Volkswagen Atlas - La chance du débutant

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Charles Jolicoeur

S’il y a bien un modèle qui témoigne de l’engouement des consommateurs nord-américains envers les véhicules utilitaires sport, c’est le Volkswagen Atlas. La marque allemande a peut-être établi sa réputation sur le plaisir de conduite que procure une Golf ou une Jetta, mais Volkswagen ne pouvait plus tourner le dos au profit que peut engendrer un modèle comme l’Atlas.

Volkswagen a donc depuis quelques années un gros VUS à trois rangées de sièges dans sa sélection de modèles. Heureusement, l’Atlas réussit à bien combiner les atouts recherchés d’un utilitaire sport de ce format avec la personnalité unique et l’ADN de Volkswagen.

De tous les VUS intermédiaires de son segment, le Volkswagen Atlas est le plus solide sur ses roues. Seul le Mazda CX-9 peut lui faire concurrence en matière de tenue de route et d’agilité en virage. À l’intérieur, on a l’impression d’être dans un véhicule une coche au-dessus de ses rivaux concernant la finition et le raffinement. Il y a beaucoup de plastique, mais dans l’ensemble il est difficile de trouver à redire sur la qualité de l’habitacle.

C’est surtout vrai si nous optons pour le modèle Execline qui comprend le tableau de bord entièrement numérique de 12,3 pouces. Comme ce que l’on retrouve dans une Mercedes-Benz, une Audi ou une BMW, mais que l’on ne voit pas ailleurs dans un VUS intermédiaire de cette catégorie.

On oublie rapidement son poids

Le Volkswagen Atlas est un véhicule massif et musclé. Son allure se fait remarquer et sa silhouette carrée impose. Une fois au volant, cependant, on oublie son gros gabarit. La direction communique bien les intentions du conducteur à la route et l’Atlas ne tarde pas trop à réagir. Sur un chemin sinueux, son roulis est à peine perceptible dans les virages et dans l’ensemble il fait preuve d’une stabilité rassurante.

Sur l’autoroute, le confort est remarquable. Même après plusieurs heures, on ne ressent aucune fatigue. L’Atlas se montre parfois plus sautillant sur une voie en piètre état, mais les pneus de 20 pouces de notre modèle d’essai Execline y sont pour quelque chose. Les versions Trendline, Comfortline et Highline ont toutes des roues de 18 pouces plus coopératives sur nos routes défoncées.

Sous le long capot plat de l’Atlas réside tout d’abord un moteur quatre cylindres de 2,0 litres turbo de 235 chevaux et 258 lb-pi de couple. Une boîte automatique à huit rapports s’occupe d’envoyer cette puissance aux roues avant uniquement. Pas de rouage intégral avec ce moteur, mais ce n’est pas le seul défaut de cette motorisation. Dans une voiture ou même un petit VUS, elle peut convenir, mais il faut plus que 235 chevaux pour propulser efficacement un véhicule de plus de 2 000 kilos. Le couple intéressant disponible à bas régime n’est pas en mesure de compenser.

Le V6 est la meilleure option

Ensuite, il y a le V6 de 3,6 litres. C’est l’option à privilégier. Avec 276 chevaux et un couple de 266 lb-pi, il manque encore un peu de puissance à vrai dire, surtout quand on le compare à d’autres moteurs dans le segment, mais c’est mieux qu’avec le 2,0 litres d’entrée de gamme.

Le V6 est aussi jumelé à une boîte à huit rapports et la transmission intégrale 4MOTION figure de série. La capacité de remorquage est fixée à 2 268 kilos, soit plus que la moyenne dans le créneau. En d’autres mots, le V6 pourrait bénéficier d’un peu plus de pep, mais il fait le travail. D’un autre côté, il est un tantinet trop friand de carburant. Sa consommation moyenne dépasse aisément 12,0 litres aux 100 kilomètres sans trop le pousser. À peu près tous les autres VUS intermédiaires font mieux à ce niveau.

Le Volkswagen Atlas se reprend au niveau de l’espace de chargement. Avec plus de 1 500 litres avec la troisième rangée de sièges abaissée, il offre plus d’espace que la moyenne pour les bagages. Même avec tous les sièges en place, 583 litres sont disponibles. Pas aussi spacieux qu’un Honda Pilot, l’Atlas est néanmoins plus pratique que la moyenne du segment.

Qu’est-ce qu’il lui manque, alors? Un moteur V6 plus puissant peut-être, ou à tout le moins plus économique en carburant. Il faut également garder un œil sur sa fiabilité qui n’est pas sans reproche, un problème que ne partagent pas les rivaux japonais et coréens de l’Atlas. Malgré tout, Volkswagen a eu la chance du débutant avec son premier VUS intermédiaire à trois rangées de sièges.

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