet, la MINI ratisse large, et sa gamme se bonifie pour 2020 avec l’ajout d’un modèle à motorisation électrique et l’arrivée de la John Cooper Works GP avec moteur de 302 chevaux.

La MINI de troisième génération ne change pas, elle se contente d’évoluer. Elle a fait l’objet de retouches esthétiques l’an dernier, néanmoins son look demeure encore et toujours fidèle à ses origines, alors que la voiture conserve sa plate-forme partagée avec les autres modèles de la marque, ainsi que les BMW X1 et X2. Ce dernier aspect explique, en partie, pourquoi cette sous-compacte figure parmi les voitures les plus lourdes de ce créneau.

Le moteur à trois cylindres turbocompressé de 1,5 litre de la Cooper s’avère plutôt coupleux, voilà une bonne surprise, bien que sa sonorité soit franchement décevante. Les variantes S à moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres sont plus convaincantes et bonifient l’agrément de conduite, toutefois la variante John Cooper Works est celle qui va vraiment combler l’amateur de conduite sportive avec son moteur gonflé à 228 chevaux et 236 livres-pied de couple.

De plus, la John Cooper Works est dotée d’une suspension sport, de freins développés par l’équipementier Brembo, et elle roule sur des jantes en alliage de 17 pouces chaussées de pneus Pirelli P7 Cinturato de taille 205/45R17. On ajoute quelques éléments à la carrosserie, comme l’aileron de toit, et la John Cooper Works se retrouve avec la gueule de l’emploi. Elle « sonne » aussi comme une voiture dopée aux stéroïdes puisque son échappement laisse bien entendre une série de postcombustions lorsque l’on relâche l’accélérateur, ce qui ajoute aux sensations ressenties.

Des progrès en fiabilité

Au cours des dernières années, MINI a longtemps été confinée à un rang peu enviable, la plaçant sous la moyenne de l’industrie automobile au classement de l’étude de fiabilité, après trois années d’usage, menée par la firme américaine J.D. Power. Toutefois, l’édition 2019 de ce même sondage révèle que la marque anglaise a fait une progression remarquée dans ce classement, et qu’elle se situe maintenant au-dessus de la moyenne de l’industrie, devançant même BMW. On doit cependant composer avec des coûts d’entretien plus élevés que la moyenne, une fois la période d’entretien sans frais de 3 ans ou 40 000 kilomètres terminée.

Une MINI électrique pour 2020

L’année-modèle 2020 marquera l’arrivée d’une variante à motorisation électrique de la MINI, répondant à l’appellation Cooper S E et présagée par le concept MINI Electric présenté en 2017, au Salon de l’auto de Francfort. Ce ne sera cependant pas la première variante électrifiée de la marque puisque MINI a mené un projet pilote MINI E en 2009, en plus de dévoiler plus récemment une déclinaison à motorisation hybride rechargeable de sa Countryman. La Cooper S E à trois portes deviendra toutefois le premier modèle zéro émission de la marque à faire l’objet d’une production en série. On s’attend aussi à ce que MINI étende la motorisation électrique sur d’autres modèles dans un avenir rapproché.

Comme cette nouvelle MINI à motorisation électrique portera la désignation Cooper S, on s’attend à ce qu’elle soit présentée comme une sportive à vocation urbaine, et qu’elle soit animée par le moteur électrique développé pour la BMW i3s, ce qui laisse envisager que la puissance serait équivalente à 181 chevaux et que le couple serait chiffré à 199 livres-pied. Si la capacité de la batterie est égale à celle de i3s, cela permettrait logiquement une autonomie comparable à celle de la BMW électrique, soit près de 190 kilomètres.

La Mini Cooper S E fera beaucoup de bruit, au sens figuré bien sûr, à l’occasion de son lancement, mais l’autre variante qui en fera beaucoup au sens propre est sans contredit la MINI John Cooper Works GP, dont on prévoit également la commercialisation en 2020. Avec son aérodynamique très étudiée et son moteur turbocompressé fort de 302 chevaux, la John Cooper Works GP se présente comme la plus radicale des variantes de la marque anglaise et fera l’objet d’une production en petite série, limitée à 3 000 exemplaires.

Avec autant de déclinaisons, l’offre faite par MINI demeure vaste et pourrait même éventuellement s’accroître. Une chose est certaine, si Porsche est capable de produire 24 déclinaisons de sa mythique 911 Carrera, la MINI peut certainement s’avérer un terreau tout aussi fertile, et il faut s’attendre à ce que la marque britannique fasse flèche de tout bois dans l’avenir. Histoire à suivre…

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